Après nous avoir proposé sa vision de l’univers Avatar avec son Avatar Frontiers Of Pandora en fin d’année 2023, et a qui l’on doit, tout de même, The Division et The Division 2, Massive Entertainment revient en force et en forme avec Star Wars Outlaws qui nous jette dans les aventures de Kay Vess (sans oublier le trublion Nix). Désireuse de se faire une réputation dans le grand banditisme de la Bordure Extérieure, Kay Vess se lancera alors dans le plus grand défi de sa carrière de contrebandière. Edité par Ubisoft et sous la licence de Lucasfilm Games, Star Wars Outlaws n’est ni plus, ni moins qu’une magnifique lettre d’amour envers les fans de l’univers de George Lucas et signe là l’une des meilleures production Ubisoft depuis maintenant pas mal de temps (n’oublions pas l’excellent Prince of Persia The Lost Crown de ce début d’année tout de même). Retour sur le plus gros casse d’Ubisoft de cet été 2024 qui ouvre bien en grand les hostilités pour la fin d’année. Disponible le 30 août 2024 sur PS5, Xbox Series S/X et PC, et en accès anticipé dès le 27 août pour les possesseurs de l’édition Gold ou Ultimate.
POUR NOUS ADONNER À LA RÉDACTION DE CE TEST DE STAR WARS OUTLAWS, NOUS AVONS DÉCIDÉ DE VOUS PROPOSER UNE NOUVELLE FOIS NOTRE FORMAT TEST EN DUO. VOUS POURREZ DONC RETROUVER LES AJOUTS FAITS PAR MARY VIA LES TEXTES EN ITALIQUES POUR LA VERSION XBOX SERIES X.
Version | Numérique sur PS5/Numérique sur Xbox Series X, fournies par l’éditeur |
Temps de jeu | Environ 38h/Environ 34h |
Histoire terminée | Non/Oui |
Complétion totale | 25% des trophées/55% des succès |
Difficulté | Normale/Normale |
Genre(s) | Action, Aventure, TPS |
Date de sortie | 30 août 2024 |
Prix (maximum conseillé) | 79.99€ pour la version simple, 119.99€ pour la version Gold, 139.99€ pour la version Ultimate |
Plateforme(s) | PC, PS5 et Xbox Series S/X |
Voix | Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Portugais, Japonais |
Textes | Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Portugais, Japonais, Italien, Polonais, Chinois simplifié et traditionnel, Russe, Coréen |
Connexion obligatoire | Oui uniquement lors de l’installation, vous devez impérativement télécharger un patch de 8 Go |
Dans Star Wars Outlaws, vous incarnez Kay Vess (incarnée par Humberly Gonzalez tant dans la motion capture que vocalement pour la version originale). Accompagnée de son petit compagnon adorable mais, oh combien efficace Nix, le duo se veut être du mauvais côté de la barrière. Comprenez par là que la vie de Kay se résume de petits larcins, d’escroqueries ainsi que d’actes répréhensibles en tous genres depuis sa plus tendre enfance. Sauf qu’un jour, sa chance pourrait tourner puisqu’on lui confie un contrat juteux. S’introduire dans la planque d’un gang mystérieux pour lui dérober son magot. Sauf que tout ne se passera pas comme prévu… Poursuivie à travers la galaxie, avec une forte prime au dessus de la tête, Kay Vess devra trouver le moyen de se sortir de ce mauvais pas, l’occasion pour elle de monter le plus gros casse jamais réalisé auparavant… C’est peu ou prou les 5 premières heures résumées en quelques mots et comme d’habitude, je vous garderais de tout spoil.
