Comme promis, je me met sérieusement à étoffer le contenu du blog avec mes lectures du moment (évidemment toujours dans le thème du jeu vidéo, sinon c’est pas drôle). Alors que je viens tout juste de finir Persona 5 Royal, je n’en ai pour autant pas encore eu ma dose de la licence. C’est pourquoi j’ai décidé, en parallèle de la lecture de l’adaptation manga de P5, de découvrir Persona 3 grâce à ce format (faute d’avoir le jeu).

  • Editeur: Mana Books
  • Auteur: Shuji Sogabe
  • Date de sortie: 21/03/2019
  • Prix: 7€90
  • Série toujours en cours

Synopsis

Dix ans après la mort de ses parents, Minato Arisato retourne dans la ville de son enfance, où il intègre le lycée Gekkoukan. A son arrivée, il est témoin d’étranges phénomènes… Il va s’apercevoir que les occupants du dortoir auquel on l’a assigné n’ont rien d’ordinaire! Et quand sonne la 25e heure, l’heure des ombres, des créatures effrayantes rôdent… mais seuls quelques élus en ont conscience.

Source: extrait gratuit disponible sur mana-books.com

Mon avis

Ce premier tome pose les bases de Persona 3: l’arrivée d’Arisato à Gekkoukan, sa rencontre avec les autres personnages, son affiliation à son dortoir, et la découverte de son pouvoir hors du commun. Pour autant, il ne manque pas de garder un certain mystère quant au fond du jeu PS2, il ne s’attarde pas sur la 25e heure, l’heure des ombres, l’histoire des personnages n’y est encore que très peu présente, notamment celle d’Arisato, et il ne dévoile que très brièvement les Persona. Evidemment nous sommes loin des Phantom Thieves de Persona 5, mais on peut ainsi découvrir une autre formule Persona, de nouveaux enjeux, en somme, Persona 3 dévoile l’immensité du potentiel de l’univers.

Quoi qu’il en soit, ce premier tome donne l’eau à la bouche. Outre le fait de découvrir une nouvelle histoire de la saga et de nouveaux personnages, on y trouve l’avantage de la découvrir entièrement traduite (contrairement au jeu), dans une adaptation qui semble parfaite pour les fans comme pour les néophytes (comme moi) de cet épisode.

Côté graphique, l’ensemble semble très cohérent par rapport au jeu (à l’image de l’adaptation de Persona 5), le dessin mêle détails et simplicité, et le résultat est très agréable à suivre. On regrette néanmoins que les scènes d’actions soient finalement peu explicites. On visualise mal l’action en cours, on finit par tourner les pages sans véritablement comprendre ce qui se passe devant nos yeux, en attendant que les prochains échanges entre les personnages nous remettent sur les rails.

Source: extrait gratuit disponible sur mana-books.com

Au fil des pages, cette adaptation dévoile une certaine touche humoristique, tant dans les dialogues entre les personnages que du mangaka lui-même, le temps de quelques pages, en fin de tome.

Outre le fait que j’adore l’univers et que je souhaite étoffer mes connaissances sur la licence, un des principaux points forts, pour moi, de cette adaptation est qu’elle est courte: 11 tomes. Le neuvième volume est attendu pour le 27 août prochain. Quoi qu’il en soit, rendez-vous prochainement pour un nouvel article Lecture Geek pour le tome 2.

Alors que je commence à connaître Persona 5 sur le bout des doigts, il est toujours un peu difficile de s’imaginer une autre histoire avec de nouveaux personnages. Malgré tout, cette adaptation de Persona 3 semble parfaitement se fondre dans le format manga papier, et on s’adonne vite au jeu de la découverte et aux questions qui en découlent. Sans trop en dire d’emblée, il en dit assez pour donner envie de continuer cette nouvelle aventure dans l’univers Persona.