Communément appelé Toulouse Game Show, le TGS s’est décliné en plusieurs conventions à travers l’Occitanie qui sont devenus des événements majeurs au cours de l’année. En fin d’année, c’est celui de Toulouse qui accueille plusieurs dizaines de milliers de visiteurs pour fêter la pop culture. Mais cette année n’était pas comme les autres: le TGS de Toulouse en Haute Garonne, qui a eu lieu les 26 et 27 novembre, fêtait sa quinzième édition. On pouvait donc s’attendre à ce que les petits plats soient mis dans les grands pour festoyer cela dignement.

C’est pour moi la deuxième année que je vais à cette convention, et cette année j’ai eu l’immense honneur d’avoir été accréditée (pour la toute première fois en qualité de blogueuse) pour couvrir l’événement et vous en proposer un retour. Malheureusement, faute d’organisation de ma part je n’ai pu faire tout ce que j’aurai souhaité mais peut-être aurai-je d’autres occasions pour vous proposer du contenu inédit.

Le TGS c’est quoi? Cette convention est dédiée à toute la pop culture en général. Mangas, animes, cinéma, mais aussi jeux vidéo et cosplay. Depuis 2021, première année où j’ai sillonné les allées de cette convention, il se déroule au MEETT, parc des expositions d’Aussonne. Il propose diverses activités telles que conférences, séances de dédicaces, photos, tournois, sans oublier les défilés et concours de cosplay.

Comment s’est déroulé ce TGS pour moi?

En qualité de blogueuse spécialisée jeux vidéo, j’ai tenté au mieux de parcourir tout ce qui était proposé dans ce domaine. Mais pas que. Je vous le disais plus haut, cette année marquait un bel anniversaire pour cette convention qui n’a pas lésiné sur les moyens pour nous proposer une liste d’invités assez impressionnante. Au programme, des invités de prestige tels que BigFlo et Oli, célèbres rappeurs toulousains, Stéphane Excoffier, comédienne de doublage que l’on connait pour sa voix de Luffy dans One Piece, Emmanuel Curtil, comédien de doublage de Jim Carrey, Ben Stiller et Simba du Roi Lion (entre autres), Alexis Tomassian, voix française de Martin Mystère ou encore de Light dans l’anime Death Note, Gilbert Lévy, voix de Tortue Géniale dans Dragon Ball Super, Marcus, que l’on ne présente plus dans la sphère du jeu vidéo, Dina, notre danseuse professionnelle sur Just Dance, les Youtubers Exserv et Alt236, mais aussi Kevin Choteau et Olivier Ponsonnet, respectivement Game Director et directeur artistique chez Asobo Studio pour A Plague Tale Innocence et Requiem, Frederick Raynal, créateur de la série de jeux vidéo Alone In The Dark et Nicolas Gabion, le Seigneur Bohort dans Kaamelott, était également présent uniquement le dimanche. Mais la liste est encore longue. Car si la scène française est clairement mise en avant, la convention de la ville rose a l’honneur d’inviter des artistes internationaux. L’année dernière avait été marquée par la présence de Tom Felton, acteur que l’on connait pour son rôle de Drago Malfoy dans la saga Harry Potter au cinéma. Mais cette année fut aussi impressionnante: en effet, cette année a été marquée par la présence de Don Rosa, dessinateur de Picsou, Jordan Mechner, auteur, scénariste mais également créateur de Prince of Persia (pour ne citer que lui), Takaya Imamura, qui présentait son manga Omega 6 aux éditions Omaké Books, mais que l’on connait également pour ses talents de character designer sur Star Fox ou encore The Legend of Zelda Majora’s Mask, Clive Standen, pour son rôle de Rollo Lothbrok dans la série Vikings, Milly Alcock que nous avons découvert dans la série House of The Dragon pour son rôle de Rhaenyra Targaryen, Julie Benz (Darla dans Buffy contre les Vampires, Rita la femme de Dexter, Amanda Rosewater dans Defiance), Mark Sheppard, principalement connu pour avoir été le roi des Enfers, Crowley, dans la série Supernatural, sans oublier Matsuhiro Arita, dessinateur sur Final Fantasy et Berserk, et l’homme à l’origine de LA carte Pokémon Dracaufeu et Hiro Mashima, créateur des mangas Fairy Tail et Eden’s Zero, qui, malgré son absence, a tenu une visioconférence.

Si j’ai eu la chance de pouvoir approcher d’assez prêt tous ces artistes pour les prendre en photo, je n’ai pas eu la chance de pouvoir échanger avec eux, tant leur planning et leurs obligations étaient déjà bien remplis.

Et bien que je sois blogueuse, je suis avant tout passionnée, je me suis donc perdue dans les nombreuses files d’attentes pour tenter de repartir avec des photos et dédicaces des personnes que j’admire. Ainsi, j’ai eu l’incroyable chance de pouvoir échanger avec le Youtuber Exserv et ses acolytes de chez Asobo présents sur le stand de la maison d’édition Third Editions pour promouvoir la sortie simultanée le 21 octobre dernier de A Plague Tale Requiem ainsi que le livre making-of The Heart of A Plague Tale. Des échanges que je n’oublierai pas de si tôt tant j’ai été happée par leur gentillesse et leur humilité (non, je n’ai aucune info exclusive à vous dévoiler). J’ai également pu longuement parler avec Clément Drapeau, auteur de Au Delà des Murs de l’Attaque des Titans (chez le même éditeur), d’une incroyable gentillesse et d’une passion incommensurable.