Situé entre les époques de Star Wars V l’Empire contre Attaque et Star Wars VI le Retour du Jedi (les films de Lucas donc), Star Wars Outlaws vous place dans la peau d’une humaine qui ne se sert absolument pas d’un sabre laser et vous demandera d’accomplir des contrats pour les syndicats qui contrôlent la Bordure Extérieure. Au nombre de 4 (l’Aube Ecarlate, le Syndicat Pike, le Cartel Hutt et le Clan Ashiga), ils vous demanderont tous d’accomplir moultes contrats pour eux et surtout, entre eux. Parce que le milieu est un milieu de requins, vous devrez à chaque fois, choisir pour quel clan ira le bénéfice de votre action. Que ce soit dans le scénario principal mais aussi les quêtes secondaires et annexes (qui ont la particularité de jouir d’une écriture exceptionnelle, rappelant le souci du détail vu dans Cyberpunk 2077), vous serez donc toujours à l’affût de réaliser un contrat contre une récompense importante.
En ce sens, sachez que l’écriture, la narration, la mise en scène et le respect du matériel de base est à la fois très bien écrit, d’un respect infini et surtout se permet d’être d’une fraicheur sans commune mesure. Que ce soit les personnages mais aussi les missions, tout traduit d’un soin exceptionnel, presque maladif, pour un univers adoré de millions de personnes à travers le monde. Je pourrais donc évoquer Star Wars Jedi Fallen Order et sa suite Survivor, développé par Respawn Entertainment et édité par Electronic Arts, afin de vous donner une clé de compréhension quant à mes propos. Si vous avez déjà joué à ces deux œuvres, vous aurez une petite idée de ce qui vous attend dans Star Wars Outlaws en termes de souci du détail et de respect du matériel de base.
En ayant choisi l’époque Star Warsienne la plus marquante et la plus aimée par les fans de la saga, il était indubitable que Star Wars Outlaws prenait un énorme risque. Et pourtant, il réussit ici un véritable tour de force en termes d’écriture, autant dans son lore que de ses personnages tout en lui octroyant cette ambiance si singulière de l’univers. En plus de Kay et Nix, Star Wars Outlaws propose un casting de personnages tous plus attachants les uns que les autres, et particulièrement approfondis. De plus, les plus attentifs ne feront pas l’impasse sur le placement d’un léger fan-service, plutôt discret mais toujours bien placé pour surprendre.
Star Wars Outlaws, bien loin de n’être qu’une histoire racontant les déboires d’une contrebandière, vous propose de vous immerger dans un univers, un pan de l’histoire de Star Wars jamais raconté jusque ici et vous offre la possibilité de devenir à votre tour contrebandier(e). Très tôt dans ma phase de test, il était clair et net que je ne serais pas prêt pour la fin de l’embargo et la sortie des tests et que je ne finirais pas dans les temps une œuvre que j’attendais depuis sa révélation en juin 2023. Alors, pour ne pas me gâcher mon aventure, j’ai décidé que j’étais parti pour y jouer sereinement et j’ai découvert que Star Wars Outlaws a bien plus à nous offrir qu’une simple aventure dans un univers. J’entends par là qu’il à l’intelligence de respecter son-sa joueur-se et la laisse accomplir comme bon lui semble les quêtes de l’histoire et le reste du contenu, se créant lui-elle même sa propre aventure. Se faisant, l’aventure que je vis dans ma partie est donc diamétralement opposée à celle que vivra d’autres joueurs et joueuses.
Respect du matériel de George Lucas est le maitre mot de ce Star Wars Outlaws tout en s’octroyant une identité qui lui est propre. D’une part grâce à son duo de protagonistes qu’est Kay et Nix. D’autre part en s’éloignant de l’affrontement entre Jedi et Sith, un sujet dont le tour a été fait de long en large et en travers tout au long des longs-métrages, en passant par les moults séries, et en jouissant d’un scénario qui s’éloigne du manichéisme habituel. Si Star Wars Outlaws conserve le fond des films originaux, il propose ici à ses joueurs d’abattre leurs propres cartes non pas pour le bien-être d’une galaxie très très lointaine mais celui de ses personnages principaux. Ainsi, le joueur est laissé seul face à son libre-arbitre pour écrire sa propre histoire, sa propre aventure galactique.
