Ce week-end se déroulait la bêta privée du très attendu The Division 2 et quelle joie de voir apparaître mon précieux code de participation dans ma boîte mail. Ni une ni deux, le téléchargement ne s’est pas fait prier pour pouvoir m’essayer au nouvel ordre de mission de la Division dès son ouverture.

Le 7 février, donc, à 10h pétantes je me présentais au garde à vous devant ma Xbox One S (la précision est importante pour la suite de l’article) pour me donner un premier aperçu d’un des jeux que j’attend le plus cette année (oui, oui). Dans cette bêta privée, il a été possible de se rendre compte des nouveautés de gameplay, de la qualité de la carte, de la Dark Zone et pour les plus impatients, d’une pincée du scénario et même du contenu endgame. Pour ma part, je me suis contentée de passer toutes les cinématiques et ai résisté à la tentation de la Phase Finale. Mission accomplie pour cette première approche de The Division 2?

1. White House Down

Nous quittons la grosse pomme de The Division pour nous engager dans un combat frénétique à Washington DC. Le pourquoi du comment ne m’intéresse pas avant le 15 mars. Nouvelle ville, nouveau décor et même nouvelle ambiance pour The Division 2.

J’ai donc pu découvrir une infime, mais pas si petite, partie de ce que sera mon terrain de jeu dans un mois. Dans cette « suite », c’est une nouvelle fois le moteur Snowdrop qui donnera vie à notre environnement. Les détails qui nous plaisaient tant sont toujours à l’ordre du jour, fermetures des portières de voitures, décomposition du béton, découpe des surfaces vitrées, tout y est, sauf la neige. Vous l’aurez compris, le changement d’environnement me reste quelque peu sur l’estomac, je suis toujours très attachée à New York et je vais avoir du mal à me faire à cette nouvelle carte.

Et pourtant, DC a réussi à me convaincre. Une ambiance proche d’I am Legend avec un côté très The Last of Us, on est vite pris dans une impression de chaos. Une ville presque fantôme dans laquelle la nature reprend ses droits peu à peu. L’ambiance se pose et Massive Entertainment s’en est donné à cœur joie pour façonner l’expérience The Division 2. Ont décidé de se pointer au rendez-vous, météo dynamique et cycle jour/nuit, pour une immersion au top niveau.

Dans son aspect purement graphique, The Division 2 s’annonce très beau, quoi qu’un peu flou (sur One S) et souffrant d’un atroce problème d’affichage des textures. Si on apprécie effectivement de gambader dans les rues désertes de DC, j’ai trouvé qu’il lui manquait le cachet de son prédécesseur. A côté de ça, avec 3 ans d’écart, le moteur ne semble pas avoir évolué et on peine à se rendre compte si The Division 2 est plus beau ou non que son prédécesseur. Sur One X, le jeu est bien évidemment très beau, plus net, mais aussi surprenant cela puisse être, moins fluide (si, si je vous assure) donnant un effet de ralenti permanent et de déplacements beaucoup trop mollassons, inexistants chez sa petite soeur.

Pour ce qui est de la taille du terrain de jeu, le Washington de The Division 2, paraît à première vue, assez petit. Si le contenu de la bêta était relativement gargantuesque pour la petite zone mise à disposition, il est à souhaiter qu’il en sera autant pour le jeu final. Durant ces 4 jours d’essai, nous avons pu nous adonner à la complétion de 2 missions principales, le double de secondaires, quelques séquences de combats implantées directement sur la carte, un premier aperçu d’une DZ, et même au mode PvP Conflit (sur lequel j’ai fais l’impasse).

Côté bande son, les bruits des armes ont été nettement améliorés, les rendant plus réalistes avec le petit détail du bruit de culasse dès que le chargeur est vide (oui, ça fait partie des détails qui me plaisent bien).

2. Plus ambitieux?

L’une des plus grandes forces de The Division aura bien évidemment été son gameplay. Aussi complexe puisse-t-il être dans sa façon de faire progresser son personnage, il n’en est pas moins accrocheur. Massive a donc gardé les bases de son bébé en y ajoutant quelques nouveautés bien pensées.

En termes d’exploitation de la carte, le jeu semble se tourner vers un aspect plus survie avec un zeste de gestion. On s’adonne donc à une exploration approfondie des rues et immeubles pour trouver des vivres, compléter des projets, capturer des points de contrôles ennemis et y installer de nouvelles « bases ».

Pour les gunfights, on retrouve le système proche du puissance de feu/santé/puissance de la compétence de notre avatar. Là encore, Massive ne s’est pas contenté de faire un vague copié collé du premier opus et a décidé de peaufiner un peu le gameplay et le corser un peu plus. Car on ne va pas se mentir, on prend cher, les nouveaux ennemis sont des coriaces doublés de brutes. On souhaite donc la bienvenue à la barre d’armure et au kit de protection qui la restaure, et à un bon nombre de nouvelles compétences, dont le drône qu’il était possible d’essayer durant cette bêta.

En parlant des compétences, elles sont moins automatisées que dans The Division premier du nom. Pour la tourelle, il est possible de lui désigner les cibles à abattre en priorité ou de placer un marquage vers lequel envoyer le drône qui se fera un plaisir d’exploser nos adversaires. Un aspect un peu plus tactique que je trouve assez intéressant qui complète bien le gameplay. Je suis restée particulièrement admirative pendant ces phases de combat dont l’ambiance est sublimée par la bande sonore des armes, des armures qui se cassent et des ennemis complètement déjantés (et le mot est faible).

Si je ne devais citer qu’un problème qui a mis à mal mon immersion et ma concentration, c’est ISAC. Le pauvre bougre ne se tait jamais. Pour cause, Massive a décidé d’accentuer la coopération dans The Division 2 et a mis en place la possibilité de rejoindre des joueurs en difficultés en demande d’assistance, où qu’on soit. Notre ami IA n’a pas cessé donc de répéter la phrase « Agent in need of backup » (un agent a besoin de renfort) toutes les 30 secondes environ sans aucun moyen de lui couper le sifflet dans les paramètres.

3. A chaque bêta ses problèmes

Si ces quelques jours ont permis de confirmer ou non l’achat de The Division 2 par les joueurs, il permet également de pointer du doigt les problèmes qui peuvent être rencontrés. De mon côté, je n’ai rien à signaler sur la stabilité des serveurs, je n’ai subit qu’une déconnexion non souhaitée le premier jour.

Concernant les bugs en revanche j’ai été un peu plus gâtée. Pour les plus tape à l’œil, je soulignerai un bug de mission dans laquelle l’objectif final ne s’est pas validé ou encore beaucoup de bug de sons d’armes ou de voix. Rien de véritablement méchant mais que l’on espère ne pas revoir le jour de la sortie.


Pour moi, ces premiers pas dans The Division 2 ont été assez convaincants pour me conforter dans mon idée de faire une nouvelle fois confiance à l’association de Massive et Ubisoft. Si graphiquement c’est loin d’être parfait, ce nouvel opus estampillé Tom Clancy dévoile une jouabilité prometteuse et jouissive. Ce que j’en attend maintenant c’est bien évidemment un scénario prenant et en cohésion avec son prédécesseur mais plus que tout un contenu endgame pantagruelique et que le passage dans les Dark Zones soit plus facultatif. En tout cas, j’ai hâte d’être au 15 mars.