Le 23 avril sera décrété journée internationale du jeu automobile en VR sur le blog. Après mon avis sur le très bon Dirt Rally VR, c’est au tour de DriveClub en réalité virtuelle de trouver sa place ici.
DriveClub a eu une histoire un peu tumultueuse depuis ses débuts, il faut bien l’avouer. C’est pas faute d’avoir voulu bien faire, il lui aura fallu beaucoup de temps pour mettre toutes ses fonctionnalités à disposition des joueurs ce qui lui aura valu d’être un des jeux de voitures les plus critiqués de l’histoire du genre. En ce qui me concerne, je n’ai pas eu grand chose à lui reprocher, il n’est pas sans défauts mais ne méritait pas pour autant tout cet acharnement. C’est pourquoi j’écris sans mal sur ce tout nouvel épisode entièrement dédié au PlayStation VR. Merci à PlayStation France et à Julien pour leur soutien et la confiance qu’ils m’accordent.
Les captures d’écran de cet article sont issus de la « version » PS4 Pro, j’en profite pour remercier Monsieur pour le temps qu’il a pris à les faire ayant un œil plus photographe que moi.
1. Attention les yeux
Refaire un DriveClub était un pari risqué à prendre, malgré tout, le studio a réussi à tenir les délais et sortir leur titre VR pour le line-up du PlayStation VR malheureusement je doute que les joueurs aient sautés le pas à l’acquisition de leur casque. Et si finalement cette mouture VR pouvait être à la hauteur de nos attentes?
Ce qui va bien évidemment être la toute première chose qu’on regardera c’est le rendu graphique. Et c’est là que ça coince. Malheureusement pour lui et surtout pour nous, ne mâchons pas nos mots, c’est dur, très dur à regarder. C’est flou et horriblement pixelisé, ce qui n’aide en rien le confort visuel. On peine à tenir bien longtemps, c’est indéniable. Les nausées et autres maux de têtes seront au rendez-vous tant vos yeux ne réussiront pas à s’y faire assez vite, c’est dommage et c’est ce qui empêche de vouloir y revenir de si tôt.
En revanche, les joueurs sur PS4 Pro pourront jouir d’un rendu bien meilleur, plus net et donc plus agréable grâce à la mise à jour d’optimisation pour la console. Les intérieurs sont splendides pour une immersion instantanée (cela dit même en VR, vous avez le choix de la vue intérieure ou extérieure). Cet épisode en réalité virtuelle est la preuve qu’au delà de la 4K et du HDR, la PS4 Pro est quasi obligatoire si vous souhaitez vous lancer dans cette nouvelle technologie.
2. L’habit ne fait pas le moine…
Et le nom d’une licence n’en fait pas sa qualité. Malgré les critiques et les défauts, cet opus VR s’en sort plutôt bien, on regrette juste une date de sortie peut-être un peu hâtive, pour le coup, mais tout n’est pas à jeter. On se fera très vite surprendre par le gameplay assez réaliste une fois le PlayStation VR sur la tête.
Ce DriveClub VR apporte une toute nouvelle vision aux jeux de courses et il a été le premier à le faire dans le genre. On a beau s’imaginer qu’on a fait le tour des expériences vidéo ludiques automobiles, on est loin de se rendre compte ce que peut vous apporter la réalité virtuelle en terme d’immersion et ce type de jeux mérite d’être mis en avant et ce DriveClub joue très bien le jeu.
Tout y est, impression de vitesse, immersion, et son gameplay situé entre arcade et simulation vous permettra de prendre assez vite le jeu en main et d’en profiter pleinement. DriveClub VR c’est DriveClub mais en mieux. On retrouvera les mécaniques principales du jeu de 2014 et pourtant j’ai senti que la réalité virtuelle lui apportait énormément de crédibilité malgré les gros soucis de l’époque (3 ans déjà quand même).
En soi, on retrouve un contenu quasi identique à la version 2D, avec tout de même quelques changements surtout au niveau des parcours. Rien de folichon, mais si on adhère au jeu, il pourra vous prendre un certain nombre d’heures de découverte et de tours de roues.
Sans apporter de grosses nouveautés comparé à l’opus d’origine, DriveClub VR fait son travail et il le fait bien. C’est vrai qu’il est difficile de passer outre les problèmes graphiques (sur PS4 standard) mais une fois l’habitude prise, les sensations fortes sont au rendez-vous. Grâce à cette VR édition, vous n’êtes plus simplement aux commandes d’un pilote une manette à la main, vous êtes le pilote. Pour ceux hésitant encore, vous pouvez toujours l’essayer grâce à l’ensemble de démos disponibles sur le disque fourni avec le casque VR ou en le téléchargeant directement sur le PlayStation Store (attention, c’est un sac à gigaoctets).