
Après Hitman Blood Money Reprisal sorti le 25 janvier 2024, voilà que nos copains-copines de chez Feral Interactive reviennent une nouvelle fois en force avec cette fois-ci le portage sur Nintendo Switch de mon épisode préféré de la saga Hitman: Hitman Absolution. Développé à l’origine, toujours, par le studio IO Interactive et sorti le 20 novembre 2012 sur PS3, Xbox 360 et PC. Nous sommes 13 ans plus, quasiment jour pour jour et voilà que Hitman Absolution déboule sur Nintendo Switch (mais depuis le 16 octobre sur iOS et Android), toujours aussi propre, clinquant et claquant, et toujours aussi efficace. Retour sur un portage que vous ne devez pas rater, sous aucun prétexte.

| Version | Numérique sur Nintendo Switch, jouée sur Nintendo Switch 2, fournie par l’éditeur |
| Temps de jeu | Environ 15 heures |
| Histoire terminée | Oui |
| Complétion totale | Non communiquée |
| Difficulté | Facile |

| Genre(s) | Solo, Infiltration, Action |
| Date de sortie | 13 novembre 2025 |
| Prix (maximum conseillé) | 22.99€ |
| Plateforme(s) | Nintendo Switch, IOS, Android |
| Voix | Japonais, Anglais, Espagnol, Français, Allemand, Italien, Russe |
| Textes français | Oui |
| Connexion obligatoire | Non |

LIRE LE TEST DE HITMAN BLOOD MONEY REPRISAL SUR NINTENDO SWITCH
Nous sommes en 2012. Réalisé par Tore Blystad, Hitman Absolution est le premier jeu de la série à être disponible sur PS3, mais également le premier opus édité par Square Enix, après leur acquisition de Eidos Interactive en 2009. Pour la première (et dernière) fois de la série, Hitman Absolution va nous proposer une « aventure » linéaire, où toutes les missions sont liées entre elles par un scénario unique. Traqué par l’Agence, l’Agent 47 va se retourner contre ses anciens alliés et faire le ménage en éliminant les uns après les autres toute la colonne vertébrale du cercle qui entoure un certain Benjamin Travis, celui là même qui lui demanda un sacrifice beaucoup trop grand à accomplir, même pour 47. C’est ainsi que, désavoué par son ancien employeur et désireux d’accomplir une demande spécifique d’une personne chère à son cœur, que 47 se lancera dans la lourde entreprise de faire un sacré brun de ménage.

Emmené dans 20 missions par notre chauve adoré, ce sera l’occasion pour le joueur d’endosser le costume de Hitman avec pour seule mission d’éliminer tous ceux lui barrant la route. Une mission cette fois-ci très personnelle qui poussera à la fois notre agent préféré et nous même, le joueur, dans nos derniers retranchements, dans des missions tournant autour du même but : survivre face à l’Agence.
Alors oui, je ne spoile pas, même si Hitman Absolution est « âgé » de 13 petites années, mais gardez bien en tête que je souhaite vous garder la surprise intacte. Pour ma part, l’ayant déjà accompli à l’époque de sa sortie initiale un sacré paquet de fois sur Xbox 360 (il est mon épisode préféré de la saga), le redécouvrir sur Nintendo Switch est une réelle opportunité dont j’ai savouré chaque instant au maximum.

Si graphiquement, il est toujours dans son jus d’époque, Feral Interactive a revu certaines qualités de vie afin d’améliorer l’expérience, sans la dénaturer d’aucune sorte. Le gameplay par exemple, à été légèrement modifié pour nous permettre d’y jouer dans de bonnes conditions sur Nintendo Switch. C’est très léger, même si je note la présence du gyroscope pour viser, entre autres options telles que de 2 niveau d’assistance à la visée.
De plus, n’oublions pas les choix de difficultés où plus vous les augmenterez, plus vous en baverez. Si, de mon côté, j’ai décidé d’y jouer en Facile, sachez qu’il y a une vraie différence dans les choix de difficultés rien qu’entre le mode Facile et le mode Normal, alors quand ça commence à grimper, je n’ose imaginer le résultat…

Pour le reste, tout est donc conservé. Pour cet opus, Hitman peut cette fois-ci se planquer contre un mur, faire mine de se rendre quand ça part en cacahuète pour mieux se débarrasser de son ennemi, à l’aide d’un système de QTE, se la jouer bagarre de rue ou alors se servir de son système d’instinct pour berner les PNJ, voir à travers les murs ou alors se servir de son propre système de Mark And Execute, inspiré de Splinter Cell Conviction et Blacklist afin d’enchainer les tirs dans la tête à la vitesse éclair, effets garantis ! Rassurez vous, le système de déguisement est toujours en vigueur et bien mieux pensé que dans l’opus Blood Money. Enfin, Hitman Absolution reste avant tout une oeuvre d’infiltration mais avec la philosophie de vous laisser carte blanche pour opérer comme bon il vous semblera. En découle alors une façon de voir les choses d’une personne à l’autre. Si, de mon côté, j’aime en temps normal jouer en mode bourrin, il m’arrive dans les Hitman de la jouer différemment, surtout en mode psychopathe, tendance tueur en série où plus je ferais preuve d’inventivité dans les exécutions, plus je vais m’amuser (pousser un ennemi dans le vide puis faire style de rien est un mets des plus délicieux n’est-il pas).
Si, bien évidemment, je vous parle d’une version Nintendo Switch, sachez que j’ai accompli l’aventure sur Nintendo Switch 2 et que ce soit en mode nomade ou mode docké, ça tourne en 60 FPS avec quelques ralentissements ici et là en mode docké (rien à redire en mode nomade où le titre est très impressionnant à voir). Rien de bien grave et c’est arrivé de façon sporadique. Pour le reste, rien à dire. Ca tourne comme un chocolat suisse dans le chocolat tout chaud.

