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[ Test ] Kaku: Ancient Seal (PS5) – Le Kena au masculin

marypokegamesland16 octobre 202515 octobre 2025

Voilà plus d’un an que j’attendais la sortie de Kaku: Ancient Seal, deuxième jeu du studio chinois BingoBell (le premier étant Tales of Glacier, un jeu VR), sur consoles avec une immense impatience (il se peut même que mes échanges avec la CM du compte du jeu soit devenu un running gag). Initialement sorti le 12 juillet 2024 sur PC, Kaku et son univers de fantasy débarquent enfin sur PS5 et Xbox Series S|X le 17 octobre 2025 en édition numérique et physique distribuée par Microids. Et après avoir pu terminer l’aventure en amont de sa sortie, voici donc ce qu’il faut savoir sur ce mélange de Zelda-like et Kena: Bridge of Spirits.

VersionDématérialisée sur PS5, fournie par l’éditeur
Temps de jeuEnviron 25h
Histoire terminéeOui
Complétion totale46% des trophées débloqués
DifficultéNormale + facile
Genre(s)Action, Aventure, Solo, RPG, Enigmes
Date de sortie17 octobre 2025
Prix (maximum conseillé)29€99 en version numérique, 39€99 en version physique
Plateforme(s)PS5 et Xbox Series X|S
Voix/
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Nous incarnons Kaku, un jeune garçon espiègle et boute en train. Kaku a faim. C’est alors qu’il repère un petit cochon rose aux grandes oreilles. Alors qu’il se met à sa poursuite, il fait la rencontre de Geiser, un vieillard mystérieux. Geiser lui fait part de la légende du Créateur Saga et de la puissance des éléments avant que le cataclysme qui a brisé leur équilibre ne vienne s’abattre sur le monde, le divisant en quatre régions. C’est alors que Kaku se voit donc lancé dans une grande épopée: retrouver les sceaux des éléments et rétablir leur équilibre.

C’est ainsi que commence notre aventure. Et autant vous le dire tout de suite, le scénario de Kaku: Ancient Seal tient sur un post-it. Mais c’est pas tant son histoire, simple et simpliste, qui saura nous fasciner mais plutôt son univers et sa mythologie. De Porcinou, le repas que s’était initialement prévu Kaku, en passant par les Ponpons, peuple d’autochtones courts sur pattes un tantinet soupe au lait, ne sont que quelques unes des rencontres que nous allons faire au cours du jeu qui viendront se greffer à notre aventure pour nous aider (ou que nous allons aider) à trouver toutes les portes des temples des éléments.

C’est également une mythologie bien à lui, avec ses créatures légendaires, ses ruines, ses temples et son créateur, Saga. Et malgré une histoire qui manque un peu de profondeur, il n’en demeure pas moins tout de même passionnant. Kaku, c’est la preuve, tout en pixel, qu’une histoire simple n’est pas forcément synonyme d’ennui et qu’un univers bien travaillé peut vite nous happer. Et si on peut sans nul doute le comparer facilement à un Zelda-like, Kaku: Ancient Seal, tient aussi beaucoup d’un certain Kena: Bridge of Spirits.

Et la comparaison est loin d’être anodine. Un univers mignon, des mascottes qu’on aimerait bien avoir en vrai, des graphismes qui veulent rappeler les dessins animés pour enfant, mais qui sont loin d’être des jeux qui ont la « gueule de l’emploi ». Typiquement, Kaku: Ancient Seal, à l’instar de Kena, cache bien son jeu.