Du côté du gameplay, Star Wars Outlaws est un TPS (caméra à la 3ème personnage où l’on voit son personnage) et si nous n’incarnons pas de Jedi, Kay Vess n’est pas en reste non plus. Mix entre infiltration rappelant le très grand et mémorable Splinter Cell Blacklist et baston bien rangée, Outlaws n’oublie pas de renouveler le genre grâce notamment à la présence de Nix, un Merquaal (nouvelle espèce introduite par le jeu). Le bougre est à la fois rapidement devenu attachant mais également redoutable. Très tôt dans l’aventure, je me suis rendu compte de la synergie entre Kay et Nix et que le petit pépère est rapidement devenu un élément essentiel du gameplay de ce Outlaws. Entre le fait de lui demander de faire les poches des gens durant les combats ou non, de nous ramener des choses durant les échauffourées mais aussi d’activer moultes mécanismes pour résoudre des casses têtes, le petit bonhomme est devenu incontournable dans l’aventure, a tel point qu’il m’est naturel de faire appel à lui. De plus, les phases d’exploration et de grimpettes rappellent forcément un certain Uncharted et fait ça extrêmement bien. Je finirais par évoquer les phases de bastons spatiales où l’on en prend plein la tronche et les oreilles. Histoire d’aller à l’essentiel, sachez que vous pouvez piloter votre vaisseau presque au doigt et à l’œil et vous permettre de prendre des trajectoires de fou en évitant débris et champs d’astéroïdes, et je me suis souvent fait la réflexion que j’avais vraiment l’impression de me retrouver dans un combat spatial digne de la saga tant tout est maitrisé pour être au plus proche de son médium d’origine.
Pour ceux, comme moi, pour qui l’infiltration n’est pas leur fort, les premières phases seront particulièrement éprouvantes. Mais en s’investissant dans nos différents arbres de compétences, force est de constater que Star Wars Outlaws n’est pas un jeu d’infiltration punitif et sait s’adapter à ses joueurs, et non pas l’inverse. En découle un gameplay particulièrement addictif, qui bénéficie d’une certaine profondeur si tant est qu’on aille soit même chercher les différentes mécaniques de gameplay dans les différents arbres de compétences. Il ne faut évidemment pas minimiser la présence de Nix, qui profite à tous les joueurs.
Si Star Wars Outlaws n’est pas un RPG, il n’oublie pas de nous proposer des composantes de RPG en nous offrant pas mal de nouvelles compétences histoire de faire gagner le duo en efficacité mais le studio à réussit un tour de force qu’il serait bête de garder sous silence. Si je vous dit RPG, vous me répondrez points d’expériences et prises de niveaux et vous auriez entièrement raison puisque nous sommes rompu à l’exercice. Sauf que Star Wars Outlaws a réussi, selon moi, à renouveler le genre en supprimant à la fois les points d’expériences et la prise de niveaux. A la place, vous avez effectivement des compétences qui attendent sagement que vous accomplissiez des exploits pour les débloquer, comme par exemple, tuer d’une certaine façon tel ennemi. C’est seulement sous cette condition que vous pourrez débloquer la dite compétence. Une idée vraiment brillante de la part du studio qui jette un pavé dans la mare et se permet d’être une force de proposition quant à la question de se lasser des mécaniques de RPG qui pourraient accuser le coup chez certain(e)s d’entre nous, dont moi le premier.
