Skip to content
Skip to content
Poké Games Land

Poké Games Land

La passion du jeu vidéo

  • Accueil
  • Jeux Vidéo
    • News
    • Preview
    • Test
    • Test VR
    • Rétro Séance
    • Unboxing
    • Bilans JV
  • Focus
    • Crea’Geek
    • Studio Indépendant
  • Dossiers
    • Dossier
    • Convention
  • Guides
  • High-Tech
  • Mes p’tits états d’âme
    • A Propos
    • Coup de cœur
    • Coup de gueule
    • Question du Jour
  • Geekeries
    • BD/Manga
    • Lecture Geek
    • Roman
    • Critiques films/séries TV
    • Produits dérivés
  • Home
  • Jeux Vidéo
  • Test
  • [ Test ] Library of Ruina – Un deck builder qui demande de l’expérience

[ Test ] Library of Ruina – Un deck builder qui demande de l’expérience

marypokegamesland2 mai 20242 mai 2024

Sorti le 15 mai 2020 sur PC et consoles Xbox, Library of Ruina s’est également offert une sortie sur PlayStation 4 et Nintendo Switch quatre ans plus tard, soit le 25 avril dernier. Accueillant tous les DLC sortis jusqu’ici ainsi qu’un doublage japonais exclusif, le jeu de Project Moon (édité par Arc System Works) s’inscrivant dans l’univers de leur premier jeu Lobotomy Corporation, propose ici une édition des plus complètes pour tous les joueurs n’ayant toujours pas pu s’y atteler. En quête de curiosités, je suis partie à la découverte de cette aventure singulière au sein d’une mystérieuse bibliothèque visant à obtenir le livre ultime.

VersionNumérique sur Nintendo Switch fournie par l’éditeur
Temps de jeuEntre 15 et 20h
Histoire terminéeNon
Complétion totaleNon communiquée
DifficultéUnique

Genre(s)Deckbuilder, RPG, Stratégie, Aventure, Visual Novel
Date de sortie25 avril 2024 (15 mai 2020 sur PC et Xbox)
Prix (maximum conseillé)34€99
Plateforme(s)Nintendo Switch, PlayStation 4
VoixJaponais, Coréen
TextesAnglais, Chinois traditionnel et simplifié, Coréen, Japonais
Connexion obligatoireNon

Roland, notre personnage, est accueilli par Angela dans un mystérieuse endroit, une bibliothèque. Au détour d’une longue conversation, Angela nous propose une mission: envoyer des invitations dans le monde « réel » et accueillir ceux qui y répondent. Pourquoi? Dans quel but? L’objectif de notre hôtesse est de mettre la main sur le livre ultime qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais son acquisition demande bien des sacrifices.

Dès les premières minutes, Library of Ruina intrigue. Son univers, son lieu principal, les premiers personnages que nous rencontrons, mais aussi au fil des dialogues, ses enjeux, et la noirceur qui se cache derrière son scénario. Le jeu de Project Moon est particulièrement sombre, tant dans ses propos, que dans certaines de ses scènes (cannibalisme, mutations, torture, par exemple), dans l’histoire de ses personnages (nombreux d’entre eux semblant avoir été présents dans Lobotomy Corporation) que dans le but d’Angela, la bibliothécaire « en cheffe ».

Mais dans son originalité certaine, Library of Ruina pourra également se perdre dans une narration parfois alambiquée, dans laquelle on peine à faire le lien entre les différents groupes de personnages que nous sommes amenés à rencontrer, et à combattre. De plus, cette sensation se voit fortement appuyée par l’absence de localisation française, dont le vocabulaire peut parfois même être particulièrement soutenu, voire familier, et finalement peu accessible à un niveau d’anglais tout juste correct.

Son gameplay est orienté sur du « deckbuilding« . En d’autres termes, son système de combat se base sur un jeu de cartes dont il faudra créer des decks de combats à l’image des nombreux jeux de cartes qui sont pratiqués. De prime abord, on pourra lui attribuer une certaine similitude avec Mato Anomalies (2023). Mais le jeu d’Arrowiz est bien plus simpliste dans cet aspect et bien plus mis en retrait que celui de Project Moon. En effet, ici tout est basé sur la création de decks pure à partir des livres, pages et cartes récupérées au fil de notre avancée.

En ce sens, Library of Ruina propose un gameplay particulièrement complexe, où les subtilités sont omniprésentes (en passant par les bonus/malus obtenus auprès des Anomalies), avec un nombre d’informations pantagruélique à emmagasiner (et je le rappelle, tout en anglais). En découle donc un jeu particulièrement difficile si tant est que nous ne sommes pas familiers avec le genre.

