Sorti le 22 mars dernier, Dragon’s Dogma II se montre à la hauteur de la renommée de son prédécesseur, c’est à dire un action RPG brut de décoffrage, abrupte, sans pitié envers son joueur mais qui se montre d’une générosité sans commune mesure. Avant de vous proposer mon test, qui arrivera très vite, je vous propose mes petites astuces personnelles, héritées du premier opus pour la plupart, qui vous permettront, comme moi, de devenir le meilleur Insurgé. Let’s go !
Cet article a pour vocation de vous aider pour démarrer sereinement votre aventure. J’ai voulu vous donner mes conseils personnels quant à ma façon d’appréhender le jeu. Voici les 3 parties que je vais vous exposer:
S’organiser au début de l’aventure
Bien comprendre l’exploration de Dragon’s Dogma II
Dompter le monde (et ses dangers) de Dragon’s Dogma
S’organiser au début de l’aventure
Comment choisir sa classe de départ et celle de notre pion principal?
Au début du jeu, celui-ci vous demandera tout d’abord de personnaliser votre insurgé mais également de vous créer un pion principal, un compagnon de route qui ne vous quittera pas du début jusqu’à la fin. Une fois passé l’étape de la personnalisation, vient alors la fameuse étape du choix de la classe, qui déterminera d’entrée de jeu, plus ou moins, la difficulté de votre aventure. Au commencement du jeu, vous pouvez choisir entre 4 classes : guerrier, archer, mage et voleur. Et dès le début du jeu, vous pouvez d’ores et déjà vous faciliter la tâche en choisissant pour vous et votre pion 2 classes qui seront synergiques en combat. Par exemple : guerrier/ mage, archer/guerrier, voleur/mage, guerrier/voleur, archer/voleur (ou inversement à chaque fois). Vous l’aurez compris, si vous souhaitez avoir une certaine stratégie, choisissez bien ! De mon côté, j’ai pris le duo guerrier pour mon insurgé et mage pour mon pion principal, afin d’être complémentaire sur le terrain, le pion en retrait à activer des sorts de soin ou de soutien offensif et moi au corps à corps sur les ennemis.
Je finirais par vous dire que si vous souhaitez un début d’aventure assez « doux », choisissez entre la classe archer ou mage pour votre insurgé. Vous pourrez donc rester en retrait et ainsi comprendre tranquillement comment appréhender votre aventure le plus sereinement possible. N’oubliez pas de choisir une classe au corps à corps pour votre pion principal cela dit !
Se construire un insurgé à son image, ainsi qu’un pion principal digne de ce nom
Au fil des heures, parce que le jeu ne vous le dira pas, vous aurez très certainement envie de changer de classe, ce qui est vivement encouragé par le jeu. En effet, sachez que les talents proposés par les classes ne leur sont pas exclusifs. Pour être clair avec vous, sachez donc que vous pouvez très bien mixer les talents du guerrier et de l’archer (c’est un exemple pour illustrer mes propos) afin de parfaire votre insurgé (ainsi que votre pion principal). Bref, vous l’avez très certainement compris mais même en étant limité par le fait de ne pouvoir équiper un faible nombre de talents en même temps, vous pouvez littéralement vous construire un insurgé et/ou un pion principal qui deviendra une véritable arme de guerre ambulante.
Un point à ne pas négliger, c’est que votre niveau d’expérience et votre niveau de classe sont deux choses bien distinctes. Comprenez par là que si en plein milieu de votre aventure, vous avez envie de revenir dans les zones du début pour « farmer » le niveau d’une classe afin d’en obtenir un de ses talents bien précis, c’est entièrement faisable ! Vous pourrez donc reprendre votre classe préférée avec votre nouveau talent sans aucun souci !
Bien comprendre l’exploration de Dragon’s Dogma II
Une fois lancé dans l’aventure, vous décèlerez bien vite que l’exploration du monde se veut être sans aucune pitié pour vos pieds. En effet, pas de téléportation classique comme nous en avons l’habitude dans les mondes ouverts de maintenant. Il vous faudra donc crapahuter des heures durant pour accomplir vos diverses quêtes principales et secondaires.
Néanmoins, cela n’est pas tout à fait vrai puisque un système particulier de téléportation est présent dans Dragon’s Dogma : les portacristaux et les transpierres. Si la seconde denrée se trouve (et s’achète facilement sans passer par la case microtransaction NDLR), les portacristaux vont poser un gros problème si on ne s’organise pas dès le début de l’aventure. A l’heure où j’écris ce guide (alors que j’ai une cinquantaine d’heures sur le jeu), je n’en possède qu’un, que j’ai activé dans une ville afin d’y revenir régulièrement pour vider mon sac.
