Le mois dernier, le thème du Top Five Game Addict d’Alex nous a permis de pousser nos petits coups de gueule sur le jeu vidéo de cette génération. Au tour maintenant de mentionner nos coups de cœur. Malgré ses défauts, après tout ce temps, nous sommes toujours là, fidèles au poste, manette en main, prêts à découvrir de nouvelles expériences de jeu. Le jeu vidéo à changé, que ce soit en terme de gameplay, graphiquement, et même nos machines ont subis des modifications, elles sont devenues plus polyvalentes. Le changement, c’est maintenant!

Ce thème peut amener à plusieurs domaines de réflexion, c’est là qu’est toute sa difficulté mais afin de le lier directement au précédent, mon top cinq se concentrera de nouveau sur le contenu des jeux en général. Sans plus attendre, voici le classement de ce que je préfére dans le jeu vidéo actuel.

5. Des jeux PC qui débarquent sur consoles

Bien que j’ai eu la chance de posséder des machines de guerre pour jouer sur PC, je suis toujours restée fidèle à la console, ce qui m’a fait passer à côté de beaucoup de jeux que je considère propres au PC et sur lesquels je n’aurais jamais pensé pouvoir mettre mes mains sur consoles. Je parle par exemple de jeux comme Diablo III, ou très récemment l’excellent Divinity: Original Sin.

Parce que je sais que vous aimez mes petites anecdotes (ou pas), en voici une. 15 mai 2012, jour de sortie du très attendu nouveau Diablo, une possible rupture est à prévoir (en boîte bien évidemment), faîblesse quand tu nous tient, je me laisse tenter. Le précieux est à moi. Installation. C’est parti mon kiki, go buter du démon. Roi squelette éliminé. Et… Voilà où je me suis arrêtée. C’est pas la volonté de continuer qui manquait, mais j’avais encore trop de jeux sur console à finir. 19 août 2014, sortie de Diablo III en Ultimate Evil Edition (jeu de base + DLC Reaper Of Souls) sur nouvelle génération. Et c’est parti pour 15 jours de geekage intensif. Jeu terminé avec chaque classe, toutes ont atteint le niveau 70. Bon, ok, j’avoue la coop locale avec monsieur, ça a joué en terme de kiffe à l’état pur. Quelques lignes pour exprimer à quel point son arrivée sur consoles m’a réjouit au plus haut point.

Bon, revenons à nos moutons. Donc Diablo, Divinity, nous avons même la chance de pouvoir mettre nos petites mains sur un excellent MMO PC, j’ai nommé Final Fantasy XIV A Realm Reborn. Ce sont des jeux qui ont été faits pour jouer au clavier/souris et pourtant les développeurs ont fait un très bon travail pour les rendre jouables à la manette. De plus, sur consoles nous avons droit au même suivi concernant les mises à jour et le contenu que sur ordinateur, bien qu’un peu plus tardif mais tout aussi efficace.

C’est principalement en 2016 qu’un bon nombre de ces jeux verront le jour sur nos modestes machines: Ark, Overwatch (actuellement en phase bêta sur PC), DayZ, H1Z1 (aux dernières nouvelles), et je pense que j’en oublie. En tout cas, voir ces jeux débarquer sur consoles me remplit de joie. Peut-être qu’un jour mon rêve de voir StarCraft II et The Old Republic débarquer sur cette génération devriendra réalité. Franchement, je pense que ça restera dans le domaine du rêve, sait-on jamais.

4. Un partage constant de son expérience de jeu

Streaming, captures d’écran, logiciels de montages, vidéos directement « uploadables » depuis nos consoles. Aujourd’hui, tout est fait pour pouvoir partager nos expériences de jeux. Faire découvrir un easter egg, garder ses plus belles prouesses en multijoueurs, ou tout simplement partager la découverte d’un jeu en live, de nos jours tous les joueurs utilisent ces différentes fonctions pour illustrer son expérience de jeu. D’ailleurs, même les développeurs s’en servent. Vous rencontrez des bugs, vous souhaitez qu’une mise à jour sorte? Fournissez quelques images pour montrer quel est le souci et l’équipe en charge de faire le suivi s’occupe du reste. Je vous l’accorde c’est plutôt idéaliste, mais le plus souvent c’est éfficace.

En ce qui me concerne, les screenshots et les vidéos oui, les streams en revanche je suis plutôt « contre ». Non pardon, je suis contre certains streameurs, qui utilisent cette fonction à des fins lucratives et qui répondent par un simple « c’est de la merde » quand on leur demande leur avis. Comment tuer un jeu en une leçon. Et beaucoup de « viewers » ne font pas la part des choses entre un stream et le jeu en lui-même: graphiquement ce n’est jamais à l’avantage du jeu, concernant le gameplay, rien n’exclut qu’on peut tomber sur un joueur qui donne l’impression de tenir la manette avec ses pieds. Je crois que je m’écarte un peu du sujet, au temps pour moi.

Que ce soit pour vanter les mérites d’un jeu, ou mettre en avant ses défauts, en tant que blogueuse, ces fonctionnalités qui s’offrent à moi sont un excellent moyen d’illustrer des arguments ou tout simplement de personnaliser un article à l’image que je souhaite.

3. Des terrains de jeu impressionnants

Dans le TFGA précédent, j’ai passé mon petit coup de gueule sur les jeux en « open-world » et leurs bugs inévitables. Chouette, ce mois-ci je vais pouvoir exprimer à quel point je les aime!

