Skip to content
Skip to content
Poké Games Land

Poké Games Land

La passion du jeu vidéo

  • Accueil
  • Jeux Vidéo
    • News
    • Preview
    • Test
    • Test VR
    • Rétro Séance
    • Unboxing
    • Bilans JV
  • Focus
    • Crea’Geek
    • Studio Indépendant
  • Dossiers
    • Dossier
    • Convention
  • Guides
  • High-Tech
  • Mes p’tits états d’âme
    • A Propos
    • Coup de cœur
    • Coup de gueule
    • Question du Jour
  • Geekeries
    • BD/Manga
    • Lecture Geek
    • Roman
    • Critiques films/séries TV
    • Produits dérivés
  • Home
  • Jeux Vidéo
  • Test
  • [ Test ] Gloomy Eyes – Un duo improbable dans une histoire profondément touchante

[ Test ] Gloomy Eyes – Un duo improbable dans une histoire profondément touchante

marypokegamesland11 septembre 202510 septembre 2025

Avant d’être adapté en jeu vidéo, Gloomy Eyes est une série d’animation en trois épisodes de 10 minutes (ou un court métrage de 30 minutes) en VR réalisée et écrite par Fernando Maldonado et Jorge Tereso et coproduite par ARTE France (en collaboration avec HTC Vive Originals, entre autres). On y découvrait l’histoire de Gloomy, un jeune garçon zombie, et une petite fille tout à fait humaine et mortelle, Nena, dans un monde où zombies et humains se livrent un combat acharné. C’est toujours avec ce postulat que Gloomy Eyes se décline donc en jeu, édité par ARTE France et développé par Fishing Cactus (Ary and the Secret of Seasons), et sera disponible sur Nintendo Switch, PS5, Xbox Series S|X et PC dès le 12 septembre 2025.

VersionNumérique sur Nintendo Switch jouée sur Nintendo Switch 2, fournie par l’éditeur
Temps de jeuEnviron 6h
Histoire terminéeOui
Complétion totaleNon communiquée
DifficultéUnique
Genre(s)Aventure, Enigmes, Solo, Cozy-horror
Date de sortie12 septembre 2025
Prix (maximum conseillé)24.99€
Plateforme(s)PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC
VoixAnglais
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Gloomy est un petit garçon, mort et enterré. Mais alors que le monde est plongé dans les ténèbres, Gloomy est revenu à la vie. Enfin, en quelque sorte. De son côté, Nena est une petite fille curieuse et espiègle. Mais Nena a un problème: son oncle la retient prisonnière, la privant de liberté, bien trop occupé à livrer une guerre contre les zombies. Alors que tout les oppose, Gloomy et Nena ont tous les deux le même rêve: revoir la lumière du soleil. Et c’est ainsi qu’ils vont tout deux partir en quête de la retrouver, d’abord chacun de son côté puis ensemble…

Voici donc en quelques lignes ce que Gloomy Eyes veut nous raconter: une histoire de deux enfants au milieu d’un conflit, qui vont tisser des liens malgré leurs différences. Et derrière une certaine naïveté dans son scénario se cachent toutefois de très beaux messages, et des thèmes utilisés avec une extrême justesse, rendant le duo profondément attachant et l’histoire touchante. Le jeu nous est conté tout au long de notre périple par un fossoyeur, interprété par Eric Nolan, qui remplace Colin Farrell, narrateur en VO de la série d’animation. Acteur et chanteur irlandais, son accent, son intonation et sa diction rendent sa narration immersive au possible, retranscrivant la noirceur du jeu, mais le rendent aussi, d’une certaine manière, paisible et reposant. Sa voix accompagne chaque nouvelle étape franchie, et chaque nouvel environnement.

Gloomy Eyes est un jeu en coop mais qui se joue exclusivement en solo. Et chaque chapitre est un nouveau diorama et une nouvelle énigme à résoudre pour se rapprocher de notre précieux objectif: le Soleil. Dans les premiers chapitres, nous apprenons à contrôler chaque personnage, un à un, séparément, pour finalement les contrôler tous les deux à tour de rôle, à l’envie, à la simple pression d’une touche de notre manette. Gloomy peut s’approcher sans peur de ses congénères zombies, alors que Nena en a une peur bleue en plus d’être une proie facile, mais pour autant la lumière ne lui fait rien, contrairement à Gloomy qui doit la fuir.

Chacun des deux enfants a ses propres capacités bien distinctes, l’un peut jeter des objets, quand l’autre peut appuyer sur un bouton ou sauter par dessus une crevasse. C’est donc à tour de rôle qu’ils doivent, et que nous devons, par extension, utiliser leurs talents propres et coopérer pour qu’ils puissent atteindre tous les deux le prochain chapitre.