Vous l’aurez compris, dans la peau de Kaku, nous allons partir à la recherche des sceaux élémentaires aux quatre, littéralement, coins de son monde pour rétablir leur équilibre. Au programme, quatre éléments, la terre, le feu, l’eau et le vent, renfermés dans quatre temples dans quatre régions à explorer, le tout dans un action-RPG qui n’a rien d’un petit jeu en détresse. En effet, on se rendra très vite compte que Kaku, à l’instar de Kena, se veut être un jeu exigeant avec son système de combat qui pourra prendre des allures de Souls like sans en être un qui viendra souvent enlacer le beat’em all. Entendez par là un système d’esquive, de parade, de combos, et de fatigue des ennemis, appuyée par l’utilisation du brassard qu’a Kaku autour du poignet. Les combats sont au cœur de l’aventure puisque tout au long de votre périple ce sont des dizaines et des centaines d’ennemis qui voudront vous mettre le grappin dessus pendant votre voyage. Et si le début de l’aventure se veut plutôt gentillet, plus les heures passeront, plus les combats augmenteront en exigence et en difficulté, aussi bien pour les boss que pour les ennemis rencontrés dans son semi monde ouvert. Les combats sont nerveux vous permettant de varier en combos, attaques au corps à corps et à distance.

Maintenant que je vous ai fait peur, décortiquons un peu ce qui englobe son gameplay. Kaku se veut aussi être clément si toutefois on prend la peine de s’y investir un minimum. Déjà, il dispose de plusieurs modes de difficultés, permettant de s’adapter à tous les types de joueurs (tout comme Kena, d’ailleurs). Pas d’inquiétude donc, vous pourrez baisser et/ou augmenter le niveau de difficulté à l’envie. Mais Kaku: Ancient Seal dispose également d’un grand attrait pour l’exploration de son monde semi ouvert en 4 grandes zones. D’ailleurs, sachez que si le jeu reste assez dirigiste, il vous laissera l’entière liberté de parcourir le monde dans l’ordre que vous souhaitez.

L’une des mécaniques primordiales durant votre aventure c’est la récolte. De matériaux d’une part, qui seront nécessaire à la confection de vos consommables (soins et munitions pour votre lance pierre). Mais il ne faudra pas non plus minimiser la nécessité de trouver des clés de ruines et des coffres à ouvrir. Les premières vous serviront, comme leur nom l’indique, à ouvrir des ruines, vous permettant de vous adonner à des petites épreuves qui vous permettront d’augmenter barre de vie et d’endurance. Les coffres, quant à eux, servent à récolter des matériaux, dont les nombreux cristaux nécessaires à améliorer vos attributs de base (force, défense, etc), étoffer vos arbres de compétences mais aussi à trouver des armes, équipements et pierres runiques. Car vous l’aurez compris, ici pas de système de niveaux mais bien un système centré sur les améliorations et les équipements/pierres runiques, avec quelques sets d’armures. Et très franchement, ça fait un bien fou.

Et si l’histoire principale peut aisément avoisiner la quinzaine d’heures pour être terminée, il faut le dire, son exploration a ce petit quelque chose de très addictif, très organique, un plaisir à parcourir dans lequel la moindre trouvaille nous fera dévier de notre objectif. On pourra aussi s’adonner à remplir les quêtes données par des Ponpons ou par Porcinou lui-même.

D’ailleurs, en parlant de notre presque déjeuner devenu compagnon de route à temps plein, il permet également à Kaku d’avoir quelques compétences magiques. La première étant de nous téléporter au monde des ruines, immense HUB pour améliorer notre personnage. Ensuite, il pourra nous permettre de nous infiltrer dans les camps de Ponpons ou encore marcher sur l’eau (oui, Kaku ne sait pas nager).

Néanmoins, tout n’est pas parfait notamment au niveau du côté de ses arbres de compétences. Si certaines compétences sont à acquérir contre des cristaux, d’autres nécessiteront de faire certaines actions un certain nombre de fois pour pouvoir être débloquées. Une idée loin d’être mauvaise, mais il faut dire que malgré ce mélange ingénieux, ils se complètent vraiment très vite. Trop vite, surtout si vous êtes comme moi et que vous avez farmé, assez naturellement, les cristaux. Seules les améliorations d’attaque, défense, etc seront un peu plus longues à « maxer ».