Star Wars Outlaws, comme tout jeu en monde ouvert (considérons ici qu’au delà d’un semi monde ouvert, il propose plusieurs mondes ouverts), est particulièrement généreux en matière de contenu. Oui, il y a beaucoup à faire, c’est indéniable. Et oui, cela pourra en décourager plus d’un quant à la quantité proposée. Mais là où Massive a réussi à me surprendre, c’est en rendant son contenu plus « interactif ». En d’autres termes, plutôt que de simplement cliquer sur une icône sur notre carte du monde, il faut, avant, souvent aller le chercher avant qu’il ne s’affiche sur la carte. Le chercher en fouillant des coffres, par exemple, en écoutant des conversations dans une ruelle ou une cantina, en soudoyant un passant susceptible d’avoir une information, etc.
Impossible de ne pas parler de la présence du non moins célère jeu de cartes: le Sabacc. Jeu iconique de l’univers, puisque c’est au cours d’une partie et grâce à sa victoire qu’Han Solo a gagné le légendaire Faucon Millénium face à Lando Calrissian. Bref, dans Star Wars Outlaws, vous pourrez donc vous adonner à quelques parties de cartes durant lesquelles Nix aura également une utilité.
Toujours dans le gameplay, veuillez noter que Star Wars Outlaws se sert à merveille des fonctionnalités de la DualSense et nous offre donc une prise en charge complète des capacités de la manette de la PS5. Que ce soit les gâchettes, le micro, les vibrations, tout fait sens et surtout à merveille. Un mot, rapide, sur l’accessibilité du titre qui nous permet de le calibrer comme bon nous semble dans ses options, l’une des forces de Ubisoft sur cette génération.
On parle souvent de la DualSense, à raison, pour ses fonctionnalités novatrices en matière d’immersion en main, mais on oublie bien souvent que la manette Xbox en propose aussi également, tout simplement parce qu’elles sont souvent peu utilisées. Mais pour Star Wars Outlaws ses sensations sont de la partie. On retrouve donc les fameuses vibrations dans les gâchettes à de nombreuses reprises ce qui, sans remplacer les fonctionnalités de la manette PS5, permettent de s’en rapprocher et apporter une plus-value au gameplay.
Un mot sur les graphismes, vous le verrez de toute façon avec les captures d’écran maison, Star Wars Outlaws est développé à l’aide du moteur Snowdrop, déjà à l’œuvre sur The Division (et sa suite), Avatar Frontiers of Pandora et tant d’autres et se révèle être, une fois de plus, l’une des star du jeu, à n’en pas douter. Puisque c’est simple, Star Wars Outlaws, est tout bonnement magnifique! De plus, mis à part un freeze durant un déplacement à grande vitesse et quelques artefacts graphiques ici et là, je n’ai rien à dire de plus du côté de la technique, toujours sur PS5. Mes sessions se sont toutes très bien passées et alors que je continue d’y jouer, tout se passe bien. Je finirais ce paragraphe afin d’évoquer la présence d’un mode photo, que je trouve singulier et d’une redoutable efficacité. A force de faire mumuse avec les mode photo, je peux, sans forcément tomber dans une certaine arrogance, repérer vite fait si un mode photo est pensé pour son jeu et c’est bel et bien le cas, bravo Massive !
Ici, le studio a mis l’accent sur les choix, et au delà de choix scénaristiques, il propose également des choix visuels et graphiques. On retrouve donc les fameux mode « fidélité » (30 FPS) et « performances » (60 FPS) mais aussi le choix de la taille de l’image. En ce qui me concerne, sur ma partie sur Series X, j’ai opté pour le 21:9, qui, sur un écran 16:9 affiche deux bandes noires. On aime, on aime pas, mais on a le choix. Mais l’aspect cinématographique est ici renforcé, donnant un certain cachet visuel à nos aventures. De plus, Massive a également incorporé un mode dit exploration qui permet de supprimer les éléments de navigation principaux du monde, autrement dit, les éléments visuels jaune. En termes techniques, sur Series X, j’ai également eu droit à un freeze avec retour au menu. De plus, quelques bugs minimes sont à prévoir, principalement des bugs de collisions, ou encore le clignotement de certains objets et/ou textures mais rien qui ne soit trop intempestif ni récurrent ni même véritablement gênant durant l’aventure. En mode fidélité, je me suis heurtée à quelques chutes de framerate durant les combats, la faute aux explosions de grenades.
