Bonjour à tous. On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel avis VR. Cette fois-ci nous nous intéresserons au titre RIGS: Mechanized Combat League signé Guerilla Cambridge à l’origine de Killzone Mercenary sorti exclusivement sur PS Vita. Merci encore à PlayStation France pour leur soutien au blog, qui me permet de vous donner un peu de lecture à faire pour vos longues soirées d’hiver.

C’est une première pour le studio, que ce soit en terme d’expérience (un peu logique cela dit) et de concept. Posons le décor: vous pilotez un mécha, armé jusqu’aux dents, et participez à une ligue sportive de combats acharnés. Disponible au lancement du PlayStation VR le 13 octobre dernier, les développeurs ont eu une idée prometteuse qui fait ressortir la compétitivité qui est en chacun de nous. Je ne vais pas vous le cacher, le logo de Guerilla au lancement du jeu ne m’a pas une seule fois inquiété mais tout de même sont-ils à la hauteur aux commandes d’un jeu en réalité virtuelle?

Je ne le répéterai jamais assez mais je me vois encore une fois dans l’impossibilité de vous fournir des captures d’écran dignes de ce nom, et en particulier pour ce titre puisqu’elles sont en rond sur fond noir, bref c’est affreux à regarder, tout le contraire du jeu.

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Sans plus attendre, immergeons nous dans le vif du sujet. Ci-dessus, un RIGS. Il y en a de différentes sortes, des plus simples aux plus plus optimisés. Autrement dit, vous avez un large choix de montures en fonction de votre style de jeu et votre agressivité sportive. Au total, vous pourrez piloter pas moins de 24 RIGS, faire son choix en devient presque un défi pour trouver celui qui nous correspond le mieux.

Combativité et compétitivité sont les maîtres mots de cette licence. Bien qu’elle vous propose un mode hors ligne, vous permettant de participer à des matchs contre une IA plutôt agressive, le mode multijoueurs en revanche vous demandera un peu plus d’entrainement et de maîtrise de votre « titan ».

Intéressons nous premièrement à la jouabilité. Les développeurs ont eu la sagesse de proposer plusieurs types de gameplay pour nous mener à la victoire. Le choix n’appartient encore qu’à votre corps et votre facilité d’adaptation au casque de réalité virtuelle. D’un côté vous avez le gameplay du FPS type, avancer avec le joystick gauche et le contrôle de la caméra avec le droit. De l’autre, un gameplay plus adapté à la VR, on avance toujours de la même façon mais la visée est contrôlée par les mouvements de notre tête. Si je n’avais qu’un seul conseil à donner là dessus, c’est essayez. En ce qui me concerne, les gameplay FPS types me retournent la tête une fois le casque sur la tête, la 2D et la VR ne se jouent absolument pas de la même façon, seul votre corps fera le choix pour vous. Il vous faudra tout de même quelques sessions de jeu avant de vous habituer réellement au gameplay et espérer rallonger votre temps de jeu. Il est important de souligner que l’impression de vitesse est étonnante, presque déroutante tant elle est réaliste, c’est ce qui peut donc causer quelques désagréments au début. Petite précision, les non possesseurs de Moves y trouveront leur compte, le titre n’est jouable qu’à la Dualshock 4, quelque part la jouabilité ne se serait pas prêtée au style du jeu.

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Passons maintenant au contenu. Qu’est ce qui nous est proposé? Vous l’aurez certainement deviné, RIGS n’est pas un jeu à scénario mais plutôt un bon gros défouloir à connotation sportive. Plusieurs modes, 3 très exactement, nous sont donc proposés pour jouir pleinement de son potentiel immersif. Le premier, le Team Takedown. Pour les anglophones, ça coule de source. C’est sans équivoque, un match à mort par équipe. Le but est d’éliminer le plus d’adversaires possibles, faisant grimper votre score pour gagner le match. Ensuite, le mode Endzone plaira aux amateurs de football américain. Pour gagner, il faudra marquer (un takedown). Attention aux adversaires redoutables lourdement armés. Le troisième et dernier mode que l’on pourra découvrir est le Power Slam, un tant soit peu plus technique. Encore une fois le but est simple, il suffit de marquer des paniers, comme au Basketball, à la petite différence que le ballon, c’est vous. Vos méchas doivent entrer en surcharge et vous devrez vous jeter dans un panier de basket géant pour marquer et espérer remporter la victoire.

Mine de rien il y a de quoi faire pour prendre son pied. En solo contre l’IA ou en ligne contre des joueurs, le titre brille par son incroyable jouabilité et son potentiel tactique, il ne suffit pas juste de foncer dans le tas.

Graphiquement, le titre de Guerrilla Games n’a absolument pas à rougir. Alors que certains jeux VR peuvent avoir certains défauts visuels, RIGS, lui, est incroyable. On félicitera sa netteté et la diversité des décors de ses arènes. Notez qu’il fait partie des jeux mis à jour pour la PS4 Pro, je ne me suis donc pas gênée pour voir ce que pouvait lui apporter la nouvelle machine du constructeur nippon. Pour être honnête, pas grand chose. Il est un peu plus net, un peu moins aliasé. Le titre a d’emblée été formidablement développé.

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Je me rend compte, à l’écriture de cet avis, que je n’ai pas grand chose à reprocher à RIGS Mechanized Combar League. Beau, jouable, immersif (heureusement, pour de la VR ce serait dommage), j’ai été agréablement surprise par la qualité globale du titre. Les développeurs du studio Guerilla ont un talent monstre et tout ce qu’ils touchent se transforme en une mémorable expérience. Ici, ils ont remarquablement allier réalité virtuelle et compétitivité. Leurs premiers pas dans la VR est a marqué au fer rouge. On reprochera peut-être un contenu un peu maigre, mais qui va s’étoffer petit à petit grâce à de nouvelles mises à jour. La première est d’ores et déjà prévue pour décembre. Pour plus d’informations, rendez-vous sur vos sites spécialisés habituels.

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