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[ Test ] Star Overdrive – Une prouesse technique mais au fond déjà connu

YoannRatcliffe25 avril 202525 avril 2025

Déjà auteur de Moon Escape sorti en 2021, le studio Caracal Games nous revient 5 ans plus tard avec Star Overdrive, en exclusivité temporaire sur Nintendo Switch (il est déjà prévu de sortir le 19 juin sur les autres plateformes). Edité par Dear Villagers, Star Overdrive se veut être une lettre d’amour du studio envers le mastodonte de Nintendo : The Legend Of Zelda Breath Of the Wild. Si la prouesse technique d’un monde ouvert tenant son 30 FPS stable est à saluer, il se pourrait que le reste tienne aussi (un peu) la route. Explications sur une possible bonne surprise de ce mois d’avril décidément bien chargé. Si vous souhaitez apercevoir à quoi vous en tenir, une démo du jeu est disponible sur le Nintendo e-Shop.

VersionNumérique sur Nintendo Switch, fournie par l’éditeur
Temps de jeuEnviron 15h
Histoire terminéeNon 
Complétion totaleNon communiquée
DifficultéUnique
Genre(s)Action, Aventure, Science Fiction, TPS
Date de sortie10 avril 2025
Prix (maximum conseillé)34.99€ (démo disponible)
Plateforme(s)Nintendo Switch
VoixAnglais
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Dans Star Overdrive, vous incarnez Bios qui reçoit un appel de détresse de la femme qu’il aime et décide, sans vraiment réfléchir d’ailleurs, de rejoindre la planète Cébète. A son arrivée, il découvrira alors un monde aux conditions hostiles, qui l’obligeront à devoir surpasser ses propres limites pour sauver sa dulcinée…

Que ce soit la trame narrative, régie par un système de cassette vidéo qui vous expliqueront donc l’épopée de la compagne de Bios, jusque dans le gameplay, Star Overdrive est une pure lettre d’amour envers le chef d’œuvre The Legend Of Zelda Breath Of Zelda. A tel point que le menu de départ ressemble énormément à celui de… BOTW.

L’histoire, parlons-en. Si vous avez déjà joué à BOTW, vous savez à quoi vous en tenir, c’est à dire une quête initiatique du héros, parti sauver la femme qu’il aime d’une menace (pas de princesse d’un immense royaume cette fois-ci). Si dans BOTW, vous deviez vous coltiner le malandrin Ganon et ses folles envies de faire le méchant parce qu’il en faut toujours un pour embêter son monde, dans Star Overdrive, c’est beaucoup plus nuancé. Oui, on parle toujours d’une donzelle en détresse, toujours le chic pour se fourrer dans le pétrin mesdames (oui, bah oui, il faut le dire) mais la véritable menace se veut être beaucoup plus nuancée que dans BOTW. Non, je n’en dirais pas davantage, j’en ai même déjà trop dit.

Du côté du gameplay, Bios peut se déplacer à pied mais il se voit affublé d’un moyen de locomotion appelé Hoverboard qui lui permettra de faire du surf partout sur la planète, sur terre comme en mer (surtout que notre cher ami ne sait pas nager). De plus, vous n’avez qu’une seule arme, incassable, appelée le Keytar. Enfin, tout au long de votre aventure, comme dans BOTW, vous mettrez la main sur différents pouvoirs qui vous aideront de bien des manières, comme résoudre les différentes énigmes ou bien affronter les nombreux dangers qui vous attendent… Oh et la jauge d’endurance de BOTW se voit être ici une jauge de pouvoir ! J’ajoute également que des mines, semblables aux sanctuaires, vous poseront bien des tracas pour les résoudre et repartir avec votre point de compétence dument obtenu.

Au contraire de BOTW, un système RPG est de rigueur dans Star Overdrive. Si le bouclier cinétique de Bios remplace les coeurs de Link, notre héros devra se servir de ses points de compétences pour gagner en compétences (logique imparable) mais aussi se servir de tout ce qu’il récoltera pour augmenter la puissance, la vitesse, le lien et d’autres paramètres du Hoverboard afin de pouvoir se déplacer sans aucune limite sur Cebète. Un mot sur le terrain de jeu, un peu plus petite que Hyrule mais découpée là encore en régions dont il faudra faire lever le brouillard à l’aide des tours qui rappelle une nouvelle fois BOTW, ce dernier se veut être relativement immense et varié dans ses biomes tout en étant à la fois beau à observer comme un peu exigeant à explorer.

Mais, à mon sens bien évidemment, c’est bien la partie technique de Star Overdrive qui se veut être la star du bébé du studio Caracal Games. La Nintendo Switch étant sorti en 2017, cela fait donc tout de même 8 ans qu’elle nous propose de quoi se changer les idées dans son univers bien à elle. Mais pour des raisons qui me sont propres, j’ai toujours eu beaucoup de mal à m’immerger dans une production Nintendo (même si j’en ai fait un paquet, rassurez vous) parce que beaucoup trop habitué à des jeux dont le framerate est stable chez Xbox ou PlayStation. Je ne m’en cache pas et je l’assume bien volontiers. Néanmoins, je trouve que sur une plateforme datant de 8 ans (déjà !?), à l’aube de la sortie de celle qui va lui succéder, Star Overdrive s’offre le luxe de tourner en 30 FPS ultra stable, que ce soit en docké et même en nomade!