Pour nous, c’est une succession d’énigmes à résoudre et trouver leur solution pour les faire traverser chaque diorama, ensemble, pour un total de 14 chapitres, et donc 14 énigmes à démêler (correspondant à une durée de vie entre 5 et 6h en ligne droite, à peine plus plus si vous souhaitez trouver tous les souvenirs). Sans être foncièrement compliquées, les énigmes n’en restent pas moins réfléchies et ludiques devant apprivoiser les mécaniques propres à chaque personnage avec quelques phases d’infiltration.

Et pour mieux appréhender et approcher chaque diorama, Gloomy Eyes nous proposer une vue en retrait, permettant dans une certaine limite, d’avoir une vue globale du niveau, pour peut-être apercevoir la nouvelle étape à franchir. Toujours est-il que le jeu de Fishing Cactus est enclin à la réflexion, à chaque instant. Et c’est très franchement rafraichissant. Tout s’imbrique parfaitement au millimètre prêt pour frayer un chemin à ces deux enfants, bien plus que des compagnons de route. Et vous l’aurez compris, ici le gameplay sert la narration et son postulat, plus loin encore, il est la narration.

Visuellement, impossible de ne pas voir en Gloomy Eyes un hommage à l’œuvre de Tim Burton de par son style graphique atypique, avec une esthétique très gothique, presque horrifique mais sans jamais tomber dans l’horreur pure. Sa direction artistique en est d’autant plus la preuve mêlant des environnements purement sombres et macabres tout en y incorporant une certaine dose de magie et d’onirisme. Cela se perçoit avec le mélange des couleurs, tantôt ternes et froides, puis l’instant d’après éclatantes et pétantes.

Ne disposant pas d’une mise à niveau pour Switch 2, Gloomy Eyes peut souffrir des affres de la première Switch. On retrouve donc un petit manque de netteté, notamment en mode portable, et de ce fait, parfois, d’un manque de visibilité et de lisibilité sur certains dioramas.

Mais, il me faut vous prévenir d’un désagrément que j’ai essuyé pendant mon périple, plus particulièrement à la fin du chapitre 11. Alors que je venais de démêler l’ultime énigme et ouvert la porte de sortie, voilà que l’impatiente que j’ai été, en contrôlant Nena, s’est faite attraper par un zombie alors que le narrateur était en train de parler. La réaction du jeu à ce mélange d’échec et d’avancement a été de corrompre ma sauvegarde. Après plusieurs manipulations, rien n’y faisait, je ne pouvais ni reprendre ma partie en « continuant » ni même recommencer le chapitre avec la sélection de chapitre. Dans mon malheur, ce n’est pas une corruption de sauvegarde conventionnelle qui rend l’entièreté de la sauvegarde inutilisable. En effet, j’ai malgré tout réussi à la contourner en recommençant au chapitre précédent grâce à la sélection de chapitres (merci quand même à la personne qui a eu la présence d’esprit de l’intégrer au jeu) et donc de poursuivre ma progression normalement jusqu’à la fin, au maigre sacrifice de quelques minutes le temps de reterminer les 2 chapitres. Tout est bien qui finit bien, mais mieux vaut prévenir que le jeu peut avoir cette réaction, en tout cas sur Switch.


Gloomy Eyes c’est la petite pause horrifique mais cozy de ce mois de septembre dont la particularité réside évidemment dans son gameplay coop en solo. Deux enfants que tout oppose mais dont les capacités les complémentarisent, voilà ce que Gloomy Eyes raconte au travers de la voix d’Eric Nolan et de ses mécaniques qui nous plongent au cœur d’une succession de dioramas dont il faut trouver la sortie en résolvant des énigmes. Une ambiance parfois macabre, souvent pétillante, avec une direction artistique inspirée de l’œuvre de Tim Burton, Gloomy Eyes c’est un jeu qui nous plonge dans son univers singulier. Un véritable bonbon, une petite pépite qui vous fera creuser vos méninges le temps de quelques heures.

  • Un jeu de coopération entièrement solo
  • Le duo Gloomy/Nena attachant
  • L’ambiance Burtonnienne
  • Une durée de vie idéale, ni trop long, ni trop court pour le genre
  • La narration d’Eric Nolan fantastique
  • Les énigmes parfaitement pensées
  • On ressent les limites techniques de la Switch qui sacrifient la visibilité et la lisibilité des environnements
  • Attention, le jeu peut mal réagir si on échoue pendant que le narrateur parle (mais bug facilement contournable)

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

    Voir toutes les publications

Articles similaires

Navigation de l’article

Previous: [ High Tech] Turtle Beach Atlas 200 – Un maitre du confort!
Next: [ Dossier ] Atelier Resleriana – Et si on se mettait à jour?

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

  • Twitter
  • Instagram
  • Twitch
  • YouTube

Conseils lecture

The Augmented Post
Couple of Gamer
JRPGFR
State of Gaming
The Angel Master
Copyright All Rights Reserved | Theme: BlockWP by Candid Themes.
Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}