Du côté de la bande son, là encore, Massive commet un sans faute et nous offre une OST magnifique. Entre son main thème qui rejoindra ma playlist rapidement après la sortie du jeu ainsi que le reste des musiques (que ce soit lors des phases de l’infiltration, d’exploration ou des combats), l’Originale Soundtrack de Star Wars Outlaws est un pur bijou pour les oreilles. Quant à la VF, une fois de plus, Ubisoft met les petits plats dans les grands et nous offre une version française qualitative qui force le respect.
J’en arrive enfin à la partie où je vous donne mon avis, je n’en pouvais plus d’attendre ! Je vais tâcher d’être précis dans mes propos. Sachez tout d’abord que Star Wars Outlaws fait partie de mes plus grosses attentes de cette fin d’année (aux côtés de Caravan Sandwitch et Silent Hill 2 Remake). J’ai placé de grandes attentes en son sein, notamment sur le fait que j’attendais de lui d’être aussi bien respecté que ne l’a été Star Wars Jedi Fallen Order/Survivor. Star Wars Outlaws n’a pas fait que respecter les attentes que j’avais. Il les a pulvérisé et est allé au delà de ça pour m’offrir une aventure que je ne pensais pas vivre un jour, surtout de la manière qu’il a de me la faire vivre. Mes mots sont précis puisque c’est bien de ça dont il est question ici.
Star Wars Outlaws vous immerge dans son univers bien précis et vous propose de vivre une véritable vie de hors la loi. Il faut cependant vous prendre en main et vous organisez en conséquence en jouant votre rôle. Pour qui allez vous travailler indirectement, qui trahirez vous ? Ou alors ne pensez qu’a vous et vous sortir de chaque choix en prenant des décisions stratégiques qui n’ont qu’un gagnant, vous ? Tout cela est possible dans Star Wars Outlaws, grâce à un système de choix primaire mais redoutable. Que ce soit ses mécaniques d’infiltration rappelant Splinter Cell Blacklist (à jamais dans mon cœur, merci Ubisoft) ou bien ses phases d’exploration rappelant un peu Uncharted, je ne boude pas un seul instant mon plaisir dans Outlaws, même après 25h alors que mon aventure se poursuit. D’ailleurs, pour tout savoir du pourquoi je n’ai pu finir une première partie, sachez que mon travail ne me laisse pas beaucoup de temps de jeu et que je ne voulais absolument pas me gâcher le plaisir en rushant bêtement et simplement le jeu. Je sais d’ores et déjà que je veux décrocher le Platine et que je ferais tout pour l’obtenir (d’ailleurs, pour l’anecdote, sachez que j’ai aussi accompli le platine de Avatar en environ 100h). En ce sens, j’ai donc décidé que j’allais déguster ce Star Wars Outlaws comme j’ai envie et que j’y jouerais un sacré bon bout de temps après sa sortie. Je pourrais donc suivre son avancée et ses prochaines mises à jour comme n’importe quel joueur.
Vous avez donc compris, je le pense, ce que je pense de ce Star Wars Outlaws. Je le trouve vraiment (mais VRAIMENT) exceptionnel dans pratiquement tous les aspects qu’il a à nous offrir. Que ce soit dans son écriture, sa narration, son personnage principal, Kay Vess que je trouve charismatique et attachante de par son caractère et son tempérament, la synergie entre elle et Nix, les mécaniques de gameplay mais également la proposition faite par le studio de vouloir renouveler les mécaniques de RPG en supprimant les notions de prises de niveaux et de points d’expériences en remplaçant le tout par un système d’exploits qui débloquent de nouvelles compétences ayant une incidence majeur dans le gameplay. Seul bémol, pour moi, c’est qu’une fois de plus, surtout dans les activités proposées dans les semi mondes ouverts présents dans ce Star Wars Outlaws (tous d’une taille relativement grande), c’est au final un enfer pour les joueurs et les joueuses ayant l’envie irrépressible (comme votre serviteur) de vouloir TOUT compléter sur une map. Pour être précis dans mon propos, j’ai toujours voulu nettoyer la carte de la première planète sur laquelle nous nous posons. Au fur et a mesure de ma besogne, j’ai toujours observé qu’une fois une activité accomplie, une autre se rajoutait automatiquement sur la map, me forçant à y retourner pour la récupérer et ainsi de suite. A vous de voir si le temps investis en vaut la chandelle.
