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[ Test ] Syberia Remastered – L’univers de Benoit Sokal une nouvelle fois sublimé

marypokegamesland4 novembre 20254 novembre 2025

Après L’Amerzone: Le Testament de l’Explorateur en 1999, Benoit Sokal et son équipe à Microids revenaient avec une nouvelle aventure en 2002: Syberia. D’abord sur PC, puis sur PS2 et Xbox, Syberia compte aujourd’hui pas moins de 4 volets s’achevant avec Syberia: The World Before, sorti en 2022, ultime jeu sur lequel a pu travailler le dessinateur et scénariste franco-belge. Et après le remake de L’Amerzone en avril 2025, Microids Studio Paris, aujourd’hui, à mon grand regret, vraisemblablement fermé depuis cet été, d’après les dernières rumeurs, en collaboration avec Virtuallyz Gaming, s’apprêtent à faire revivre le tout premier épisode avec Syberia Remastered ce 6 novembre 2025 sur PS5, Xbox Series S|X et PC. Et après être tombée amoureuse de L’Amerzone et ses oiseaux blancs, difficile de ne pas prendre un nouveau billet pour l’univers de Benoit Sokal, cette fois-ci aux côtés de Kate Walker et Oscar.

VersionNumérique sur PS5, fournie par l’éditeur
Temps de jeu9h
Histoire terminéeOui
Complétion totale100%, platine débloqué
DifficultéHistoire
Genre(s)Aventure, Solo, Point’n Click
Date de sortie6 novembre 2025
Prix (maximum conseillé)39.99€
Plateforme(s)PS5, Xbox Series X|S et PC
VoixFrançais, Anglais
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Kate Walker est avocate pour le compte du Cabinet Marson & Lormont à New York qui la missionne sur l’affaire du rachat de l’usine d’automates de Valadilène, une ville fictive de l’Erurope de l’Est, dont Anna Voralberg est l’unique propriétaire. Malheureusement, à son arrivée dans cette petite ville aux allures très étranges, Kate découvre que celle qu’elle doit rencontrer pour finaliser la vente vient de décéder et qu’un héritier inattendu vient de s’ajouter à l’équation: Hans Voralberg, jeune frère d’Anna, présumé mort depuis son enfance dans de mystérieuses conditions. Kate va donc devoir boucler cette affaire coûte que coûte en retrouvant cette aiguille dans une botte de foin, accompagnée d’Oscar, un automate.

Voici donc le résumé du premier chapitre de Syberia qui ouvre le rideau sur une nouvelle aventure de Benoit Sokal. Une nouvelle Aventure, avec un grand A, grandiose, comme il l’avait déjà fait avec L’Amerzone quelques années plus tôt. Une enquête semée d’obstacles et d’énigmes à résoudre pour Kate Walker qui s’imaginait régler cette affaire en seulement quelques heures.

Mais outre l’aventure en elle-même, déjà fascinante, semée de surprises et de rebondissements, c’est son univers clock-punk (qui utilise une technologie entièrement basée sur la mécanique), rondement mené par notre moyen de locomotion, et ses personnages qui rendent le tout absolument passionnant où l’Amerzone n’est jamais vraiment loin. Et à l’image de son prédécesseur, Syberia nous en met plein la vue pour nous offrir un voyage mémorable, inoubliable, suivant une Kate Walker attachante, touchante, avec une évolution assez incroyable. Il y aurait tant de choses à dire sur cette héroïne, qui pourrait rappeler une certaine Lara Croft, le short et les doubles pistolets en moins.

Contrairement à l’Amerzone qui est un jeu en vue à la première personne, Syberia change drastiquement de direction pour être un jeu à la troisième personne. Et si dans le jeu original, il fallait cliquer dans une direction pour avancer, dans cette version remastered, le déplacement de Kate est totalement libre. Mais, à l’instar de son premier jeu, Benoit Sokal est venu tâter le point’n click, autrement dit le jeu d’aventure par excellence des années 90-2000, rejoignant les grands noms du genre tels que Les Chevaliers de Baphomet, Monkey Island ou encore la saga Myst.