Une prouesse que je salue avec beaucoup d’aplomb tant la performance est incroyable selon moi parce que le projet est développé par 12 personnes qui plus est, l’exploit mérite tout notre respect. Avant de vous livrer mon avis, on va s’attarder sur la partie graphique. Proposant un cel-shading lui offrant une identité bien à lui, Star Overdrive nous propose à son tour un monde ouvert inédit, rempli de mystères et nous permettant de partir à l’aventure. Et, je finirais là dessus, accompagné de son mode photo mais également d’une ambiance particulière, l’évasion est quasi totale, que ce soit en mode docké ou bien en nomade, affalé dans son lit et/ou son divan (et même sur le trône !).

Place enfin à mon avis. Si, en sortant de Steel Seed, je vous avouerais que replonger la tête la première sur un nouveau projet qui copie sans vergogne sur un autre jeu pour nous faire passer à la caisse n’était peut-être pas la meilleure des idées, je dois tout de même être franc avec vous une première fois. Oui Star Overdrive copie énormément de choses sur BOTW mais au fur et à mesure de notre découverte, on se rend tout de même compte que le studio ne s’arrête pas là et va un peu plus loin que le simple constat de la copie bête et méchante qui n’a rien à dire. Non, Star Overdrive a son identité bien à lui et nous offre donc une aventure avec un grand A. J’insiste là dessus parce que le bébé de Caracal Games est réellement une lettre d’amour au chef d’œuvre de Nintendo tout en s’offrant sa propre personnalité. De plus, sur une console vieille de 8 ans, tenir la cadence sur la partie technique (en monde ouvert au passage) est un exploit notable sur lequel j’insiste également.

Néanmoins, tout n’est pas rose dans Star Overdrive. Si, sur le papier, je vous donne l’impression d’être positif, je vais être franc une seconde fois avec vous. Je ne finirais pas Star Overdrive après lui avoir consacré une grosse quinzaine d’heures. Pourquoi ? Tout simplement, pour commencer, je trouve que sa partie RPG qui nous force à devoir farmer des denrées pour augmenter la puissance de l’hoverboard de Bios est une corvée dont je me serais bien passé. Parce que je ne vous ai pas dit la meilleure mais si on souhaite seulement progresser dans la trame principale, cette dernière nous arrête net, et nous dit texto « va farmer, et puis reviens », à plusieurs reprises et je vous avoue que cela a le don de m’agacer au plus haut point. Star Overdrive demande énormément d’investissement en temps et en énergie.

Du coup, oui je vous propose mon avis au bout d’une bonne quinzaine d’heures après avoir tout de même consacré 110h et 100h à BOTW et TOTK. Je sais ce qui m’attend dans Star Overdrive, c’est à dire dans un premier temps partir découvrir toutes les régions sur la map, puis explorer toutes les mines pour gagner des points de compétences, tout en farmant les ressources pour l’hoverboard puis faire la quête principale. Cela me prendrait énormément de temps et d’énergie pour un titre qui aurait pu faire différemment (avec pourquoi pas, carrément supprimer les courses au temps limité de son scénario, afin d’offrir un peu plus de liberté à son joueur par exemple). De plus, au contraire de BOTW qui savait récompenser l’investissement de son joueur en permanence, ici c’est un peu plus compliqué et sur le peu que je lui ai consacré, je n’ai pas ressenti le moindre retour positif sur mon investissement qui exige beaucoup de son joueur sans forcément le lui rendre en contrepartie. Si pour certains, ce n’est pas un souci, ce que je respecte, pour moi c’est important qu’une œuvre sache faire la balance entre l’investissement et la récompense du joueur comme sait si bien le faire Nintendo pour ne citer que lui.

Cela étant dit, développer un jeu de cette envergure à 12 personnes et réussir le pari d’une technique exemplaire sur Nintendo Switch est admirable selon moi. J’aurais tout de même apprécié que cela prenne une tournure autre qu’une simple (et très belle) lettre d’amour à BOTW en allant beaucoup plus loin que ne le fait Star Overdrive mais en attendant, l’intention reste louable et mérite tout de même notre respect.


Sortir un aussi beau projet, qui aurait pu aller encore plus loin dans sa proposition au milieu d’un raz de marée de productions qui elles aussi méritent qu’on s’attarde sur elles est très casse gueule. Surtout après avoir été éreinté comme je l’ai été par mon précédent test (Steel Seed). Si Star Overdrive mérite tout mon respect parce que très grosse déclaration d’amour envers Breath Of The Wild, je salue l’inattendue partie technique d’un projet développé à seulement 12 personnes : réussir à tenir un 30 FPS stable d’un monde ouvert sur Nintendo Switch est un exploit assez rare sur l’hybride du petit artisan. Rien que pour ça, chapeau bas Caracal Games. Pour le reste, à vous de voir si le sens de l’aventure déjà vu dans BOTW vous manque suffisamment pour laisser sa chance à ce Star Overdrive. En ce qui me concerne, je sais où je met les pieds et je n’ai pas plus envie que cela de consacrer un temps qui m’est plus que précieux surtout en 2025 où, tel une vague déferlante, les jeux sortent jours après jours, après jours, après jours…

  • Techniquement impressionnant, la prouesse est à saluer avec vigueur !
  • La Direction Artistique, le cel shading increvable
  • Le mode photo
  • Le début, tonitruant, rappelant un certain… Metroid !
  • La bande son, très rock, j’aime bien
  • C’est BOTW mais d’un certain point de vue en moins bien
  • L’obligation de farmer pour être « à niveau » dans la trame principale, c’est non, tout simplement
  • Les courses à temps limité, c’est pas top comme idée
  • Etre obligé de s’y investir vraiment alors que l’on ne ressent pas d’accomplissement particulier, n’est-ce pas, quelque part, le sens du mot corvée ?

Auteur / autrice

  • YoannRatcliffe

    Rédacteur augmenté biberonné à la science fiction, explorateur chevronné, adorateur du mouvement cyberpunk, et aime se faire peur sur des survival-horror.

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