Mais en tant que « fan » de One Piece, je me devais également de tenter de repartir avec une dédicace de Stéphane Excoffier. Malheureusement, je suis repartie bredouille, tant elle était demandée par ses fans et par les nombreux médias présents pour l’interviewer. Après 2h d’attente, on nous a demandé de quitter la file et revenir à son retour vers 14h. Si ces obligations d’artiste ne sont absolument pas discutables, l’organisation a malheureusement fait défaut. En effet, la file d’attente n’a pas été coupée, permettant donc aux visiteurs de s’y mettre et le temps n’a pas été assez mesuré pour éviter les nombreuses déceptions. Voyant le monde s’accumuler l’après-midi et le dimanche, je me suis résignée à ne pas la rencontrer cette année. Mais j’en suis ressortie malgré tout pleine de souvenirs tant elle nous a régalé avec sa voix de Luffy.

Fort heureusement, l’organisation fut un poil mieux gérée le lendemain pour Nicolas Gabion. Eternel Seigneur Bohort dans la série et le film d’Alexandre Astier Kaamelott, la demande de dédicace et de photos étaient là encore particulièrement abondantes. Même topo, une longue attente avant qu’on nous dise que la séance du matin est terminée et qu’il faut revenir à son retour l’après-midi bien que cette fois-ci la file ait été coupée, mais malheureusement pas à temps. Mais le jeune homme du staff, nous demande nos prénoms et les note sur un bout de papier, nous les confie, et nous dis de revenir pour qu’il nous place dans la file d’à côté nommée « coupe file VIP ». Cette file est dédiée, comme son nom l’indique aux VIP. Non, pas de very important people à proprement parlé, ce n’est qu’un pass spécial payant disponible dans la billetterie, un pass qui fait bien évidemment débat quant à ceux qui ont plus de moyens que d’autres mais je n’y prendrai pas part ici, ce n’est absolument pas le but. Quoi qu’il en soit, ce petit bout de papier griffonné a permis aux quelques visiteurs qui avaient du partir plus tôt de repartir le sourire aux lèvres après ces quelques instants à ses côtés. Bon, toutes ces heures d’attentes m’ont fait finalement louper toutes les conférences auxquelles je voulais assister.

Mais le TGS c’est également plusieurs halls et allées de commerçants et artistes. Autant vous dire d’éviter de prendre la carte bleue si vous ne voulez pas trop la faire chauffer. Des dizaines de stand alignés de posters, figurines, livres, mangas, DVD, mais également de créations originales sont présents pour vous faire craquer. Un peu trop d’ailleurs à mon goût. En effet, cela fait finalement beaucoup d’ombre au reste du salon, on y passe des heures et des heures à tenter de se frayer un chemin et cachant les associations présentes.

Car le TGS est également là pour vous faire découvrir les métiers de la pop culture et les activités qui peuvent y être liées. Dessin, arts martiaux, cosplay, développement, nombreuses sont ces associations de passionnés qui sont là pour nous faire découvrir cette sphère sous un autre angle. Mais l’affluence et nos yeux qui se fixent sur un produit dérivé, nous font finalement passer notre chemin sans prendre le temps de nous y intéresser.

Partons du « côté » jeu vidéo. En effet, ce n’est finalement qu’un seul hall qui lui est dédié dans lequel étaient à l’honneur beaucoup de tournois animés par de nombreux présentateurs ainsi que du rétro gaming. J’ai pu y croiser en coup de vent, Marcus de la Team Game One, ainsi qu’Alex Goude, mais j’y suis finalement restée peu de temps. En effet, c’est le hall le plus bruyant de la convention. Placé non loin de la scène des concerts, les animateurs qui prennent leur rôle très à cœur (et on ne peut pas leur jeter la pierre), bref, ce hall est un vrai brouhaha pas forcément agréable. J’ai le souvenir d’une année 2021 bien moins dans le bruit constant.

J’ai également pu vadrouiller dans les nombreuses expositions dédiées principalement aux stars du petit et grand écran. Bumbleblee, Jurassic Park, Stargate SG-1, K2000, Harry Potter, Men In Black, quels sont le point commun entre toutes ces licences? Vous l’aurez deviné, c’est bien évidemment leurs véhicules à 4 roues (bon, sauf Stargate, quoi que la porte des étoiles est un moyen de locomotion tout aussi célèbre). De somptueuses répliques de ces bolides qui crèvent l’écran et ont bercé nos enfances et adolescences étaient mises à l’honneur.

Pour les mordus de bande dessinées, c’était également l’occasion de mettre en avant le célèbre oncle Picsou ou encore Saint Seiya, dont la sortie de la BD Time Odyssey publiée le 30 septembre 2022 fut marquée par la présence au salon de ses auteurs et scénaristes, Jérôme Alquié et Arnaud Dollen.

Le TGS a énormément de choses à offrir mais ce qui me donne l’envie d’y aller tous les ans depuis l’année dernière c’est son incroyable ambiance. Une ambiance marquée par la présence de nombreux cosplayers tout aussi talentueux les uns que les autres et mettent en avant les plus grandes licences de la pop culture. Pour le plaisir des yeux, petit florilège de mes plus belles rencontres…

Ce week-end du TGS fut pour moi d’une intensité sans précédent. Des rencontres fabuleuses et des échanges inoubliables sont les maitres mots pour résumer ces 48h, certes éreintantes mais dont le souvenir restera indélébile. J’espère que ce premier retour de convention vous a plu. Le TGS n’est pas un modèle de perfection, je regrette un certain manque d’organisation pour approcher certains artistes, le bruit assourdissant de la partie dédiée aux jeux vidéo, la frustration m’habite du fait d’avoir manqué les nombreuses conférences proposées ou encore une partie « commerçante » légèrement trop omniprésente et pourtant j’en suis repartie des étoiles dans les yeux tant l’ambiance y est fabuleuse. J’espère en tout cas pouvoir vous en rédiger d’autres, afin surtout de me perfectionner dans la couverture de ce genre d’événements.