Pour venir à bout de Syberia et régler cette affaire de vente, au plus vite pour nos employeurs mais certainement pas pour nous, nous allons donc devoir, au travers des pas de Kate, résoudre de nombreuses énigmes qui devront nous mener à Hans Voralberg. On retrouve donc ce qui fait l’excellence du genre, l’exploration. Le voyage de Kate est entrecoupé de plusieurs escales, et elle doit explorer pas moins de 4 zones, de Valadilène à son point de chute, que je tais évidemment, en passant par la gare volière de l’université de Barrockstadt. Explorer pour trouver les bons objets qui nous serviront fatalement à un moment donné de l’aventure.

A l’instar du remake précédent, Syberia Remastered propose 2 modes de difficulté: le mode Aventure qui est exempt de toute indications que ce soit, et le mode Histoire avec des indicateurs d’objectifs. Rassurez-vous, ces fameux indicateurs ne viennent pas polluer notre écran d’icônes en tous genres mais sont tenus dans le journal de Kate (absent dans le mode Aventure), qui nous aiguillent sur les prochaines étapes de notre investigation. Cela étant dit, il faudra se contenter de ça pour résoudre les énigmes. En effet, contrairement à l’Amerzone, ce Syberia Remastered ne dispose d’aucun système d’indices, à nous donc de nous débrouiller pour résoudre les énigmes. Et si le jeu a conservé toutes celles du jeu d’origine, le studio en a rajouté quelques unes pour étoffer un peu le jeu de 2002. En effet, le jeu se déroule de l’exacte même manière qu’il y a 23 ans, si la surprise est intacte pour les nouveaux venus, elle le sera beaucoup moins pour les fins connaisseurs de la première heure de la saga, hormis donc pour quelques nouvelles énigmes ci et là.

Syberia, c’est un univers clock-punk absolument fascinant. De sa technologie à son architecture, le jeu est d’une originalité incroyable, envoûtant et dépaysant. Et s’il possède bien l’appellation Remastered, il vient embrasser ses nouveaux standards, qui ne se contente plus que d’un simple lissage mais d’un vrai retravail visuel à l’instar par exemple de Dead Rising Deluxe Remaster ou encore The Sinking City. L’univers de Syberia est donc ici sublimé par le moteur Unreal Engineity, permettant de lui redonner une nouvelle jeunesse et un nouveau souffle. Le gameplay a lui aussi été retravaillé en optant pour un déplacement totalement libre, je l’évoquais déjà plus haut. Oui, Syberia Remastered est magnifique et ce n’est pas tant par ses graphismes, bien souvent très inégaux tout au long de l’aventure, mais bien par sa direction artistique, modernisée mais pas dénaturée pour l’occasion.

Si vous avez lu jusqu’ici, vous aurez remarqué que j’ai de nombreuses fois évoqué l’Amerzone. Et s’il peut s’agir d’une simple comparaison entre deux œuvres, ou ici entre 2 œuvres remises au goût du jour, par le même studio de surcroît, Syberia n’en reste pas moins, d’une certaine manière l’héritage du premier jeu de Benoit Sokal. L’Amerzone est toujours présente au travers par exemple de nombreux décors, mais aussi de la photographie, de l’ambiance, de la narration. Impossible de vraiment dissocier les deux œuvres tant elles se rejoignent tout au long de ce premier Syberia.

Mais alors que je ne tarie pas d’éloges sur le jeu en lui-même, époustouflant de bout en bout, ce remastered quant à lui possède de nombreuses faiblesses. Les inégalités graphiques d’une part accompagnées de quelques soucis de synchronisation labiale, mais le jeu souffre de plusieurs autres soucis à vous signaler. Les cinématiques n’ont pas été remasterisées, ce qui est fort dommage. Ainsi on se retrouve avec une aventure entrecoupée de scènes « dans leur jus » des années 2000. Cela étant dit, j’ai malgré tout réussi à leur trouver une fonction non négligeable: réaliser le travail graphique entre la version originale et celle-ci. Mais il faut bien avouer que c’est quand même dommage.