En ce qui concerne la rejouabilité, sachez qu’elle a été conservée, des défis jusqu’aux petites missions mais je me la garde au chaud pour 2026, puisqu’en effet, une mise à jour (gratuite) à destination de la Nintendo Switch 2 arrivera l’année prochaine, qui devrait également apporter le mode Contrats, permettant de créer et partager ses propres missions, tout ça en haute définition. J’ai vraiment hâte de découvrir tout ça l’année prochaine, puisque je sais d’avance que je le relancerais à ce moment là, en espérant que Feral Interactive nous prépare une grosse surprise, à minima, sur les graphismes.
Le tour du propriétaire étant effectué, c’est enfin l’heure du crime de mon avis. Je vais me répéter, Hitman Absolution étant mon opus préféré de la saga, le (re)découvrir 13 ans après sa sortie initiale, cette fois-ci sur Nintendo Switch/2 est une réelle chance selon moi et je n’ai pas boudé mon plaisir. Un portage efficace et intelligent pour une œuvre qui était, jadis, d’une formule courageuse pour la saga, en proposant à la fois une narration linéaire, servant une histoire fixe et globale, avec en toile de fond le questionnement de 47 sur lui même, sur ses motivations, son savoir faire, sa vie en tant qu’assassin impitoyable, devenue à la fois une légende mais aussi gênant pour son employeur à tel point que celui-ci voulait l’éliminer coûte que coûte.

Le (re)découvrir plus de 10 ans plus tard me fait me rappeler pourquoi il restera mon opus favori de la licence (sans toutefois manquer de respect aux prochains opus du studio IO Interactive, bien entendu). Le fait de vouloir nous exposer l’humanité d’un tueur à gage, qui d’ordinaire, est fermé, même aux joueurs, est quelque chose qu’il faut, selon moi, respecter. Une sacrée prise de risque pour l’époque, qui n’a pas payé aux yeux de Square Enix, qui en est ressorti déçu des 3.6 millions de copies écoulées à date du 26 mars 2013 (pour rappel, il était sorti en novembre 2012), soit 5 mois après sa sortie.
Pour finir sur ce portage de Feral Interactive, une fois de plus, c’est les petits plats dans les grands. De la grande orfèvrerie qui respecte à la fois l’oeuvre originale, sans la dénaturer, mais en améliorant ici et là certaines petites choses pour que l’expérience soit la meilleure possible et c’est un défi rondement accompli pour le studio. Proposé une nouvelle fois à un prix plus que doux, Hitman Absolution sur Nintendo Switch est donc une valeur plus que sûre pour celles et ceux souhaitant faire un petit retour dans le passé dans les meilleures conditions possibles.
Il n’empêche, je me demande sur quel portage le studio va s’attaquer maintenant ? Parce que je dirais bien un grand oui d’emblée pour un petit Deus Ex Human Revolution sur Nintendo Switch. Ou la trilogie Mass Effect. Ou alors les deux The Darkness (mais aussi un certain Spec Ops The Line). Mais je dis ça, je dis rien, je ne fais que proposer des idées, même si je ne compte bien ne pas vous lâcher de sitôt, étant donné l’immense travail de qualité que vous proposez.


Après un portage pertinent d’Hitman Blood Money en 2024, c’est au tour d’Hitman Absolution d’avoir droit au sien. Une nouvelle fois, Feral Interactive met les chocolats chauds dans les grands plats et nous offre un portage intelligent et respectueux de l’œuvre et des joueurs. Si j’ai fini Absolution une nouvelle fois, je sais que je vais (im)patiemment attendre la mise à jour Switch 2, qui arrivera en 2026, pour le relancer afin d’accomplir le reste de son gargantuesque contenu. Pour finir, pour le prix aussi minime requis, si vous aimez Absolution, vous pouvez foncer, la seule chose que vous devez craindre, c’est d’en retomber accroc, comme à l’époque, mais cette fois-ci partout où vous irez.

- Un portage intelligent !
- Pouvoir redécouvrir Hitman Absolution dans des conditions aussi optimales, c’est limite un miracle
- Un prix plus que doux (22.99€)
- Vivement la mise à jour vers la Nintendo Switch 2 pour le relancer à nouveau

- Des ralentissements sporadiques
- Les cinématiques ont pris un léger coup de vieux