If there’s something strange in the neighborhood, who you gonna call? Ghostbusters! Ce refrain, on le connait tous par cœur et Ghostbusters The Video Game Remastered ne manquera pas de nous le remettre dans la tête. Sorti il y a maintenant 10 ans sur la génération précédente, l’adaptation vidéo ludique de nos chasseurs de fantômes préférés avait fait forte impression auprès des joueurs. Aujourd’hui, il est temps pour moi de le découvrir, ne l’ayant pas fait jadis. Je tiens à remercier Koch Media France pour la version physique du jeu sur Nintendo Switch.
1. I ain’t afraid of no ghost
Nous connaissons tous SOS Fantômes et leurs histoires improbables. Découverts en 1984 dans un premier film dont la réputation n’est plus à faire et en 1989 pour une suite tout aussi qualitative, le quatuor est devenu une légende du cinéma. Les adaptations en jeu vidéo ont été nombreuses, mais peu d’entre elles ont réellement marqué les esprits. Sauf Ghostbusters The Video Game. Décrit comme le meilleur jeu adapté de l’univers des films, cette version remasterisée mérite qu’on s’intéresse à elle.
L’histoire se passe 2 ans après le second film. Nous y retrouvons les docteurs Peter Venkman (Bill Murray), Raymond « Ray » Stantz (Dan Aykroyd), Egon Spengler (Harold Ramis) et Winston Zeddemore (Ernie Hudson) dans leur QG de Moore Street à New York et leur mythique Cadillac, Ecto-1. Nous, joueurs, incarnons un jeune premier en pleine formation pour devenir un Ghostbuster. Et nous allons rapidement rentrer dans le feu de l’action d’une journée type pour l’équipe d’SOS Fantômes. Entre vieilles connaissances spectrales et nouvelles rencontres fantomatiques, j’ai trouvé ce Ghostbusters The Video Game très fidèle aux œuvres cinématographiques. Si l’histoire se veut « nouvelle », elle se rapproche très fortement du premier film à quelques détails près. Et on admettra sans mal que ce scénar n’invente pas grand chose, voir rien du tout, mais on se prête volontiers au jeu sans se forcer. Le hic? Une durée de vie d’environ 6 à 7 heures qui ne seront pas compensées par le mode multijoueurs présent à l’époque. Personnellement, ce retrait me convient parfaitement.
Quoi qu’il en soit, l’univers est respecté, et l’essentiel de la licence est là, même l’amoureux transit qu’est le Dr. Venkman.
2. Don’t get caught alone
C’est de son gameplay que cette adaptation tient quelque chose de fort. Équipés de notre pack à protons, pièges et psychotensiomètre, nous nous lançons vite dans cette aventure SOS Fantômes en TPS. Mais il faudra avant tout apprendre à maîtriser tout cet attirail. Et cette simple mission ne sera pas de tout repos. Si les mécaniques sont simples sur le papier, les maîtriser un peu moins. Mais au fil des combats, l’utilisation de notre lanceur à protons deviendra un jeu d’enfants, et nos adversaires spectraux n’ont plus que du souci à se faire.
En tout, il faut apprendre à utiliser pas moins de 4 « modes » à protons afin de s’en servir correctement pour avancer dans les différents « niveaux » mais aussi utiliser le bon mode en fonction des ennemis. Mais rassurez vous, nos collègues chasseurs de fantômes sont toujours de bons conseils et feront office de très bons coéquipiers coop. On passera également par la case amélioration, au fur et à mesure que nous amassons quelques pécules à chaque fantôme piégé. Malheureusement, cet aspect semble assez anecdotique, je n’ai pas eu l’impression que mon équipement ait évolué du début à la fin. Peut-être après tout, car au final rares sont les fois où j’ai vu l’écran d’échec de mission.
Car il faut le souligner, ce Ghostbusters démontre un certain manque de difficulté. Si cela peut représenter un éventuel défaut pour certains, cela permet d’une certaine manière de mieux profiter de l’expérience et de son gameplay pour le moins original sans prise de tête.
3. Plus beau 10 ans plus tard?
Comme vous le savez, cette adaptation a 10 ans et a donc subit une remasterisation graphique pour revenir en grande forme. On ne peut pas vraiment dire que le titre soit digne de porter l’appellation remastered. Si cela semble plus lisse en général, le poids des années se fait vite ressentir. Mais pas assez pour que le jeu soit qualifié de moche, sur Switch en tout cas. Si les cinématiques manquent de netteté, que les textures sont datées, j’ai réussit à lui trouver un certain charme. Les visages, bien que les expressions aient elles aussi subis le sort du temps, sont très bien faits, et la direction artistique est prenante. On peut lui trouver un nombre incalculable de défauts graphiques, mais pour ma part, ce fut une excellente surprise et une vraie belle expérience, et ce en mode nomade ou docké.
L’intérêt d’une version remasterisée est toujours relatif, si on n’a pas fait le dit jeu à l’époque, ou si tout simplement on l’a assez aimé pour le refaire. En ce qui me concerne, j’ai dès le départ cerné cette version comme étant un hommage, à l’oeuvre cinématographique mais aussi à Harold Ramis (Egon) qui nous a quitté en 2014. Bref, oui ce nouveau remastered peut facilement trouver preneur. Malgré quelques défauts non négligeables, Ghostbusters The Video Game Remastered fut un réel coup de cœur, sur lequel je n’ai pas vu ses quelques heures de durée de vie passer.
Les plus
- L’univers d’SOS Fantômes
- Graphiquement joli
- Une histoire fidèle
- Les visages des acteurs
- La bande son qui donne envie de se refaire les films
- Le gameplay original
Les moins
- Pas de voix françaises (pas vraiment un défaut, mais elles étaient présentes il y a 10 ans)
- Quelques textures qui ont subit le poids du temps
- Une durée de vie limitée