Assassin's Creed® Origins_20171030120837.jpg

Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, voici mon ultime avis concernant le fabuleux triangle du 27 octobre 2017. Après Super Mario Odyssey et Wolfenstein 2 The New Colossus, c’est au tour du grandissime Assassin’s Creed Origins d’être mis en tête d’affiche d’un avis. En une seule phrase, je pense que vous avez déjà perçu mon ressenti sur le dernier bébé signé Ubisoft.

Après 2 ans d’absence sur nos précieuses machines et après quelques épisodes qui manquaient de saveurs et d’Assassin’s Creed dans l’âme, le 12 juin dernier, Ubisoft m’a redonné foi en leur désir de faire renaître cette licence que je suit depuis maintenant 10 ans et m’ont redonné cet engouement fou pour ce nouvel épisode simplement appelé Origins et ces derniers jours me l’ont confirmé.

Assassin's Creed® Origins__8.jpeg

Oui, Assassin’s Creed a 10 ans (déjà) et le premier opus a été le tout premier jeu que j’ai fini sur la génération précédente alors que je reprenais à peine une manette dans les mains. Cela a marqué le début d’une belle histoire d’amour entre un jeu et moi. Depuis, la licence et moi vivons ensemble ses hauts et ses bas. Et cette année, c’est pour le meilleur (depuis des années) que nous nous sommes retrouvés. Avant toute chose…

Merci Ubisoft!

Merci pour cet épisode, merci pour leur incroyable travail, merci pour leur sens de l’aventure, tout simplement merci. Voilà, il fallait que ça sorte.

Assassin's Creed® Origins_20171109231504.jpg

1. Sur les Terres des Pharaons

Un peu de sérieux, passons au vif du sujet. Depuis quelques années, les épisodes se suivaient et gagnaient en modernité, tant en termes de gameplay que d’univers mais cette fois-ci, le titre a décidé de faire un sacré bon dans le passé pour nous faire vivre nos aventures à l’époque de l’Egypte Ancienne, époque, soit dit en passant, fascinante.

Depuis toujours, les équipes du développeur français en charge des univers d’Assassin’s Creed et autres mondes ouverts en tout genre, ont toujours prouvé leurs talents quant à la maîtrise des environnements. Je pense à The Crew, Ghost Recon, Far Cry, (il y aussi The Division, mais il n’a pas été développé en interne) bref nous avons toujours eu de quoi nous en mettre plein les yeux de leur part. Et encore une fois, chose promise, chose due dans cet Assassin’s Creed Origins.

Assassin's Creed® Origins_20171027104620.jpg

Sublime à souhait, cet énorme bac à sable que nous arpenterons durant plusieurs dizaines d’heures a tout ce qu’il faut pour nous captiver. Outre un choix particulièrement judicieux de l’époque, la maîtrise de cette dernière est quasi parfaite et les possibilités incroyables de découvertes ont été soigneusement développées pour nous faire passer un grand moment d’aventure. Et il n’y a pas à tourner autour du pot, Assassin’s Creed Origins est somptueux de bout en bout.

Allons encore plus loin dans l’analyse de cette direction artistique brillante. Nos multiples balades nous vaudront de découvrir des paysages tout aussi sublimes que diversifiés et j’ai trouvé que certains panoramas avaient un certain arrière goût de The Witcher 3. Une comparaison qui est, à mon sens, loin d’être exagérée.

Assassin's Creed® Origins_20171112031909.jpg

2. Plus agressif

Manette en main, nous apercevons énormément de changements. Alors qu’on remarquera que certains aspects du gameplay ont été simplifiés, notamment dans la courses et l’ascension des monuments, d’autres en revanche ont été ajoutés, rendant le jeu nettement plus offensif que jadis.

Assassin's Creed® Origins_20171111033150.jpg

Rappelez-vous, dans nos combats passés, nous avions tendance à abuser des contre-attaques pour les simplifiés et les raccourcir. Mais Origins a décidé d’innover et de rendre les affrontements nettement plus épiques, et plus violents. Chaque nouvelle élimination sera chorégraphiée avec talent. J’ai souvent eu mal pour les victimes des lames de Bayek.

Plus loin encore, il y a 4 ans, l’épisode Unity avait instauré un système d’équipement évolutif au fur et à mesure que vous avanciez dans l’histoire et son successeur Syndicate avait mis en place un arbre de compétence pour les jumeaux Frye. Aujourd’hui, les deux systèmes ont été réunis pour littéralement transformer la licence. Quand Assassin’s Creed veut se métamorphoser en action RPG, le résultat donne Origins. Alors qu’on pourrait considérer cette prise de risque moindre, n’ignorons pas que c’est ce qui fait fureur ces derniers temps, la maîtriser est néanmoins beaucoup moins évident.

