Depuis 2010, Sonic & Sega All Stars Racing s’est d’emblée propulsé au rang de Mario Kart version Sonic. Cette année, après 7 ans d’absence, Sonic et ses amis reviennent sur la ligne de départ dans Team Sonic Racing. Changement de nom, et un tout nouveau concept du jeu de course sont au rendez-vous. Disponible depuis le 21 mai dernier sur PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC, c’est sur la console de salon portable de Nintendo que j’ai décidé de vous proposer ce nouvel avis. Alors que la Nintendo Switch a accueilli Mario Kart 8 Deluxe et Crash Team Racing, Sonic peut-il aspirer a se joindre au podium des jeux de kart? Une immense merci à Koch Media France pour la confiance qu’ils m’accordent et le code du jeu.

1. Team Sonic Racing

Alors que nous sommes habitués à courir seuls contre tous, et partir en quête de la première place coûte que coûte, Sumo Digital a décidé de changer un peu notre vision des jeux de course en introduisant un système de course en équipe. Comment peut donc se dérouler une course dans Team Sonic Racing? Rien de plus simple, en choisissant votre personnage vous choisissez votre équipe composée de 3 coureurs, dans une sélection de 5 équipes au total, donc 15 personnages jouables.

A partir d’ici, nous nous retrouvons sur la piste en attendant le top départ. Si être en première place peut fortement contribué à gagner la course, rien n’est joué et il faudra tout faire pour que les autres membres de l’équipe soient bien placé dans le classement. Sont au rendez vous dons de caisses bonus, Super Turbo, Turboraz (qui vise à aider un coéquipier en mal de vitesse) pour obtenir un maximum de points et battre l’équipe adverse à la ligne d’arrivée.

Dans une certaine mesure, le studio semble avoir voulu donné un rôle différents aux concurrents, tantôt plus spécialisés dans la vitesse, la défense ou le contrôle du véhicule. Un point assez important à mentionner si on s’aventure dans le garage pour équiper nos bolides. Cela dit, l’impression que c’est plus accessoire que primordial se fait rapidement ressentir.

Dans l’ensemble, Team Sonic Racing respire le petit goût de nouveauté à plein nez qui fait du bien et qui renouvelle vraiment le genre. Jouable seul ou avec des amis, le jeu de kart se laisse jouer sans efforts et dans la bonne humeur. On reprend vite les bonnes vieilles habitudes à la Mario Kart de déraper, de jeter des malus à nos concurrents et prendre les allées d’accélération.

De temps à autre, certaines épreuves se joueront en solo qui dévoilent une difficulté un peu plus accrue, telles que ramasser des Rings en dérapant dans un temps imparti, ou encore passer dans un maximum de checkpoints pour marquer des points.

2. Contenu or not contenu?

En termes de contenu, Team Sonic Racing semble ne pas avoir été avare pour nous divertir. Dans un premier temps, il est fortement conseillé de passer par la case du mode histoire. Alors oui, on ne s’attardera pas sur le fond du pseudo scénar que nous propose Sumo Digital avec un arrière goût un peu enfantin, sachez juste que bien évidemment on va finir par entendre parler du Dr.Eggman. Cette parenthèse maintenant fermée, le mode histoire du jeu de course permet ainsi de bien prendre en main les mécaniques du jeu. Divisé en plusieurs mondes, il va crescendo dans la difficulté et demande de battre des équipes de plus en plus redoutables et diversifie les épreuves, dont celles précédemment mentionnées, des championnats ou encore des courses à élimination dans lesquelles ni vous ni un des membres de votre équipe ne devez finir un tour en dernière position sous peine d’être éliminés sur le champ de la course. Bref, ce mode aussi simple puisse-t-il être nous plonge dans une chasse à la première place étonnante et addictive pendant une dizaine d’heures si on chercher à partir à la pêche de toutes les étoiles du jeu.

Ensuite, viennent évidemment les modes en ligne et local pour jouer avec et contre des amis. Dans le fond, Sonic pourra nous monopoliser pendant un grand nombre d’heures, bien qu’on en veuille toujours plus et qu’un mode ou deux supplémentaires n’auraient pas été de trop.

3. Joli mais imparfait

Dans l’ensemble, Team Sonic Racing est particulièrement joli à regarder tant en mode portable qu’en mode TV. Sa direction artistique très fidèle à l’univers du hérisson bleu ravit nos pupilles, ses couleurs, ses décors, bref il y a pas grand chose à dire de ce côté là. On remarquera toutefois des circuits plus ou moins travaillés. Parfois, on se régalera dans nos courses, rapides, aux divers chemins, loopings et autres excentricités pour améliorer l’impression de vitesse. Malheureusement, le hérisson supersonique pourra parfois se transformer en tortue, tant l’impression de se traîner sur les circuits se fait ressentir. Trop de lignes droites, des courbes généreuses qui manquent un peu de challenge, bref un certaine inégalité et parfois un manque d’inspiration se fait ressentir.

De plus, on lui reproche surtout un univers limité à Sonic, contrairement à ses prédécesseurs Sega All-Stars qui s’étendaient sur l’ensemble des licences de l’éditeur japonais.

Contre toute attente, Team Sonic Racing a été une excellente surprise, dans sa jouabilité novatrice en équipe qui conserve aussi les bases du genre et dans le fun qu’il peut procurer. Sans véritablement être révolutionnaire, Sumo Digital touche du bout du doigt les lois de l’amusement. Sur Switch, c’est très plaisant à prendre en main et à regarder bien que le travail sur certains circuits soit en deçà du reste. On passe le scénar anecdotique qui n’est là que pour combler les vides et amuser un public plus jeune (on passera aussi les doublages français un chouillat trop enfantins). S’il aura effectivement du mal à détrôner Mario Kart ou Crash Team Racing en tant que leaders du genre, il a pour règle maîtresse de nous faire changer un peu d’air.

Les plus

  • Les courses en équipe
  • Un gameplay assez simple à maîtriser qui ne manque pas de surprise
  • Très joli sur Switch
  • Les différents types de courses
  • Les modes à plusieurs

Les moins

  • Quelques circuits manquent d’inspiration
  • Les doublages VF
  • Le manque de personnages Sega