Il y a un peu plus d’un an, Bandai Namco nous faisait découvrir une nouvelle licence nommée Xenoverse dans l’univers de notre bien-aimé Dragon Ball. Mêlant combats et RPG, il était prédit que la licence marque un renouveau dans les jeux dédiés au manga d’Akira Toriyama. Les avis sur cette nouvelle licence ont toutefois été très divisés, il y avait ceux qui l’aimait et d’autres qui la détestait.
Dragon Ball Xenoverse et moi nous sommes aimés jusqu’à 97%, il y a eu des prises de bec mais qui n’ont jamais réussi à nous séparer. Jusqu’au moment fatal où nous avons décidé de faire une pause tous les deux, de ne plus se revoir, tout ce train-train devait cesser. Mais Xenoverse est revenu le 28 octobre dernier, frappant fièrement à ma porte et je n’ai pas résisté à lui donner une seconde chance.
Il faut l’avouer, le précédent opus était loin d’être parfait, et il est normal que le doute s’installe quant à la sortie de sa suite. Mais nous sommes bon nombre de joueurs à avoir répondu à l’appel. Après une trentaine d’heures passées sur Dragon Ball Xenoverse 2, je vous fait part de mon ressenti. Le studio Dimps, aux commandes de la licence, ont-ils su apprendre de leurs erreurs?
Commençons par le commencement. Vous passerez par 2 étapes majeures avant de pleinement vous lancer dans l’aventure. La première, la possibilité d’importer votre sauvegarde du premier épisode, si toutefois vous y aviez joué, qui se révélera être d’une importance majeure dans votre périple. Je vous arrête de suite, vous ne récupérerez pas votre personnage précédent puisque vous devrez en créer un nouveau. La création de votre Policier du Temps est toutefois la même, vous pouvez même récréer trait pour trait votre premier avatar si le cœur vous en dit.
Une fois ces étapes passées, vous passerez par la case « Connexion aux serveurs de Xenoverse ». Une étape qui d’un joueur à l’autre peut s’avérer être un calvaire. En ce qui me concerne, je n’ai pas eu de mal à rejoindre des Halls multijoueurs mais ma foi, ayant joué seule tout du long, le Hall solo me suffisait amplement. Contrairement à Xenoverse, premier du nom, la connexion aux services en lignes a été nettement moins pénible à vivre, premier bon point.
C’est bon, allons-y gaiement. Après une courte mais intense cinématique, nous arrivons donc au nouvel espace social, là où tout commence. Exit TokiToki, bienvenus à Conton City, votre nouveau QG. Plus grand et plus ouvert, ce nouvel espace vous réserve bien des surprises.
Nous y retrouverons bien évidemment les mêmes fonctionnalités qu’avant: le Temple du temps, qui nous invite à suivre les missions du scénario, la Réception où vous pourrez faire les Quêtes Parallèles et autres combats en ligne, sans oublier de passer par la case Maîtres dispersés un peu partout. « Oui, c’est pareil quoi. » Pas tout à fait.
Nous sommes nettement plus libres de nous balader dans cette nouvelle ville qui ne nous fait plus passer par de lassants temps de chargements ce qui va favoriser l’envie d’essayer un peu plus les nouveautés proposées. L’année dernière, nous étions limités aux missions principales, secondaires et aux entraînements de maîtres. Alors que le principe reste inchangé, le contenu à tout de même été revu à la hausse puisqu’au delà de ça, Conton City nous proposera de nous rendre dans de plus petites zones accessibles par « téléportation » et nous permettra d’effectuer de petits événements liés à certains personnages emblématiques de l’oeuvre de Toriyama mais aussi par des entraînements liés aux combos ou les missions dites Expert, jouables à 6 joueurs (ou 6 personnages si vous aimez la solitude) que vous êtes libres de faire, rien ne vous sera imposé.
Une belle amélioration a également été intégrée et qui a de l’importance à mes yeux ayant passé des heures à tourner dans TokiToki dans l’espoir de trouver les maîtres, aujourd’hui ils ont une place fixe et illimitée dans le temps. Ils sont tous là, vous attendent, et vous avez l’embarras du choix.
Passons aux choses sérieuses, le scénario. Le concept reste le même, vous intégrez la Police du temps aux côtés de Trunks et ses acolytes afin de remettre dans le droit chemin l’histoire qui a été altérée. Alors que nous aurons l’occasion de croiser les mêmes combats que dans son prédécesseur, la narration de cette suite a, à mon goût été nettement plus réussie, et ce grâce au lien permanent qui a été fait entre les 2 épisodes. Bien évidemment, et comme je l’évoquais brièvement plus haut, le fait même d’importer votre précédente sauvegarde vous mettra du baume au cœur tout du long.
Bien qu’on pourrait penser que les développeurs ne se sont contentés que de faire un copier-coller des missions principales en changeant juste le scénario, ils ont également intégré les nouveautés de l’animé (du moins du peu que j’ai vaguement suivi) qui apportent un gros plus, surtout en personnages jouables.