Assassin's Creed® Origins_20171109185134.jpg

Faites donc place à des équipements améliorables, un module simple de fabrication et un arbre dont les compétences ne conviendront pas à un enfant de cœur donnant ainsi au titre un très léger côté Horizon Zero Dawn, les assassinats en plus. En tout cas, c’est avec une énorme bonne surprise que nous redécouvrons la série qui, malgré de nombreuses tentatives, n’avaient plus réussi à nous satisfaire pleinement.

Mission accomplie pour ce Origins qui capte toute notre attention avec brio, grâce à ce nouveau système de jouabilité dynamique et vivace, le tout avec un terrain de jeu plus immense que jamais et…95% de bugs en moins. Si, si je vous assure.

Autre nouveauté, Senu, notre compagnon de route, un aigle majestueux fidèle à son maître, dont la présence se verra fort utile à l’accomplissement de vos objectifs. A l’image de jeux plus modernes qui ont instauré la possibilité de cibler ses adversaires par la voie des airs, anachronisme impensable, Senu remplacera aisément les actuels drones de reconnaissance.

Assassin's Creed® Origins_20171112021531.jpg

3. A la vie à la mort

La plus grande force des scénarios d’Assassin’s Creed a toujours été d’allier faits historiques et fiction. Et c’est d’autant plus vrai dans cet énième épisode de la série.

Nous sommes en 48 avant Jésus Christ, l’Egypte est sous le règne de Ptolémée XIII, qui se retrouvera bien vite sous les menaces de sa sœur Cléopâtre et sa récente conquête romaine Jules César.

Assassin's Creed® Origins_20171111224246.jpg

Nous incarnons Bayek, un Medjaÿ, protecteur du peuple et de ses intérêts, bien décidé à rendre justice à son malheur et celui de sa femme Aya. Mais nous découvrirons bien vite qu’au delà de leur désir de vengeance, le couple a joué un rôle important dans la création de la Confrérie et le fondement légitime du Credo.

Sans surprise, nous nous focaliserons sur l’histoire de ces deux personnages énigmatiques et charismatiques, et de leurs intentions. Sans passer par la case eau de rose, nous nous attacherons énormément à ce couple et les suivrons avec enthousiasme. Si le contrôle de Bayek sera prioritaire, nous pourrons également prendre possession des techniques monstrueusement meurtrières d’Aya. Ce qui surprendra le plus dans cette nouvelle aventure est l’inévitable mais ô combien passionnant mélange de l’Histoire et de la fiction, qui a été dosé avec grand soin pour éviter l’effet too much.

Assassin's Creed® Origins_20171110174157.jpg

Et on ne pourra que trop apprécier le retour de la méta histoire, certes assez discrète, peut-être même trop mais qui semble annoncer un véritable retour à la bonne vieille époque dans les épisodes qui succéderont à ce dernier. En tout cas, c’est à espérer, mais aujourd’hui le doute n’a aucune raison de s’installer.

Article dénué de tout spoiler pouvant gâcher votre découverte, je ne peux rien vous dire de plus, si ce n’est que la fin, bien qu’effroyablement courte, ne manquera pas de vous combler par son intensité, et par sa référence, elle m’en a fait monter la moutarde au nez tant je n’étais pas prête.

Assassin's Creed® Origins

Assassin’s Creed Origins porte son nom à merveille. S’il réussi avec grâce à imposer de nouvelles règles avec un nouveau système de gameplay digne d’un RPG à part entière, il ne manquera pas de revenir à ce qu’il fut un temps, un jeu d’aventure prenant qui nous captivera des heures durant. Son scénario bien écrit, et son contenu titanesque, je ne compte même plus les quêtes annexes, qui d’ailleurs se fondent parfaitement dans l’histoire principale, raviveront cette flamme qui tendait à s’éteindre au fil des années. Il comblera les amateurs de 100% qui devront se rapprocher de la centaine d’heures de jeu. Nous y découvrirons bien souvent une certaine influence de l’univers d’un sorceleur célèbre, une comparaison plutôt flatteuse et assez réaliste quant au résultat.

N’y allons pas par quatre chemins, ce nouvel épisode marque une nouvelle ère d’Assassin’s Creed. Alors que l’annualisation avait fait défaut à la série, cette interminable attente de 2 petites années en valait la chandelle et montre à quel point Assassin’s Creed a encore de quoi nous surprendre. Non sans imperfections, je n’arrive pas à m’arrêter sur certains de ses défauts qui sont moindres comparé à l’incroyable voyage que j’ai suivi.

Pour ceux qui le souhaitent en voir un peu plus, mais pas trop, voici une petite galerie de captures qui ravira vos pupilles.

4. Un mot sur les événements ponctuels

Pour les plus acharnés et les plus avancés, un événement était disponible durant une semaine. Achevé depuis le 14 novembre, la première épreuve des Dieux a permis aux joueurs d’affronter Anubis, la divinité aux airs canins, dans un combat épique permettant à ceux qui lui ont survécu de commencer leur précieuse acquisition d’équipements inédits (dans ce cas, une épée).

L’attente du prochain événement est à son paroxysme pour pouvoir me replonger dans cet univers.