
Sorti le 5 juin 2025 sur Nintendo Switch et Nintendo Switch 2 (et PC) dans une édition dédiée à la nouvelle machine de Nintendo, je vous avais dévoilé mon test du dernier né de la licence Rune Factory, nommé Guardians of Azuma, sur Nintendo Switch 1. Aujourd’hui, après pas loin d’une dizaine d’heures supplémentaires passées cette fois-ci sur sa Nintendo Switch 2 Edition, il est temps de parler technique, ce que cette version apporte au jeu, et surtout est-ce que ça en vaut la chandelle? La suite dans les paragraphes à venir.

Version | Numérique sur Nintendo Switch 2, fournie par l’éditeur |
Temps de jeu | Environ 8 heures |
Histoire terminée | Oui, sur Nintendo Switch |
Complétion totale | Non communiquée |
Difficulté | Unique |

Genre(s) | Action, Aventure, RPG, TPS, Simulation de vie, Gestion |
Date de sortie | 5 juin 2025 |
Prix (maximum conseillé) | 69.99€ (ou 10€ si vous possédez la version Switch) |
Plateforme(s) | Nintendo Switch 2 |
Voix | Anglais, Japonais |
Textes français | Oui |
Connexion obligatoire | Non |
Pour ce nouveau test, je ne reviendrai pas sur la qualité globale du titre déjà bien développée dans mon test. Ainsi, si vous souhaitez quelque chose de plus précis concernant l’histoire, le gameplay et le contenu, je vous invite à aller le découvrir. Ici, on va parler technique pure mais pour cela un rapide rappel sur ce qu’on pouvait reprocher à la version Switch 1.
Force était de constater que malgré toute la bonne volonté de rattraper les déboires de Rune Factory 5, très décevant techniquement, Rune Factory: Guardians of Azuma faisait quand même un peu cracher les poumons à la pauvre console en fin de vie avant l’arrivée de sa successeuse. Si le jeu promet malgré tout une expérience de jeu, techniquement parlant, convenable, il n’en était pas moins imparfait. Chutes de framerate assez violentes notamment après un voyage rapide, et pendant certains combats, distance d’affichage perfectible et un aliasing malgré tout prononcé pour ne citer que ce qui peut le plus chagriner.
Pour cette Switch 2 Edition de son nouveau titre, Marvelous promettait 3 aspects/améliorations majeurs (source: le site officiel de Marvelous):
- Des visuels en haute résolution pour un monde plus net et plus immersif
- Des fréquences d’images plus rapides pour un gameplay plus fluide
- Prise en charge de la nouvelle fonctionnalité, le fameux mode souris des Joy-Con 2, apportant plus de précision et de flexibilité à la construction de villages
Le dernier point est également important à prendre en compte, puisqu’en effet la maniabilité du mode construction sur Switch 1 pouvait parfois laisser à désirer en termes de précision. Mais j’y reviendrai évidemment plus tard.
En ce qui concerne la promesse de fluidité de Marvelous, c’est sans appel, Guardians of Azuma tourne très clairement bien mieux sur Switch 2. J’ai envie de dire, quelque part, heureusement, la puissance de la machine le permettant normalement très largement. Toujours est-il que le jeu offre une bien meilleure fluidité. Si le nombre d’images par seconde n’a pas officiellement été communiqué par l’éditeur, il semble toutefois offrir du 60 FPS sur Switch 2 contre du 30 FPS sur la première.
Fluidité accrue donc mais est-elle stable? La réponse est oui, en tout cas bien plus. En effet, après avoir vadrouillé pendant de nombreuses heures, les voyages rapides ne résultent plus d’une longue chute de framerate comme signalée dans mon test. Si certaines pertes peuvent toutefois demeurer ci et là (notamment quand le jeu sauvegarde automatiquement), elles sont moins violentes et surtout bien moins longues. Le jeu se charge bien mieux, un fait pouvant être remarqué sur le temps d’affichage des PNJ affichés sur la mini-map de notre ATH.
Version Nintendo Switch
Version Nintendo Switch 2
Graphiquement parlant, la différence est peut-moins un peu moins évidente, voire même très discrète, mais présente tout de même. Il faut malgré tout se concentrer sur certains détails, notamment en arrière plan pour remarquer certaines différences. Quelques images comparatives s’imposent, notez toutefois qu’en termes de colorimétrie, les captures n’ont pas été prises à la même heure de la journée ni pendant la même saison, cela peut donc être trompeur. Le semble malgré tout, un tantinet plus net, plus lisse, et moins aliasé.
Version Nintendo Switch
Version Nintendo Switch 2








Enfin, parlons du mode souris. Je ne vais pas passer par quatre chemins: sur Rune Factory c’est un véritable game changer. Sur Switch 1, il est 3D, avec un personnage qui bouge en même temps que vous voulez placer des objets, semer des graines, etc…
Voici ce que ça donne sur Switch 2:

Vue du dessus, avec la possibilité de zoomer, dézoomer, tourner, et comme le ferait une souris sur un PC, sélectionner l’emplacement sur lequel vous souhaitez, placer, planter, arroser, etc avec une précision qui n’est plus accrue mais décuplée. Concernant cette fonctionnalité en particulier, sur ce jeu, je suis franchement bluffée!




Que faut-il retenir de cette Switch 2 Edition de Rune Factory: Guardians of Azuma? Tout d’abord, la fluidité est clairement au rendez-vous et ce avec une certaine constance (à noter certaines pertes d’images par seconde notamment quand le jeu sauvegarde automatiquement). Et c’est franchement appréciable. Visuellement, finalement on remarquera peu de différences si ce n’est quelques détails seulement rendant le jeu parfois plus joli sur Switch 1 et d’autres sur Switch 2, en l’occurrence c’est au goût de chacun. Le jeu se verra toutefois moins aliasé et plus lisse. Enfin, le mode souris, pour moi, LA fonctionnalité de cette Switch 2 Edition. Un véritable game changer en mode construction changeant aussi bien la vue, passant de la 3D à une vue du dessus, que la précision qui en devient assez étonnante (à noter que j’ai utilisé un tapis de souris classique sous le joy-con).

- Graphiquement, c’est légèrement mieux…
- Fluidité accrue et plus constante
- Le mode souris, un game changer, un régal!

- …Mais on aurait aimé que ce soit un peu plus flagrant