Les livres, à brûler, permettent d’obtenir des pages, qui influent sur les points de vie et notre endurance ainsi que sur des attributs passifs mais aussi des cartes qui permettent d’obtenir nos attaques (avec 3 types de dégâts différents), nos défenses mais aussi des attributs actifs. En découle donc un jeu exigeant dans son exécution, mais particulièrement complet dans le genre, tant il propose une véritable boucle de gameplay évolutive au fil des étapes que nous atteignons.

En ce qui me concerne, j’ai largement sous-estimé le potentiel de Library of Ruina, le prenant pour un bête jeu de cartes avec un système de combat en tour par tour, bref un jeu que je pensais m’être destiné. Malheureusement, le sous-estimer c’est aller droit dans le mur, et j’ai à plusieurs reprises dû m’en référer à des connaisseurs en la matière, grâce à des « soluces » et autres conseils de decks à jouer trouvés ci et là sur la toile, pour avancer dans mon aventure. Particulièrement novice en la matière, il a donc été pour moi difficile d’apprécier Library of Ruina à sa juste valeur et à son plein potentiel. En a découlé une expérience plus frustrante qu’agréable, avec une difficulté et un déséquilibre qui y vont crescendo, et surtout peu accessible (notamment en l’absence de mode de difficultés).

Visuellement, Library of Ruina reste dans les standards du genre façon animé. En découle donc une direction artistique particulièrement réussie qui met en avant son côté très sombre, voire même violent. Malgré tout, à l’image de son gameplay, on lui regrette un ATB particulièrement fourni en informations diverses dont il faut capter la signification et les éléments à extraire pour comprendre ce qu’on attend de nous et ce à quoi on doit s’attendre. De plus, en mode nomade, sur Nintendo Switch, la lisibilité est réduite par des textes parfois bien trop petits pour être lus correctement.

Pour ce qui est de la grosse nouveauté de cette version Switch/PS4, le doublage japonais. Accueillant des seiyuu de renom tels qu’Ikumi Hasegawa (Citrinne dans Fire Emblem Engage, ou encore Übel dans Frieren) dans le rôle d’Angela ou encore Shunsuke Takeuchi (Makoto Suzuki dans Tokyo Revengers, Aoi Kaguragi dans Kaiju no.8, Hishima Sazakuchi dans Neo The World Ends With You, Olaf dans Kingdom Hearts III, la liste est encore longue) dans le rôle de Roland, il se révèle particulièrement qualitatif.

Son OST n’est pas en reste, proposant pas moins de 80 pistes composées par Mili et Studio EIM, l’ambiance musicale de Library of Ruina est au rendez-vous, qui là encore donne une dimension mystérieuse et sombre à la production de Project Moon, l’opening, String Theocracy, étant la première approche avec cette ambiance si singulière.


Library of Ruina est un jeu singulier par bien des aspects. Son univers, tout d’abord, et son concept. Une bibliothèque qui récupère des livres grâce à la mort de ses invités, et dans laquelle les enjeux se dessinent au fil de son scénario. De plus, son gameplay en deckbuilding est d’une incroyable densité. Mais il faut le dire, le jeu de Project Moon n’est pas destiné à tous les joueurs et s’adresse à un public bien ciblé. En effet, par son manque d’accessibilité (localisation française et modes de difficultés absents), Library of Ruina peine à pouvoir être apprécié à sa juste valeur. Entre la densité des informations à retenir, sa narration parfois alambiquée, et un système de construction de decks en constante évolution, seuls les joueurs les plus avertis dans le genre pourront espérer en voir la fin. Et il est indéniable que pour ce public ciblé, Library of Ruina ne manque pas d’arguments pour les combler. Pour les autres, l’apprécier se révèlera forcément bien plus compliqué, l’avancée étant particulièrement difficile et frustrante.

  • Le deckbuilding particulièrement complet…
  • Un gameplay en constante évolution
  • Un univers singulier
  • La direction artistique particulièrement sombre
  • L’OST
  • Le doublage japonais très qualitatif
  • …mais qui ne s’adresse pas du tout aux néophytes
  • Pas de localisation française
  • Modes de difficultés absents
  • Des textes souvent trop petits en mode nomade

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

    Voir toutes les publications

Articles similaires

Navigation de l’article

Previous: [ Test ] Final Fantasy XVI La Complainte de Ressac – Dernier tour de piste pour Clive
Next: [ Lecture Geek ] La Planète des Singes – Du roman aux écrans – Une success story inattendue

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Twitter
  • Instagram
  • Twitch
  • YouTube

Conseils lecture

The Augmented Post
Couple of Gamer
JRPGFR
State of Gaming
The Angel Master
Copyright All Rights Reserved | Theme: BlockWP by Candid Themes.
Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}