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[Avis] Observer System Redux (PS5) : le doux mélange de l’horreur et du cyberpunk

marypokegamesland18 août 202118 décembre 2023

Initialement sorti le 15 août 2017 exclusivement en téléchargement sur les store respectifs de la PS4, de la Xbox One et PC, Observer, est une œuvre signée Bloober Team (également connus pour Layers of Fear, Blair Witch et plus récemment The Medium). Il fait un premier retour en février 2019 pour débarquer sur la console hybride de Nintendo, la Switch puis une nouvelle fois le 10 novembre 2020 dans une version améliorée nommée « System Redux » exclusive à la nouvelle génération (et PC). Mais Bloober Team n’en a pas fini avec l’un de ses titres phares pour s’équiper d’une version physique, sortie le 23 juillet dernier, sur PS4, PS5, Xbox One, Series et PC.

Connus pour leur savoir-faire en termes d’ambiances, le studio polonais s’est attelé à nous proposer un univers cyberpunk pour ce thriller psychologique. Observer System Redux, un titre à ne pas manquer sur nouvelle génération? Je vous parle de ce pas de mon expérience.

Cet avis est rédigé à partir d’une version physique commerciale fournie par l’éditeur, Koch Media France, que je remercie une nouvelle fois pour leur confiance. Article garanti sans spoilers écrits ou visuels.

Nous sommes en l’an 2084, dans une Cracovie ravagée par la guerre et les maladies. Nous incarnons Daniel « Dan » Lazarski, sous les traits de feu Rutger Hauer (Blade Runner, Sin City, entre autres), un neuro-enquêteur, plus communément appelé un Observateur, pour la méga corporation Chiron. Tout commence dans sa voiture de fonction, lorsqu’il reçoit un mystérieux appel de son fils, Adam. Poussé par son inéluctable instinct de père, il décide de se rendre sur le lieu de résidence de son fils pour découvrir ce qui se cachait derrière cet appel. Dan découvre dans ce qui semble être l’appartement où il vivait, un corps sans vie et décapité. Celui de son fils? Sa visite se transforme bien vite en enquête criminelle pour découvrir ce qu’il s’est réellement passé dans cet endroit. Confiné dans ce lieu inhospitalier fraichement mis en état d’urgence, notre enquêteur devra faire usage de ses « augmentations » pour mettre en lumière les événements de ces dernières heures.

Si les premiers instants dans l’univers d’Observer ne prennent qu’aux premiers abords une dimension d’enquête policière pure et dure, il se dirige peu à peu vers une œuvre dont le message est nettement plus profond. Inspiré de l’œuvre littéraire d’anticipation de George Orwell, 1984, Observer offre une écriture, une vision et des thèmes qui poussent indéniablement à la réflexion, le contrôle totalitaire, et la surveillance de masse en étant certains parmi tant d’autres.

Quoi qu’il en soit, Observer baigne dans une ambiance scénaristique des plus fortes et s’inscrit sans mal dans la liste des œuvres cyberpunk à ne pas manquer si tant est qu’on soit un peu réceptif à ce type d’univers. En tout et pour tout, le jeu de Bloober Team peut se finir en 5/6 heures en ligne droite. Comptez entre 8 et 10h pour terminer le scénario principal ainsi que ses nombreuses quêtes secondaires, dont 3 exclusives à cette version « Redux », et qu’il ne faut surtout pas ignorer si on veut pousser la partie principale dans ses derniers retranchements.

Mais l’ambiance d’Observer ne s’arrête pas seulement à son scénario et Bloober Team a poussé le vice dans une ambiance visuelle des plus réussies mais pas des moins inquiétantes. Si la technologie « anticipée » par le genre cyberpunk est omniprésente, on est loin de l’ambiance que peut proposer Cyberpunk 2077, pour ne citer que lui, et Observer allie son genre de prédilection avec un aspect horrifique qui lui va à merveille. En résulte une ambiance pesante, angoissante, et pour ma part je dirai même oppressante, jouant sur l’obscurité évidemment, mais sait également jouer des nombreux espaces étroits qu’offre cet immeuble.