Bref, alors que les détails du premier scénario ne m’ont pas spécialement marqués, Bandai Namco a su retourner la tendance et faire de l’actuel une réelle force pour ce nouvel épisode. Le scénario en lui-même reste relativement court, et on a que trop peu de cinématiques faisant un lien entre chaque étape de l’histoire. Bien évidemment le jeu s’adresse aux fans incontestés du manga, qui ne connaissent que trop bien les conséquences que peuvent provoquer les changements dans l’histoire de Dragon Ball. Cependant, je n’aurai pas cracher sur de plus amples explications ce qui m’aurait nettement plus immerger dans le vif du sujet. Mais bon, jusqu’ici, vous l’aurez remarqué, je pense, j’espère, j’ai quand même vraiment pris mon pied.
Côté gameplay, pas grande différence ou nouveauté si ce n’est que j’ai trouvé les combats nettement plus dynamiques et les attaques un peu plus réactives et rapides. Quoi qu’il en soit, il reste très efficace et quand on a pris le coup de main, un vrai bonheur. Maîtrisant vos meilleures attaques, vous voilà paré pour casser les ennemis les plus récurrents de la saga.
Jusqu’à présent, je n’ai pas une seule fois parlé des graphismes pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont pas tellement évolué depuis un an. En même temps j’ai envie de dire, en avaient-ils vraiment besoin? Je les trouve fidèles à l’animé et cela me suffit amplement. On reprochera peut-être un manque de texturisation des éléments de décors et des paysages mais comme on dit souvent c’est en fonction des « goûts et des couleurs ».
Après tout ça, pensez-vous que j’ai quelque chose à lui reprocher? Je vous rassure, oui. Notamment, concernant les quêtes parallèles dont je n’ai fait que la moitié à ce jour, mais qui ont vraiment trop un goût de déjà vu. Pour l’instant, j’ai vraiment l’impression de les avoir déjà toutes faites il y a un an, je déplore un peu le manque d’innovation à ce niveau là. Et malheureusement, on ne pourra pas y couper pour améliorer son personnage. Donc répétitivité il y a, oui toujours, c’est indéniable, mais pour une raison que j’ignore, elle est moins affligeante que dans le premier volet, peut-être grâce aux nouveautés de Conton City qui nous permettent de faire une petite pause avant que cela ne devienne trop rébarbatif.
Le plus gros défaut du jeu se trouve encore et toujours dans la caméra, qui pour le bien du gameplay, n’est pas contrôlable. On se retrouve donc souvent à taper à l’aveuglette sur un ennemi qu’on peine à voir en espérant qu’il prenne bien ses coups. C’est vite dérangeant.
C’est pourtant avec un énorme plaisir que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure de Dragon Ball qui m’a fait oublié les désagréments de son prédécesseur et m’a réconcilié avec la licence. Un jeu n’est jamais au grand jamais parfait, nous devrons toujours faire face à des défauts plus ou moins surmontables, mais pour les réticents je ne peux que vous conseiller de lui laisser une seconde chance. L’équipe de développement ne se sont pas simplement reposés sur leurs lauriers et nous proposent bien plus qu’un Xenoverse 2.0. En tout cas, c’est certain, la licence a été prévue pour durer, en espérant que chaque opus regorgera de nouveautés mais vu l’étendue de l’univers créé par Akira Toriyama, je ne peux qu’être confiante pour l’avenir.
Petit clin d’oeil à mon confrère YoannRatcliffe qui a trouvé tout comme moi un grand intérêt à prendre un screen à ce même moment de l’histoire.
Je ne suis pas du tout une fan des jeux de combats, mais mon copain y a pas mal joué et on s’est fait des petites parties à deux. Et j’avoue que j’ai plutôt aimé, c’est vivant, c’est rapide, c’est ultra simple a prendre en main (je l’ai battu plusieurs fois!) bref, article très sympa qui me donne envie de faire le jeu en entier.
Merci à toi! Et c’est tout mon but, donner envie de jouer et ce malgré les défauts, dans tous les cas y en a toujours mais ce qui n’empêche jamais d’aimer voir adorer un jeu ^^
c’est clair y’a toujours des défauts, aucun jeu n’est parfait. Mais celui là m’a plus en plus je n’ai jamais joué aux autre (à l’autre plutôt) donc je pars sur un oeil neuf. (:
Alors FONCE! 😊
Ouaip’. J’ferais ça après la tonne de jeux qui m’attende. Last of us, dishonored 2.. gngn mais en tout cas, ton article est très cool. (:
Pareil, j’ai Dishonored 1 et 2 à faire, et pas mal de jeux VR aussi, les journées ne sont pas assez longues
Oui… Trop peu de temps et beaucoup ttrop de jeu, sans parler des sorti a venir … 😮
FFXV dans 12 jours. O_O faut vraiment que je me magne
Hahaha. Bon ça va moi je vais échapper à FF et pouvoir me conscentré sur Dishonored. 🙂 Ca va aller vite cette fin d’année niveau jeu.
Le clin d’oeil de l’image lol ! Beh en même temps, ce moment là, pour moi, fait partie des moments les plus cultes de l’animé donc bon 😀 Sinon, une critique assez intéressante à lire et qui complète assez bien mon avis à moi que j’ai sur la bête. Une bonne suite mais qui se repose trop sur ses acquis 🙂 Je finit juste par dire que j’aime toujours autant te lire ^^
Je me devais de le faire! J’étais morte de rire en relisant ta critique. « Eh mais attend, j’ai pris le même screen! » En tout cas recevoir tes compliments me font toujours autant plaisir ^^
C’est avec grand plaisir de toute façon 🙂