J’avais placé de grandes attentes et d’espoir dans ce Star Wars Outlaws et force est de constater qu’il n’a pas seulement réussit à les satisfaire mais il est aller au delà de ça. Si je devais comparer la fraicheur de la proposition de ce Outlaws, je pourrais sans mal évoquer Immortal Fénix Rising du même éditeur, qui en son temps avait lui aussi réussi à être une vraie bouffée d’air, bourrée d’idées ingénieuses. Ici, Massive Entertainment a réussi le tour de force de nous offrir une aventure intelligente, blindée d’amour, de respect envers l’univers qu’il adapte et les joueurs qui se laisseraient tenté par la proposition audacieuse d’un titre qui est devenu l’une des œuvres qui me marquera à minima cette année et je l’espère pour les années à venir, c’est tout le bien que je lui souhaite en tous les cas tant il a énormément à nous offrir. C’est maintenant à vous de lui donner sa chance puisqu’il le mérite vraiment.
Si je partais relativement confiante sur la partie scénaristique c’est évidemment le monde ouvert à la Ubisoft que je craignais le plus. Mais force est de constater ici que Massive, sous la coupe de l’éditeur français, a réussi à gommer nombreuses de ces appréhensions. Alors oui, le contenu est pantagruélique (comme dans tout RPG occidental) mais Star Wars Outlaws a ici réussi à renouveler la proposition habituelle en abandonnant le système d’XP/niveaux et en ayant un monde ouvert plus interactif, plus réaliste, en proposant de débloquer soi-même son contenu en explorant ses mondes ouverts. En découle donc un jeu qui invite ses joueurs à l’exploration sans les agresser par une carte étouffante et oppressante. Et au delà d’être un excellent jeu sur bien des aspects, le dénommé Outlaws est un pur produit Star Wars, une vraie lettre d’amour de la part du studio, particulièrement fidèle et respectueuse de la trilogie originale, et c’est tout ce que je lui demandais.
- Le charisme de Kay Vess
- Nix, compagnon devenu culte d’entrée de jeu
- La synergie entre Kay et Nix, jusque dans le gameplay
- L’infiltration, ça fait du bien, vraiment
- Le moteur Snowdrop, l’une des stars du jeu tant la partie graphique est à tomber par terre
- Une œuvre grand public d’une écriture intelligente sans commune mesure
- L’audacieux renouvellement de la partie RPG, à saluer
- Le gameplay souvent renouvelé qui s’adapte à tous les joueurs
- Techniquement carré (malgré un petit freeze) sur PS5
- Une accessibilité encore et toujours point fort de l’éditeur-développeur
- Nombreux choix visuels (21:9, mode exploration)
- Le mode photo, redoutable
- La bande son, inspirée
- Une durée de vie hallucinante
- Une immersion dans l’univers, d’une surprenante surprise
- La prise en charge de la DualSense, chapeau bas Massive et Ubisoft
- Les combats spatiaux, addictifs
- Les activités (surtout les ?), un enfer pour les joueurs et les joueurs qui, comme moi veulent à tout prix tout faire
- Le mode fidélité peut souffrir de quelques chutes de framerate
- Présence de quelques bugs (notamment de collision, clignotement d’objets/textures)
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