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Et oui, vous l’aurez remarqué, la réalité virtuelle est toujours d’actualité sur Gaming Beauty et je n’en démordrai pas, malgré un catalogue qui peine à se mettre à jour de «gros» titres et à aller de l’avant. Aujourd’hui, c’est au tour de Dirt Rally dans sa version VR d’être à l’honneur sur le blog.

Le dernier né de Codemasters, sorti il y a 1 an et demi, avait ravi les affamés de jeux de courses, désireux de manger un peu la poussière dans ce titre entièrement dédié à un des sports automobiles les plus casse-cou que je connaisse. En ce début d’année, le jeu a décidé de se mettre à jour et de relancer l’intérêt de ses fans équipés de la réalité virtuelle, pour l’heure uniquement disponible sur la machine de Sony.

Installez-vous confortablement et mettez votre ceinture. Une petite précision s’impose, les screenshots présents dans cet article sont issus de la version 2D et non VR, pour votre confort visuel, je n’ai pas encore trouvé de solution viable pour vous permettre de vous rendre compte de ce que donne vraiment la réalité virtuelle. Un grand merci à Koch Media France et bien évidemment à Codemasters pour le code du jeu.

1. A fond les ballons

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Dirt Rally a bien compris le concept même de la réalité virtuelle: l’immersion et les sensations fortes. Et les sensations fortes, il vous en procurera sans grand mal. Au volant de votre bolide, attention les yeux, ça déménage pas mal. L’impression de vitesse est tout simplement incroyable, et comme j’ai tendance à souvent le dire quand il s’agit de réalité virtuelle, on s’y croirait. Vous me direz, c’est un peu le but, donc heureusement.

Mais dans tous les cas, le jeu s’en sort plutôt très bien pour une première dans la VR. Une fois le casque fixé sur notre tête, on se rend vite compte que Codemasters n’ont pas fait dans la demie mesure.  Les virages arrivent à toute allure à en perdre le fil de ce que la petite dame dans le casque nous raconte, l’environnement défile et l’impression de drift est omniprésente.

2.  Joli mais sans plus

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Ce dernier Dirt est relativement joli à regarder mais manque d’un petit quelque chose pour le rendre beau, et ce en 2D ou en VR. Bien que tout de même réussi, il manque de netteté et de détails pour être vraiment agréable à l’œil. On le sait, les parcours de rallye sont quand même réputés pour être toujours sur des routes sinueuses en montagne (notamment), malheureusement cet opus de la licence manque d’une profondeur de champ au poil pour profiter pleinement de la vue.

Mais attention, en réalité virtuelle, sans être une référence graphique comme peuvent l’être Resident Evil 7 ou Robinson, l’ambiance générale n’est pas affreusement pixelisé ou flou, on prendra très facilement notre pied sur les dangereuses routes monégasques ou finlandaises.

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Petite ombre au tableau, une fois installés au volant de votre bolide préféré, ne vous retournez surtout pas au risque de constater que vous avez perdu sa moitié arrière. Et oui, si vous souhaitez admirer l’ensemble de votre intérieur, vous remarquerez qu’il s’arrête aux arceaux de sécurité, et vous n’aurez pas de coffre. Un peu dommage, mais j’ai envie de dire: dans un jeu de voiture, on regarde rarement à l’arrière, le but c’est quand même de regarder devant soi.

En plus de se doté d’une version entièrement jouable en VR, Dirt Rally s’est également équipé d’une mise à jour PS4 Pro qui le rend nettement meilleur graphiquement il faut l’avouer grâce à plus de netteté, qui rendra votre expérience bien plus agréable. Par contre, elle n’est en réalité disponible en jeu que pour les possesseurs du précieux casque, un peu dommage pour les autres.

3. Une conduite difficile à prendre en main

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Manette en main, ce Dirt version Rally est très sympathique à jouer et ce que vous soyez équipé de la réalité virtuelle ou non, mais il faut tout de même relever que c’est assez difficile à prendre en main, attendez vous à prendre quelques gadins dans les fossés ou les rambardes avant de faire des parcours parfaits. Moi qui ne suit pas une acharnée du volant, j’ai très vite apprécié me coller à mon fauteuil, me visser le PlayStation VR sur la figure, quitte à me faire peur au moindre virage.

Dirt Rallye mérite t-il l’appellation simulation? Oui, sans aucun doute. C’est une carte que Codemasters n’avaient jusqu’ici jamais joué, et pourtant, ils s’en sont sortis comme des chefs pour ce dernier titre. D’ailleurs, quand on met les mains dessus pour la première fois, la première réaction qui vient à l’esprit c’est « au volant, ça doit être génial! ». Il faut toujours se fier à son instinct, donc autant vous dire que de combiner le casque VR et un volant (pour ma part un Thrustmaster T300RS) est un bonheur d’immersion et de réalisme.

4. Attention au « motion sickness »

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Qui dit jeu automobile, dit vitesse, et en VR, vos premières sessions de jeu seront courtes, très courtes, tant cette impression vous infligera quelques désagréments. Oui, le « motion sickness » est bel et bien présent dans cet opus, quelques minutes suffiront pour vous procurer des nausées. Mais rassurez vous, ce n’est pas irréversible, votre achat n’a pas été fait en vain, plus vous y jouerez, moins vous ressentirez de gêne. Pour les jeux de courses en réalité virtuelle, votre corps a besoin d’un temps d’adaptation, rien d’anormal, Dirt n’est pas le seul à vous donner cet effet de mal être.

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Le dernier bébé de Codesmasters est une belle surprise. Et venant de moi, c’est un sacré compliment, je reste assez « hermétique » aux jeux de courses, bien qu’adorant regarder les interminables sessions de monsieur, j’ai pour habitude d’avoir du mal à prendre une manette pour y jouer. Mais cet opus a clairement changé la donne. Grâce à la VR? C’est possible, je suis une défenseuse (je ne suis pas bien sûre que ça se dise) de cette technologie, cette nouvelle façon de jouer, de s’immerger. Si vous souhaitez profiter de cette expérience, les possesseurs de la version 2D devront mettre la main au portefeuille, sans pour autant se saigner: 12€99 c’est très correct pour un jeu qui a subit un second développement, pour ceux qui souhaitent le découvrir, la version intégrale est disponible au prix fort soit 69€99, certes, mais il en vaut carrément le détour et à l’heure où j’écris ces lignes, il est en promotion à 24€99 sur le PlayStation Store (tient c’est la première fois que je parle de prix dans un de mes articles, comme quoi il semble vraiment me tenir à cœur). Il saura ravir les mordus de belles carrosseries et de simulations comme les plus novices. Le large choix de voitures d’antan et d’aujourd’hui fait plaisir à voir, au volant  d’une douce petite Subaru Impreza des années 2000, je me suis bien éclatée.

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