Si chaque année je devais choisir mes jeux de l’année en fonction de mon nombre d’heures sur un jeu, Ark Survival Evolved aurait dû être mon GOTY 2017, année durant laquelle le jeu de survie a été au cœur de mes sessions de jeu. Et quelque part, il garde un peu toujours ce statut dans mon cœur, même si je l’ai abandonné durant l’année qui est sur le point de s’achever. Ark a été MA révélation du genre et est devenue une référence dans le jeu de survie. Il fait partie de ces projets que j’ai soutenu à fond en participant aux différents early access sur toutes les plateformes sur lesquelles il a pu être disponible. De la version PC à sa version PS4, j’ai vu Ark évoluer et se bonifier avec le temps.
Depuis le 30 novembre 2018, c’est au tour de la Nintendo Switch d’accueillir le jeu de Wild Card dans une version portée par Snail Games. Je ne saurais cacher ma joie quand l’annonce d’une version sur la console hybride de Nintendo fut officialisée. Ark Survival Evolved est bel et bien une réalité sur Switch.
Grâce à Koch Media France, j’ai pu mettre les mains sur ce tout ressent portage. Un énorme merci pour la confiance qu’ils continuent de m’accorder.
1. Aïe
Ark Survival Evolved ou comment souffrir d’un portage sur une console moins puissante qu’à l’accoutumée. Ma première réaction lorsque j’ai atterri sur l’île a été « aïe ». On ne va pas se leurrer, Ark empatit (beaucoup) graphiquement sur cette nouvelle version et a pris très cher. Attention, il ne faut surtout pas se fier aux images que propose l’eShop, on est très loin (voir à des millénaires) de ce résultat. Moins détaillé, une distance d’affichage moins optimisée, bien moins beau, c’est indéniable. Et pourtant, ce n’est pas ce qui me gêne le plus dans la technique de ce portage.
Ce dont souffre le plus Ark sur Switch, c’est le flou. Un flou cache misère, donnant un effet peinture à l’eau sur l’arrière plan. Et c’est ce qui rend cette version très inférieure à ses consoeurs. Dans notre jargon, on dirait que ça pique les yeux, et ce en mode portable ou sur le dock. On arrive d’ailleurs difficilement à se trouver un mode préféré.
Malgré tout, Ark ne s’est pas fait en un jour et on peut s’attendre à ce que le rendu visuel soit amélioré au fil du temps et des mises à jour. Surtout qu’il jouit déjà des nombreuses ameliorations physiques et de compétences de certains dinosaures (t-rex, argentavis, triceratops, pour ne citer qu’eux). Faisons donc appel à notre patience.
Côté contenu, là encore ça fait mal si on connaît déjà le jeu. En effet, cette version Switch ne donne accès qu’à The Island, un seul terrain de jeu sur les 3 proposés gratuitement sur les autres supports (incluant The Center et Ragnarok). Si effectivement cela fait léger à premier abord, rendant certaines bêtes inaccessibles, il n’en reste pas moins que cette unique carte offre déjà un nombre incalculable d’heures.
2. Toujours aussi addictif
Allez, les choses qui fâchent sont passées. Ark, avant d’être du graphisme, c’est un gameplay, une liberté, un univers auquel on s’attache et qui marque les esprits.
Ainsi, sur cette version Switch, on retrouve les mêmes mécaniques qu’ailleurs. Construction, domptage, survie, exploration sont de la partie où vous voulez quand vous voulez. Si vous découvrez Ark pour la première fois, vous vous immergez dans son potentiel de jouabilité, et la liberté qu’il propose à faire ce que vous voulez.
Pour ceux qui connaissent déjà le jeu, la seule difficulté se trouve dans la prise en main chez Nintendo. Ainsi, il faut ouvrir l’inventaire avec B et sauter avec A. Ah mais oui mais les boutons ne sont pas à la même place sur Switch. Les premiers temps on se retrouve à ouvrir notre inventaire au lieu de sauter et vice versa.
Mais on se prend inlassablement au jeu, et on entame une nouvelle vie sur cette île hostile. On forge des amitiés improbables et on se construit un petit nid douillet. Ark dans toute sa splendeur. S’aventurer dans cet univers, c’est aller au delà du jeu de survie et explorer un gameplay riche allant du simple domptage à l’exploration des mutations et se lancer dans des combats épiques contre des boss gigantesques.
L’arrivée d’Ark Survival Evolved sur Nintendo Switch est tumultueuse. À l’heure actuelle, il manque d’arguments assez forts pour justifier son prix. Malgré tout, l’habitude du jeu me fait dire que nous sommes loin de posséder une version finale qui ne peut que se bonifier avec le temps. Mais Ark reste un jeu excellent, dont les possibilités immenses nous promettent de belles sessions de jeu. Car finalement, à l’image des autres versions, cette dernière ne pourra qu’évoluer et peut-être même nous surprendre. Wait and see.
Si vous souhaitez découvrir Ark dans un avis plus complet, je vous invite à lire mon article issu de la version PS4 Pro, si les captures d’écran sont propres à cette version, il vous donne une idée globale de l’amplitude d’Ark Survival Evolved.
J y joue sur PS4 régulièrement je suis addict a ce jeu 😂 avoir un ptérodactyle comme monture ou un tee rex ça en jette pas mal y a des bugs mais disons que on peut faire abstraction il n entame pas le jeu en tant que tel