J’ai décidé d’étendre un peu le contenu du blog au delà du jeu-vidéo pur et dur parce que la culture vidéo-ludique peut aussi, parfois, passé par la culture littéraire. Cela faisait un moment que la saga du Sorceleur d’Andrzej Sapkowski me faisait de l’oeil et m’attirait comme une aimant, sans que l’occasion ne se présente jamais. Puis, l’occasion a frappé à ma porte grâce à un confrère blogueur, Ben-J de Consollection, qui m’a tiré au sort lors d’un de ses concours. J’allais enfin pouvoir me plonger dans les origines de The Witcher, le jeu inspiré par les mots de l’auteur polonais.

1. Une oeuvre source d’inspiration

L’histoire de l’écriture de la Saga du Sorceleur d’Andrzej Sapkowski démarre en 1986, lors d’un concours organisé par un magasine polonais, Fantastyka, pour lequel l’auteur écrit sa toute première nouvelle « Le Sorceleur » et qui lui permet de remporté la troisième place. Un début prometteur. Il continue l’aventure et publie trois nouvelles de plus pour l’éditeur. La machine est en route, plus que de simples nouvelles, les quatre premiers récits de Sapkowski seront réunies en un seul volume, simplement nommé Sorceleur en 1990.


Le succès bat son plein. Andrzej Sapkowski est aujourd’hui un auteur reconnu. Alors qu’en Pologne ses livres se vendent plus que ceux de Stephen King, à l’étranger, ses œuvres ont inspiré bon nombre d’artistes en tout genre. Oui, plus qu’un livre, il est possible de suivre les aventures de Geralt de Riv au cinéma, en bande-dessinée, en série télé, en jeu de rôle, et pour nous joueurs, dans le jeu vidéo The Witcher développé par CD Projekt Red.


2. Synopsis

Dans cet article, je vous parlerai du Dernier Vœu, paru en 1993, qui regroupe le volume Sorceleur publié 3 ans plus tôt ainsi que trois autres nouvelles.

Nous suivons donc, Geralt de Riv, un homme mystérieux, formé à devenir un assassin hors pair depuis sa plus tendre enfance. En ces temps difficiles, le monde est peuplé de monstres en tout genre, et contre eux, de simples sorciers n’y feront rien, seul un Sorceleur peut combattre ce mal, notre héros.


Alors qu’il n’est considéré que comme un mutant assoiffé de sang et d’argent dans les contrées qu’il visite, peut-être arrivera-t-il malgré tout à réaliser son plus grand souhait: retrouver son humanité. Tout au long de sa quête contre le Mal, Geralt rencontrera de nombreux personnages devenus clé pour nous joueurs de The Witcher, qui sauront l’aider à l’accomplir.

3. Avis

J’ai pris un énorme plaisir à lire et à découvrir les origines du jeu de CD Projekt Red, n’ayant pas fait les deux premiers opus de The Witcher. J’ai savouré chaque ligne, chaque mot, chaque chapitre pour me rendre compte que les aventures de Geralt de Riv étaient aussi plaisantes à lire qu’à jouer. Je regrette un peu de ne pas connaître des origines plus détaillées du Boucher de Blaviken, ça me poussera à lire la suite. 

Je m’attendais à un roman et non à un recueil de nouvelles, ce qui au début me perturbait un peu en terme de chronologie et de continuité. On a du mal à faire le lien entre certaines nouvelles, se passent-elles avant? Après? Malgré tout, cette première expérience de lecture de la saga d’Andrzej Sapkowski m’a tenu en haleine jusqu’au bout, grâce à une narration des plus talentueuses.


Connaissant maintenant un peu l’univers de la saga, je n’ai eu aucun mal à me plonger dans l’histoire originale de Geralt, chevauchant sa monture, Ablette (qui soit dit en passant parait bien moins énervante), découvrant de nouveaux horizons, combattant le Mal.

Au delà d’être un livre portant sur un blockbuster videoludique, Sorceleur saura également ravir les mordus de fantaisie dont le héros sort un peu du lot. En tout cas, on y prend une bonne dose de Geralt, de Signes en tout genre et de méchantes bébêtes prêtes à se jeter dans la gueule du Loup (Blanc).