Les autres soucis rencontrés, à l’heure où j’écris ces lignes, sont d’ordre plus techniques. Le premier, les bugs de collision. En effet, la pauvre Kate passe au travers de nombreuses textures d’objets (tonneaux, étagères, etc). Mais si ça ne va pas plus loin que ça, ça n’en relève pas moins du « détail » à améliorer. Les déplacements libres sont une plus value indéniable au confort de jeu, toutefois ils disposent eux aussi de leur faiblesse, puisqu’à de nombreuses reprises, il faudra orienter Kate dans la bonne direction pour qu’elle puisse interagir avec son environnement. Il faudra parfois trouver la bonne orientation mais aussi le bonne distance, dans une toute petite fenêtre, pour pouvoir déclencher l’interaction. Il m’est arrivé plusieurs fois, surtout à l’approche de la fin du jeu, de mettre un certain temps pour pouvoir trouver la bonne position pour déclencher des dialogues, par exemple. Enfin, toujours du côté du gameplay et des interactions, une certaine absence de réactivité, et ce tout au long du jeu. En effet, à de très nombreuses reprises, il me fallait appuyer plusieurs fois sur le bouton d’interaction pour qu’elle se déclenche. Il m’est même arrivé, une seule fois certes, d’avoir à quitter et relancer le jeu pour déclencher une interaction (j’ai même craint le bug bloquant).

Mise à jour importante: Le patch dit day one, disponible depuis le 3 novembre, règle tous les soucis techniques cités ci-dessus. La réactivité des interactions, la caméra a été améliorée, les animations également, ainsi que les bugs de collision, entre autres.

Sur une note bien plus positive, l’OST et le doublage. La bande originale est absolument fantastique signée par le duo de compositeurs Dimitri Bodiansky et Nick Varley, tous deux déjà à l’œuvre dans de nombreuses productions Microids, de L’Amerzone, encore lui, à Little Big Adventure 2 en passant par Les Fourmis de 2000. S’il n’est mention d’aucune réorchestration pour l’occasion, la remasterisation des pistes est belle et bien présente, leur permettant donc de bénéficier d’une nouvelle jeunesse. Il en va de même pour le doublage français qui a opté pour une remasterisation des dialogues permettant donc à Françoise Cadol (illustre voix de Lara Croft dans les années 90-2000) de reprendre le rôle de Kate Walker, qui retrouve son compagnon de route Hubert Drac dans le rôle d’Oscar, et donne la réplique à Céline Monsarrat, Emmanuel Garijo, tout en écoutant la jeunesse des Voralberg au travers de la voix de Claire Guyot. Un casting français 5 étoiles qui plus de 20 ans après fait toujours mouche.


A l’instar de L’Amerzone, Syberia est un voyage hors du commun et inoubliable dans un univers époustouflant. Et cette nouvelle mouture le sublime de bien des manières. Vingt trois ans après sa sortie initiale, la première aventure de Kate Walker se révèle intemporelle, tant par ses propos que par son déroulement dans l’univers unique de Benoit Sokal. Seul véritable défaut (post patch day one), les cinématiques qui sont restées telles quelles bien qu’elle permettent de réaliser l’avant et l’après remasterisation de Microids Studio Paris et Virtuallyz Gaming. Pour le reste, Syberia est un véritable bijou du jeu d’aventure. Il est à espérer que Microids prévoit de faire subir le même traitement à ses suites.

  • Le duo Kate Walker/Oscar
  • Une enquête que l’on aime suivre
  • L’univers clock-punk, passionnant
  • Le sens de l’aventure
  • Le point’n click fait toujours mouche
  • Visuellement somptueux
  • Le déplacement libre, une véritable plus-value
  • Les cinématiques qui sont restées « dans leur jus » de 2002
  • Quelques soucis techniques si vous choisissez de pas installer le patch day one (qui les règle)

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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