Et je terminerais cette section par le dernier aspect du gameplay, les énigmes et l’aspect jeu de plateformes. Si les premières seront surtout exploitées pour déverrouiller les tours de cristal (tours qui permettent de faire des voyages rapides) qui reposent sur un système de pierres à déplacer avec un nombre de déplacements limités ou encore dans le level design de certaines zones (je pense à la zone du temple du marais qui est un vrai casse-tête), ce sont les temples et les ruines qui jouiront le plus de la partie plateformes. Epreuves de sauts en tous genres, avec toutes les subtilités qui découlent, elle se voit vrai vraiment plaisante si on fait abstraction de ses quelques faiblesses. Je pense par exemple au double saut qui aura tendance à être capricieux si on est trop proche d’un rebord.

Ce qui nous happe d’emblée dans l’univers de Kaku: Ancient Seal c’est évidemment sa direction artistique. Il faut le dire, le jeu est beau (encore un jeu sous Unreal Engine 5, soit dit en passant), avec des panoramas magnifiques, des décors variés, des zones qui changent d’ambiance, et des couleurs éclatantes. Malheureusement, et je rappelle que je ne parle ici que de la version PS5, c’est techniquement qu’il est très largement perfectible. Popping d’éléments de décors et textures, un manque certain de résolution, quelques bugs à déplorer (dont un qui peut être bloquant, mais auquel je n’ai pas été confrontée, en chargeant une sauvegarde antérieure, déjà en cours de résolution par le studio) et enfin… l’impossibilité de mettre le jeu en pause lorsqu’on est en plein combat. Oui, si vous êtes en plein combat, quel qu’il soit, vous ne pouvez pas mettre le jeu en pause. Donc si vous avez une urgence quelconque, un appel, la visite du facteur, ou toute autre situation qui vous demande de vous éloignez de votre console, vous devez faire un choix. Bref, l’alliance de tous ces petits soucis font que Kaku: Ancient Seal, sur consoles, manque d’un bon coup de polish pour être vraiment à la hauteur des espérances.

Dernière petite fulgurance, la traduction. Si elle est globalement de bonne facture, on pourra de temps à autre rencontrer quelques erreurs, entre fautes d’orthographe ou tournures de phrases complètement à côté de la plaque. Cela étant dit, cela reste en de rares occasions.


Voilà plus d’un an que j’attendais Kaku: Ancient Seal sur consoles, et le moment est enfin arrivé. Si la copie technique est à revoir et à améliorer, je ne peux pas dire que je n’ai pas passé un excellent moment sur le jeu. Ce serait mentir. Bien au contraire, j’ai arpenté ses régions pendant 25h, en m’attachant à ses personnages, en explorant ses moindres recoins, en m’attelant à résoudre ses énigmes et passer ses nombreuses épreuves avec un plaisir non dissimulé. C’est un jeu frais et rafraichissant, qui a son lot de faiblesses mais aussi de très grandes forces. Un petit coup de cœur assumé, tant par sa DA somptueuse, son univers bien à lui, et un gameplay qui cache bien son jeu tout en restant accessible. Une production indé au grand cœur, un jeu que j’ai aimé d’amour!

  • Un univers et une mythologie travaillés…
  • Une direction artistique magnifique…
  • Un gameplay complet et varié
  • Un semi monde ouvert très plaisant à explorer
  • Le mélange de Zelda et Kena qui fonctionne
  • Une durée de vie très satisfaisante
  • Le duo Kaku/Porcinou très attachant
  • Un système d’améliorations et d’équipements qui remplacent les niveaux habituels
  • …pour une histoire qui tient sur un post-it
  • …mais qui graphiquement manque d’un petit coup de polish
  • Une copie technique à revoir (bugs, popping)
  • Les arbres de compétences qui se complètent trop vite
  • Ne pas pouvoir mettre le jeu en pause en plein combat… POURQUOI?

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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