Au début de votre aventure, sauf si vous aimez le goût du danger, ne cherchez pas à explorer l’environnement au peigne fin et restez sur la route principale (vous ne pouvez pas la rater sur votre carte). Ne vous inquiétez pas en ce qui concerne les monstres et les points d’expérience, vous remarquerez très vite que vous gagnez pas mal de points d’expérience et gagnez donc pas mal de niveaux, le jeu étant relativement laxiste de ce côté là. Au bout d’une dizaine d’heures, vous serez entre les niveaux 13 et 18, sans forcément vous retrouver dans des situations critiques.
Au même titre que la téléportation très singulière du jeu, la sauvegarde de Dragon’s Dogma 2 est elle aussi d’une relative complexité. Vous pouvez sauvegarder à n’importe quel moment et reprendre votre partie là ou vous vous êtes arrêtez (Charger la dernière sauvegarde) ou bien à la sauvegarde créé lors de votre nuit dans une auberge ou bien dans votre propre maison (Charger depuis le point de sauvegarde). Les mots choisis pouvant être un peu tendancieux, il est important de comprendre la distinction entre les deux chargements de sauvegarde. Faites donc particulièrement attention lorsque vous souhaiterez revenir à une sauvegarde antérieure.
De vous à moi, je vous conseille de sauvegarder régulièrement vous mêmes afin de toujours prendre la première option. Vous serez en quelques sortes maître de vous-mêmes et serez donc, une fois de plus, totalement libre de vos agissements sans risquer de perdre une potentielle avancée significative.
Toujours dans un souci de comprendre comment évoluer dans l’univers du jeu, je ne peux que vous conseiller d’accomplir les quêtes secondaires et les quêtes annexes (que vous trouvez forcément sur votre route, vous demandant parfois d’escorter un PNJ et/ou de le sauver des monstres qui l’attaquent). En accomplissant le contenu secondaire du jeu avant l’histoire, vous serez très grandement récompensés en tout : argent, point d’expérience, équipement, points de classe, matériaux. Vous avez tout à gagner, rien à perdre ! Au passage : ramassez tout ce qui vous passe par la main et sur les cadavres des ennemis. Faîtes l’aspirateur à tout, puisque tout à une utilité à un moment donné.
Toujours de ce côté là, au contraire des conseils que le jeu prodigue lors des écrans de chargement : voyagez la nuit, sans équipement de camp. Cela vous forcera à être organisé dans vos déplacements mais aussi à vous faire gagner un max de points d’expérience et compagnie. L’inconvénient sera certes de rallonger votre temps de jeu mais vous deviendrez de plus en plus fort au fur et à mesure de vos escapades nocturnes.
En parlant d’escapades nocturnes, je vous conseille vivement de toujours avoir une lanterne et de la poix en permanence sur vous. Parce que les nuits dans DD2 sont très sombres, vous constaterez rapidement qu’on y voit comme à travers une pelle. Pratique pour se battre non ? Bref, il vous faut obligatoirement une lanterne sur vous. J’ai failli oublié, c’est totalement gratuit : NE GACHEZ PAS VOTRE POIX SUR VOS PIONS, PRINCIPAL COMME D’ASSISTANCE. Soyez égoïstes, gardez la pour vous. Hé oui !
Dompter le monde (et ses dangers) de Dragon’s Dogma II
Maintenant que vous avez compris certaines mécaniques du jeu, passons au plus important : les boss et mini-boss.
Très souvent dans le jeu, vous rencontrerez un ennemi imposant, comme un cyclope, un griffon, un ogre, une manticore et d’autres énormes joyeusetés qui attendent de vous éviscérer la tronche. En premier lieu, il est facile de comprendre le point faible de ce genre de créatures. En effet, en visant un point précis, vous entendrez parfois un son significatif, comme un bruit métallique. C’est le point faible de votre ennemi. Chez les cyclopes, ce sera toujours son unique œil, chez les créatures ailées comme les dragons ou les griffons ce sera leur ailes, à condition d’avoir enduit votre arme de feu. Pour les autres créatures, c’est pratiquement toujours leur tête.
Un conseil donc : pensez toujours à avoir un mage dans votre équipe, puisqu’il a le pouvoir de vous octroyez un sort de feu sur vos armes. C’est redoutable en toute circonstance.
