Après 10 ans d’attente, c’est la dernière ligne droite avant la sortie officielle de Final Fantasy XV et quoi de mieux pour se mettre dans l’ambiance que de regarder Kingsglaive, le long métrage dédié à l’univers de la dernière progéniture de Square Enix. Oui, je vous l’accorde, j’ai énormément de retard par sa rapport à sa diffusion initiale. Ce qui est sûr, c’est que je ne peux pas me permettre de passer à côté de l’écriture d’un article le concernant tellement il y en a à dire.
A quelques jours de la sortie de Final Fantasy XV j’ai laissé ma faiblesse l’emporter, et accroître mon impatience. J’en suis encore toute retournée, 24h après visionnage.
Qu’est ce que Kingsglaive?
Ce film entièrement réalisé en images de synthèse est en fait un prélude au jeu-vidéo, il explique les avenants et les aboutissants de ce qui nous attendra le 29 novembre. Nous y rencontrons divers personnages, certains que nous avons déjà aperçus, d’autres que nous découvrons pour la toute première fois.
La guerre fait rage depuis plusieurs années, opposant la citadelle d’Insomnia et l’empire de Niflheim. L’avenir du monde est donc entre les mains de Regis, roi et père dévoué, qui tentera le tout pour le tout pour sauver son peuple. La situation devenant critique, il crée les Kingsglaive, une poignée d’hommes, prêts à donner leur vie pour le royaume. Leur particularité, c’est le roi lui-même qui met ses pouvoirs à leur disposition pour venir à bout de la menace impériale.
Et pour mettre fin à cet interminable combat, quoi de mieux que d’unir en mariage les deux héritiers de chaque camp? Et si, finalement, tout n’était dû qu’au désir de possédé un seul objet capable de vous conférer pouvoir et puissance?
Durant 2h, nous suivons Nyx, surnommé « le héros », guidé par sa dévotion et son courage. Tout du long, nous aurons l’occasion de rencontrer divers autres personnages, tous plus attachants les uns que les autres. On en vient très vite à espérer tous les revoir dans le jeu. En tout cas, n’espérez pas voir un certain Noctis, son histoire nous sera comptée exclusivement dans le jeu.
Une réalisation extraordinaire
Kingslaive est à l’image de ce que nous ont habitué les jeux de la licence Final Fantasy. D’une beauté déroutante, on croirait un film en images « réelles ». Les détails sont bluffants, des traits de visages, aux cheveux, en passant par les petits défauts de la peau.
Square Enix n’en est pas à son coup d’essai en terme de long-métrage dédié à sa licence. Il y a plus d’une décennie maintenant, ils avaient déjà époustouflé avec Final Fantasy VII Advent Children. En 2016, la technologie a évolué et leur savoir-faire également, c’est incontestable. Kingsglaive est un exceptionnel prélude dont le scénario et sa mise en scène vous pose et annonce un Final Fantasy XV des plus majestueux.
En ce qui me concerne, ce film m’a littéralement envoûtée, scotchée, captivée. Je pensais que mon impatience en était à son maximum, je me suis rendue compte que non, loin de là.
Une VF étonnante
Alors que beaucoup ont certainement regardé Kingsglaive en VOSTFR ou en version anglaise sous-titrée, je suis restée fidèle à moi-même et l’ai visionné en version française (oui, oui, je te vois là-bas, qui me montre du doigt).
Au passage, les adeptes de voix anglophones ont certainement su reconnaître certains doublages. En effet, les producteurs n’y ont pas été avec le dos de la cuillère, en mettant au casting des personnalités comme Aaron Paul (célèbre pour avoir incarné Jesse Pinkman dans la série Breaking Bad), Lena Headey, l’incontournable Cersei Lannister de Game of Thrones ou encore Sean Bean dont la filmographie n’est plus à présenter.
Bref, sans dire que je ne m’attendais à rien d’exceptionnel en terme de voix françaises, Square Enix m’a de nouveau mise sur l’arrière train. Et c’est rassurant pour le jeu (oui, parce que je précise, que je n’ai pas regardé de vidéo de gameplay de Final Fantasy XV depuis…longtemps). Pour la première fois dans l’histoire de Final Fantasy, le jeu aura droit à son doublage français. Et le film est la preuve que pour une première, le résultat est là. D’une cohérence étonnante avec le motion-capture, les doubleurs français ont effectué un travail énorme.
D’ailleurs, il faut bien le souligner, la bande-son dans sa totalité est énormissime. De la musique en passant par les effets sonores, montrent encore une fois que Square Enix y a mis toutes ses tripes et toute son âme.
Une belle réussite
Tout ça pour dire que les deux heures que j’ai passé à regarder, que dis-je, dévorer Kingsglaive ont été plus qu’intenses et me font d’autant plus avoir confiance en le résultat final de Final Fantasy XV. Je dirai même que le visionnage de ce prélude est obligatoire avant de mettre ses petites mains sur le jeu. Vous êtes sceptiques? Regardez et jugez par vous-mêmes. En tout cas, prochaine étape, Brotherhood – Final Fantasy XV, la série dédié au titre.