Grâce à la puissance grandissante de nos plateformes de jeux, la bibliothèque de mondes ouverts ne cesse d’augmenter. Le premier avantage que je peux trouver à ce type de jeux, c’est leur durée de vie en terme de scénario. Pouvant aller d’une quinzaine d’heures pour les « plus court » jusqu’à 30 voir 40 heures pour d’autres, je pense notamment à The Witcher 3 (et encore je suis persuadée d’être loin du compte) ou plus récemment Fallout 4, ce sont, pour moi, les jeux les plus rentables aux vues des prix de ventes. Ajoutez à cela les nombreuses quêtes annexes, pouvant parfois être barbantes et inutiles, mais n’enlevons pas à César ce qui est à César, c’est un petit plus pour notre plus grand plaisir, surtout quand on apprécie particulièrement un jeu.

Bien évidemment, gros point fort de ces jeux, l’exploration d’une carte immense et variée en terme de paysages. Que ce soit dans Assassin’s Creed oú chaque quartier à sa propre identité, dans The Witcher 3 oú les points de vues sont de toute beauté ou même dans Fallout dans lequel le thème post apocalyptique est merveilleusement bien représenté, la diversité des zones est un réel plaisir à explorer.

Et histoire de me contredire (sinon ce serait pas drôle), même si les mondes ouverts sont bourrés de bugs (hors bugs bloquants), quand le jeu est bon, très bon, ou même exceptionnel, il est plutôt très facile de les ignorer et de continuer à l’apprécier. Récemment, c’est Assassin’s Creed Syndicate et Fallout 4 qui me l’ont appris.

2. L’immersion

La première qualité qu’il me faut dans un jeu vidéo, c’est l’immersion. Celle-ci peut se traduire par différents facteurs en fonction des joueurs. Elle peut passer par les graphismes, toujours plus détaillés, l’ambiance qui peut être gérée par une formidable bande son, un gameplay intuitif, ou encore par un scénario accrocheur et intriguant.

En ce qui me concerne, l’immersion la plus complète est composée du combo scénario, gameplay, ambiance. Ajoutez-y une pointe de graphismes à vous décalquer la rétine et le tour est joué. Un jeu bien fait en somme. Pour être plus précise, mon genre de jeux à moi c’est le jeu « film intéractif ». Heavy Rain, Beyond Two Souls, The Order 1886, Until Dawn. À chaque sortie de ces jeux c’est un véritable coup de cœur! The Order est très différent des 3 autres jeux précédemment mentionnés, son scénario est très linéaire bien que très intriguant. En revanche, Quantic Dream et Supermassive Games maîtrisent parfaitement le domaine des scénarios à choix. En plus d’être de réelles claques graphiques et scénaristiques, ces jeux ont une certaine rejouabilité. Si on est un tant soit peu curieux on voudra toujours savoir comment ça se passe en faisant d’autres choix.

Ce qui est sûr c’est que les jeux dits « à QTE » font bien souvent le bonheur des joueurs accros aux bons scénarios. Vivement Detroit le prochain Quantic Dream!

1. Des développeurs qui refusent de rentrer dans la bergerie

De nos jours, les jeux sont bien souvent accompagnés de plusieurs DLC et de leur Season Pass et que l’on soit pour ou contre n’engage que soi. Cependant, certains développeurs ont choisi de ne pas suivre le mouvement en ce qui concerne le contenu supplémentaire qu’ils ajoutent à leurs œuvres. Et ça, ben ça fait bien plaisir!

Tout d’abord, parlons de Rockstar et leur dernier bébé, GTA V. Jusqu’à présent le contenu ajouté au monde ouvert Online est entièrement gratuit et téléchargeable par le biais de mises à jour. Nouveaux véhicules, nouvelles armes, nouveaux vêtements, mais surtout nouveaux modes de jeu, dont les très attendus braquages disponibles depuis le mois de mars. Un bel éventail de nouveautés obtenable gratuitement.

Deuxième exemple, ce coup-ci du côté d’Electronic Arts et du très récent Need For Speed. Pour l’instant, la promesse faite aux joueurs est de déployer du contenu supplémentaire de nouveau par le biais de mises à jour gratuites. Aucun Season Pass, pas de contenus payants ni de micro transactions. Pour le moment, chose promise chose dûe, la première mise à jour attendue avec impatience apportera les kits de néons (et un petit réglage nécessaire de l’IA, entre autres nouveautés). Pour l’instant, un gros bravo au studio Ghost!

Le point d’honneur revient à CD Projekt Red et à leur troisième volet des aventures de Geralt de Riv le sorceleur. Palme d’or du plus beau message de remerciements envers les joueurs, Grammy Award des plus nombreux DLC gratuits, et enfin Oscar du DLC au prix de 9,99€ pour une quinzaine d’heures de jeu en plus (d’après les quelques tests que j’ai lu). Personnellement, ce genre d’attention est plus qu’appréciable. Les développeurs ont tendances à nous faire payer des fortunes pour quelques cartes multijoueurs, ou quelques missions supplémentaires (dans la majorité des cas). Pour moi, le studio polonais sort vraiment du lot, et mérite tout de même qu’on les montre un peu du doigt pour espérer qu’il devienne un exemple à suivre.

Une édition simple chez CD Projekt Red

Ce TFGA m’a permis d’exprimer le trop plein d’amour et de positivité qui sommeillaient en moi. Le principal est que l’on continue d’aimer jouer, que malgré les défauts qu’on peut trouver aux jeux, cela reste un vrai bonheur d’empoigner sa manette et de les apprécier. Encore une fois, merci à Alexandre pour le thème de ce mois-ci, qui m’a permis de bien me creuser les méninges (quoi que pas tant que ça, j’étais très inspirée).