Si vous en êtes là, c’est que vous avez réussi à comprendre comment monter un insurgé et son pion principal digne de ce nom, parés à presque tous les dangers. Mais il vous manque l’aide d’autres pions, que vous invoquerez à une stèle d’invocation de pions ou que vous rencontrerez durant votre aventure.
Premier conseil, pensez toujours à changer vos pions d’assistance afin qu’ils soient toujours à votre niveau (ou presque), puisqu’ils ne gagnent pas de niveaux en même temps que vous. De mon côté, je change mes deux pions d’assistance tous les 10 niveaux environ.
Second conseil, jetez un œil aux pions que vous rencontrerez lors de vos pérégrinations, ils s’avèrent parfois vraiment (VRAIMENT) très très forts.
Dernier conseil : choisissez vos pions d’assistance pour leur classe afin qu’ils soient complémentaires à la fois avec vous mais aussi votre pion principal. Par exemple, dans un duo guerrier/mage, un pion archer et un autre guerrier est une excellente idée. Ou alors 2 autres guerriers ou 2 voleurs et ainsi de suite. Je vous conseille tout de même de toujours avoir au minimum 1 mage et un archer dans votre groupe afin d’être en permanence près au moindre pépin.
Je finirais par l’une des composantes les plus importante du jeu, c’est bel et bien le système d’inventaire.
Pensez à toujours optimiser votre propre inventaire en combinant en permanence vos matériaux, cela réduira drastiquement votre charge. En effet, comme dans d’autres RPG du genre (au hasard Skyrim, Fallout, Starfield, etc), votre inventaire est limité à un certain poids. S’il se veut moins punitif que dans les jeux cités, être trop lourd vous causera malgré tout quelques désagréments lors de vos déplacements. Pensez donc à confier à votre PION PRINCIPAL (c’est important) les denrées les plus importantes si votre charge se fait lourde. Par exemple, les équipements dont vous ne vous servez pas mais que vous venez de looter peuvent très bien lui être confiés sans souci. Pareil pour les matériaux rares. Pensez à revenir dans une auberge ou dans votre chez vous pour vous vider de tous vos encombrants.
Lors de vos folles aventures, vous tomberez forcément sur des scarabées en or, vous attendant sur les arbres ou au sol. Pensez à les ramasser, ils vous seront d’une aide cruciale. Tout seul, un scarabée ne sert à rien, puisqu’il augmente de 0.15 votre charge maximum. Mais vous vous doutez bien qu’au fur et à mesure de leur consommation, vous augmenterez significativement votre charge max.
Un mot sur la peste draconique. Lors de vos multiples invocations de pions, vous entendrez souvent les pions parlant entre eux d’une maladie qui les concerne : la peste draconique. Si comme moi, vous devez y faire face, voici mes conseils pour éviter ce COVID des temps ancestraux. Pour commencer, sachez que la première fois que vous invoquerez un pion malade de la peste, un message du jeu vous sera délivré, vous expliquant les tenants et aboutissants. Sachez néanmoins que cette fameuse peste peut littéralement vous ruiner votre partie. En effet, le (ou les) pion atteint de cette maladie peut devenir hors de contrôle et profiter d’une nuit de sommeil pour tuer l’intégralité d’un village, les PNJ utiles à l’histoire principale au passage. Il vous faudra donc être observateur et attentif aux premiers signes. Si le ou les pions se mettent à fracasser des caisses, jarres et autres éléments destructibles, alors il est malade. De plus, pour être sûr, tout porteur de la peste aura les yeux rouges. Pour se défaire d’une telle situation, vous pourrez vous débarrasser des pions en les renvoyant. Mais si c’est votre pion principal, il faudra alors le tuer (en le jetant du haut d’une falaise par exemple) afin de le ré-invoquer dans la pierre de faille par la suite.
Enfin, le dernier conseil que j’ai à vous dire, c’est que la seule denrée que vous devez porter sur vous, ce sont les potions de salubrité (combinable avec une théraplante et un fruit quelconque). Très facile à faire, elles vous seront d’une aide inestimable en combat !
J’espère que ces quelques paragraphes vous seront utiles pour bien démarrer dans Dragon’s Dogma II si toutefois vous n’aviez pas fait le premier épisode en 2012 ou Dark Arisen sorti plus tard. Si globalement il peut s’appréhender de la même manière que les jeux Bethesda, par exemple, il se dote de quelques particularités qui peuvent vite vous dépasser et vous mettre dans la panade. Quoi qu’il en soit, je vous souhaite bon jeu et bon courage dans ce deuxième dogme du dragon!