
Annoncé en 2023 pour une sortie l’année suivante, Rusty Rabbit a finalement été repoussé au 17 avril 2025. En attendant, une démo est disponible depuis le 21 février sur Nintendo Switch, PS5, et PC. Développé par le studio Nitro Plus et édité par NetEase, Rusty Rabbit fait peu parler de lui, et pourtant, il a un casting qui me fait franchement rêvé, avec en tête d’affiche Takaya Kuroda, légendaire voix de Kazuma Kiryu dans la saga Yakuza/Like A Dragon. Il était donc évident que je m’attelle à cette démo pour vous en proposer mes premières impressions. Note importante: la progression de la démo pourra être transféré dans le jeu final.

Cette démo d’une petite heure nous fait donc découvrir le tout début du jeu qui nous présente son personnage principal, un lapin vieillissant un peu grognon: Stamp, que l’on surnomme Rusty (traduisons le par rouillé). Stamp est un ferrailleur, le métier de toute sa vie, une passion qui le pousse à toujours bricoler son mécha Limaille, mais qui lui aura couté le prix d’une grande solitude.
Au bout d’une heure, on en apprend finalement que très peu sur ce qu’il nous racontera au fil de son aventure. Très vite, on rencontre les BF, un groupe de jeunes ferrailleurs, dont la signification de cette acronyme reste encore flou, c’est à se demander si ses membres eux-mêmes savent réellement ce que cela signifie. Mais ici le but est évidemment de découvrir les premières mécaniques de Rusty Rabbit et pour cela nous allons faire quelques expéditions de forage au Mont Fuligineux, un endroit que Stamp connait comme sa poche.

Rusty Rabbit est un Metroidvania, comprenez donc par là que le jeu se déroulera en ce qu’on appelle du « side-scrolling » tout en utilisant la verticalité de son level-design. Un genre bien connu pour les joueurs de Metroid, Castlevania, mais aussi plus récemment Hollow Knight ou encore Prince of Persia The Lost Crown. Un genre qui se veut bien souvent particulièrement exigent en termes de gameplay.
Pour cette première heure, Rusty Rabbit se veut relativement clément pour nous apprendre à aborder son gameplay. On découvre donc les fonctionnalités de Limaille, mecha que Stamp ne quitte jamais lors de ses vadrouilles. Un gameplay de prime abord assez classique, qui pousse évidemment toujours à l’exploration des niveaux, aussi bien pour trouver des pièces intéressantes mais aussi récupérer quelques points d’expériences, nécessaires pour étoffer l’arbre de compétences de Rusty et Limaille. Sauter, sprinter, forer/attaquer, glisser également, résolution d’énigmes environnementales, bref des mécaniques somme toute très simples mais qu’il faudra à l’évidence apprendre à maitriser au fil des heures.



Développé sous Unreal Engine 5, cette première sur le jeu ravi nos pupilles, c’est très joli et fluide. Evidemment, difficile de savoir ce qui nous attendra durant l’aventure, notamment en termes de level-design et de variété des niveaux. Sa direction artistique est plutôt prometteuse, notamment son character-design qui rappelle incontestablement les jouets Sylvanian Families (il se dit que Gen Urobuchi, scénariste du jeu, se soit directement inspiré d’une image posté sur le réseau social X d’un jouet de la marque dans un mécha pour créer le jeu, ce qui n’est guère étonnant).
Vous l’aurez peut-être remarqué, mais il est saluer que le jeu disposera d’une localisation française pour les textes et interface. Les voix quant à elles sont à la préférence de chacun, puisqu’il propose les voix anglaises et japonaises (évidemment, mon choix était déjà tout trouvé). En plus du légendaire Takata Kuroda, le casting de Rusty Rabbit compte parmi ses rangs Fairouz Ai, entendue notamment dans Metaphor: ReFantazio, Kaiju No. 8, Eiyuden Chronicles: Hundred Heroes, ou encore Show Hayami (Voice of Cards The Forsaken Maiden, Tales of Arise, Fairy Tail, etc), et bien d’autres. Le doublage japonais s’annonce donc assez grandiose, si vous voulez mon avis.


Après seulement une petite heure, difficile de savoir ce qui nous attendra vraiment dans la version finale de Rusty Rabbit que cela soit scénaristiquement ou en termes de gameplay, notamment de sa difficulté. Toutefois, cette démo est prometteuse et nous fait approcher le potentiel certain du jeu. Bourré d’humour, un gameplay qui se veut intuitif, ce qui aidera surement par la suite, un lapin grognon dans un mécha, Rusty Rabbit a tous les arguments pour en faire un jeu très chill et grisant. De plus, le jeu sera vendu au doux prix 19€99. Pour les adorateurs de versions physiques, il n’en disposera que d’une, sur Nintendo Switch, exclusivement au Japon. En tout cas, moi ça me parle énormément, j’ai vraiment hâte d’en voir plus, à voir le 17 avril si j’aurais eu raison ou non.