Il est d’ailleurs de mise de vous prévenir, au delà du fait de se jouer à la première personne, Observer se dote de nombreux effets visuels relativement agressifs: clignotements, parasites, floutages, ondulations d’image, lumières aux néons, qui peuvent être source de ce qu’on appelle la « motion sickness ». Contre toute attente j’en ai moi-même fait quelques frais dès le début du jeu. Ainsi, je vous conseille de prendre plusieurs facteurs en compte avant de vous lancer comme par exemple votre tolérance aux FPS en général, votre état de fatigue, la chaleur ambiante, peut-être l’éclairage de votre espace de jeu, mais aussi quelques réglages in-game. Pour ma part j’ai réussi à le terminer d’une traite en désactivant le ray-tracing et les mouvements de tête liés à la caméra dans les options.

Une chose est sûre, Bloober Team sont maitres en matière d’immersion et de mise en ambiance dans leurs jeux. Si The Medium en est un exemple parfait, il en était de même pour Blair Witch et Observer confirme la règle et propose une expérience immersive au possible.

A l’état brut, Observer System Redux est somptueux, et ce avec ou sans ray-tracing, et se dote d’une résolution en 4K et d’une fluidité en 60 images par seconde, à vérifier mais il me semble que les 60 FPS sont absents lorsque le ray-tracing est activé.

Qu’est ce qui change avec la version non Redux? Les textures en général ont été améliorées, les quelques personnages que nous rencontreront ont subis un sacré lifting au niveau du visage, certaines animations ont été retravaillées et les effets de lumières ont été sublimés. En somme, cette édition System Redux propose une expérience graphique optimale, quasi méconnaissable pour ceux qui ont joué à la version old-gen.

Du côté du gameplay, Observer se veut être des plus simples. Sans armes au poing, Dan Lazarski n’aura que son « mange-rêves » et ses différents types de visions à disposition pour lever le voile sur le mystère qui règne autour de lui. Tantôt chasseur de preuves, tantôt chassé d’une mystérieuse présence, Observer alterne entre phases de recherches et phases d’exploration, fuite et infiltration pour arriver au fin mot de l’histoire.

Je finirai par faire un court aparté sur le contenu de l’édition physique, distribuée par Koch Media. Loin d’une édition standard commune, cette version « boîte » propose, au prix maximum conseillé de 29,99€, un contenu proche des éditions spéciales habituelles, avec un mini artbook et la bande originale du jeu, dans un fourreau cartonné des plus élégants. Une initiative qu’il faut saluer à un prix raisonnable.

Alors que l’expérience démarrait plutôt mal face à une motion sickness survenue très rapidement, j’ai finalement réussi à assimiler les différents effets d’Observer et aller au bout de ce qu’il avait à me raconter. Doté d’un scénario riche dont le passage obligatoire à une certaine réflexion en est le point culminant, de thèmes aussi forts qu’inquiétants, ce thriller psychologique est devenu incontestablement une œuvre vidéo ludique cyberpunk dystopique immanquable pour les adeptes du genre. Il offre une expérience plutôt courte mais complète dans son discours et ses enjeux, le tout immergé dans une ambiance très largement maitrisée et sans pareil. Mélangeant intelligemment le genre cyberpunk avec une pointe de survival-horror, il est clair qu’Observer ne peut laisser ses joueurs de marbre face à un tel univers. Je maintiens un certain avertissement tout de même face à sa patte artistique, certes réussie, mais qui pourra ne pas convenir à tout le monde.

Les plus

  • Bloober Team, maîtres en matière d’ambiance
  • Un récit dystopique qui pousse à la réflexion
  • Graphiquement somptueux et l’univers cyberpunk maitrisé
  • Un semblant de survival-horror
  • Un gameplay simple mais qui ne manque pas d’efficacité
  • Une édition physique honorable
  • Des améliorations graphiques indéniables par rapport aux versions old-gen

Les moins

  • Une intro malheureusement buguée, dont le son est saccadé
  • Des effets visuels peut-être trop agressifs pour certains joueurs
  • Quelques ralentissements à observer (sans mauvais jeu de mots), rares mais présents

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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