Atelier Marie The Alchemist of Salburg est le tout premier opus de la saga Atelier créée par Gust et Koei Tecmo. Sorti en 1997 sur PlayStation première du nom, 25 ans plus tard, la saga s’est indéniablement forgé une réputation et le studio a décidé de fêter dignement ce quart de siècle pour sa licence phare avec Atelier Marie Remake: The Alchemist of Salburg. Prévu de sortir à la mi-juillet cette année, le 13 pour être tout à fait exacte, sur Playstation, Xbox, Nintendo Switch et PC, j’ai eu la chance de pouvoir essayer le jeu à l’occasion d’une session de preview. Une session qui m’a permis de poser mes mains sur la première année du jeu et pouvoir vous en parler brièvement.
Marlone, alias Marie pour les intimes, est une jeune alchimiste intégrant fraichement l’académie de Salburg. Mais Marie n’est pas une élève modèle, loin de là. Considérée comme étant la plus mauvaise élève par sa professeure, elle lui offre la possibilité d’améliorer ses compétences en ouvrant un atelier, seule. Et c’est ainsi que démarre cette première année pour notre apprentie alchimiste.
Ce laps de temps d’un an n’est autre qu’un gros didacticiel pour apprendre les mécaniques de bases du jeu. Ainsi, on apprend le fonctionnement basique du gameplay comme l’alchimie, évidemment, la récolte d’ingrédients mais aussi l’exploration, les combats et les requêtes.
Cette première année d’Atelier Marie nous permet donc de vivre les journées types de notre petite alchimiste. La première partie se trouvera à Salburg même, là où le tavernier nous confie des requêtes, où nous pouvons écouter les rumeurs sur ce qui se passe autour de nous, comme par exemple localiser des ingrédients, où nous nous faisons des amis et pouvons créer notre équipe, et où se trouve notre atelier. Une fois notre emploi du temps bien rempli, il est temps de quitter la ville et partir à l’aventure en quête des ingrédients pour accomplir nos différentes missions.
Bien que cette session ait été relativement courte, elle n’a été pas avare en contenu et surtout en zones explorables pour apprendre à maitriser le fonctionnement du jeu, et surtout la gestion du temps de Marie. Et cet aspect se révèle de prime abord plutôt exigeant: en effet chaque récolte fait s’écouler un jour, l’alchimie peut en prendre plusieurs en fonction de la recette et du nombre d’objets que nous souhaitons créer. Et quand le jeu nous demande d’accomplir des requêtes (qui font partie intégrante du jeu mais sont totalement optionnelles) en l’espace de très peu de temps, il est indéniable que nous devons accepter l’échec.
Mais rassurez-vous, si l’alchimie fait partie intégrante de l’aventure, le jeu nous donne très rapidement l’occasion à maintes reprises de donner quelques coups de bâton lors de combats au tour par tour. Grâce à une équipe de 3 personnages, le système de combat d’Atelier Marie est relativement simpliste. Attaque légère, attaque spéciale consommant les éternels points de magie, utilisation d’objets, avec la prise de niveaux et améliorations des statistiques des personnages que cela implique, bref, pour les habitués du genre c’est une véritable promenade de santé. Classique mais non moins efficace, car le jeu se révèle franchement addictif, une fois ma session de jeu terminée, je n’avais qu’une envie: qu’elle puisse continuer.
Visuellement, on parle bien ici d’un remake. On oublie l’aspect old-school de la PS1, ses polygones et la vue isométrique du jeu original pour arborer des graphismes actuels franchement enchanteurs. Rappelant l’aspect « chibi » du remake de Link’s Awakening sorti en 2019, la direction artistique et le character design de cette nouvelle mouture sont particulièrement réussis. D’ailleurs pour la petite précision, malgré un character design « enfantin », nos personnages sont bien des adultes, Marie étant âgée de 19 ans, par exemple. Il est important de le rappeler car les phases de dialogues permettent d’apercevoir les personnages sous leurs vrais traits, quittant donc leur aspect ingame.
Les décors quant à eux sont plutôt variés, d’une part grâce à une certaine diversité des environnements annoncée par les premières zones que j’ai pu explorer au cours de ces premières heures de jeu mais aussi grâce au changement de saisons.
Malheureusement, une fois de plus dans la saga, aucune traduction française ne sera disponible, il faudra se contenter des voix originales en japonais (très réussies soit dit en passant) et des textes à minima en anglais.
Je ne suis pas une fervente joueuse des jeux Atelier. En effet, ma seule expérience dans la saga a été Atelier Lydie et Suelle qui ne m’avait pas franchement enchantée par son côté un peu gnan-gnan et simplet, ne m’invitant donc pas à découvrir les opus qui lui ont succédé (très probablement à tort d’ailleurs). Mais après cette courte session sur ce remake d’Atelier Marie, mes premières impressions sont très positives. Un jeu qui s’annonce enchanteur par sa DA, et un gameplay qui s’est révélé addictif dès les premiers instants du jeu. L’occasion parfaite donc pour redonner une chance à la licence!
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