
Sorti le 28 octobre 2024 sur PC, le Fruitbus de Krillbite Studio va enfin tracer sa route sur PlayStation 5 dès le 19 juin 2025. Le jeu est également prévu de faire escale sur Nintendo Switch et Xbox Series S|X à une date ultérieure encore inconnue. Quoi qu’il en soi, j’ai pu m’atteler à ce voyage culinaire en amont de sa sortie afin de vous en proposer mon test. Si après 13h de jeu, ma sauvegarde s’est vu être corrompue après un bug, une mise à jour disponible depuis le 22 juin 2025 m’a permis de la récupérer et ainsi pouvoir continuer le jeu. Ouf.

Version | Numérique sur PS5, fournie par l’éditeur |
Temps de jeu | Environ 13 heures |
Histoire terminée | Non |
Complétion totale | Trophées non visible durant l’écriture du test |
Difficulté | Unique |

Genre(s) | Aventure, Simulation, Gestion, FPS |
Date de sortie | 19 mai 2025 |
Prix (maximum conseillé) | 24€99 en édition numérique, 34€99 en version physique |
Plateforme(s) | PS5 (également disponible sur PC) |
Voix | Français, Anglais, Allemand, Japonais, Chinois simplifié, Norvégien |
Textes français | Oui |
Connexion obligatoire | Non |

Notre personnage, sans nom et sans visage, est le « petit lapin » de sa mamie, la joviale propriétaire du Fruitbus, un camion itinérant qui sert de délicieux plats en tous genres. Malheureusement, mamie n’est pas éternelle, et elle a décidé de nous léguer son Fruitbus en nous laissant pour mission de réunir un maximum de proches et organiser une ultime réception en son honneur. Ni une, ni deux, nous voilà à sillonner les routes pour convaincre la liste des nombreux invités de mamie à nous rejoindre pour lui rendre un dernier hommage fruité.
Derrière son univers coloré, Fruitbus est un jeu bien moins jovial qu’on ne l’aurait imaginé. Alors, rassurez-vous ce n’est pas sombre et déprimant, mais forcément l’un de ses thèmes principaux étant le deuil et le souvenir d’un proche après qu’il nous ait quitté, ce n’est pas ce qu’on appelle de particulièrement réjouissant. Et si cela concerne notre personnage directement, cela se fait également au travers des nombreux PNJ que nous serons amenés à rencontrer et à devoir convaincre de nous rejoindre. Une belle histoire narrée au travers de ses nombreux dialogues et souvenirs de mamie…

Le but est simple. A bord de notre Fruitbus nous allons sillonner pas moins de 3 îles (j’ai malheureusement été contrainte d’arrêter en cours d’exploration de la deuxième) afin de trouver les convives que mamie aurait souhaité voir pour ce dernier grand repas. Mais plus on est de fous plus on rit, si le jeu dispose d’une liste de convives « principaux », nous avons également la possibilité d’inviter bien plus de monde que prévu. Mais le tout c’est de convaincre tout ce petit monde de se joindre à nous. Et c’est là que Fruitbus va nous révéler nos différents objectifs pour ce faire.
Le Fruitbus est un camion itinérant dans lequel mamie, et maintenant nous pour la remplacer, préparait de délicieux plats en tous genres. Salades, sandwichs, smoothies, tout son savoir faire était connu et reconnu de tous. Mais pour préparer de bons plats, il faut de bons ingrédients. En cela, Fruitbus dévoile très vite un gros penchant pour l’exploration. Car oui, il y aura de nombreux ingrédients à trouver pour répondre aux différentes demandes de vos clients et potentiellement futures convives. Et chaque île/région a ses propres fruits, légumes, et condiments, qu’il faut donc sillonner de fond en comble pour pouvoir servir ses messieurs dames à la hauteur de leurs attentes mais surtout stocker un peu dans notre Fruitbus pour les journées bien remplies.


Mais si ça s’arrêtait à un jeu de type « culinaire » banal, Fruitbus n’aurait pas la même saveur. En effet, le jeu dispose aussi d’un léger aspect gestion, notamment de l’argent si durement gagné. En effet pour faire tourner cette affaire familiale, il faut amasser quelques deniers pour pouvoir acheter le nécessaire. Assiettes, bols, verres, mais aussi électroménager en passant par le mobilier pour aménager le Fruitbus et le rendre le plus pratique possible. Et bien évidemment, pour pouvoir prendre la route sereinement, il est important de faire son plein d’essence. Et pour amasser un maximum de sous dans la caisse, il faut bien évidemment répondre à la demande de vos clients mais surtout faire preuve de créativité. Allez-y faites des mélanges improbables, mariez les fruits et les légumes, qui sait, peut-être que ça donnera naissance à une toute nouvelle recette savoureuse que tout le monde adorera?
En résulte de Fruitbus un jeu addictif. Son côté gestion, l’aspect exploration au cœur de l’aventure, des quêtes à remplir, il a tout ce qu’il faut trouver son public. Très clairement, mes 13 heures ont été un réel bonheur, si tant est que je met de côté ses déboires techniques. Parce que oui, c’est un fait, il est truffé de bugs en tous genres, et ça m’a même valu de perdre ma sauvegarde, jusqu’à ce que la mise à jour 1.000.0005 disponible depuis le 22 juin me permette de la relancer sans souci.

Outre les chutes de framerate relativement nombreuses, ce sont ses bugs qui peuvent faire le plus pester. Bugs d’affichage, durant lequel de gros pixels noir viennent envahir l’écran (contournable, certes, en faisant un 360° avec la caméra, sachez le), ou encore un bug qui empêche de verser la farine dans le pétrisseur (également contournable un peu plus aléatoirement) et puis il y a eu ce bug de son. Un bug survenu de nulle part (c’est le propre du bug me direz-vous), je remonte dans mon cher Fruitbus, je sauvegarde ma partie, je quitte le jeu et le relance. Et patatra, ce fut le drame. Temps de chargement infini à 50% en voulant reprendre ma partie. Qu’à cela ne tienne, tentons de charger une sauvegarde quelques minutes avant. Et bien non, c’est acté, c’est bien l’entièreté de mes sauvegardes qui ont été corrompues. Au revoir mes 13h de jeu et mes convives invités avec tant de ferveur! Et même si j’ai aimé ces 13 heures, je n’avais aucune envie de tout recommencer à zéro. Je me base donc sur ces 13 heures pour vous livrer mon test avec le plus d’objectivité possible (mais tout de même un goût amer).
Enfin, graphiquement, Fruitbus n’en reste pas moins une petite douceur très agréable à parcourir. Bien que très minimaliste dans sa direction artistique, ses couleurs pastels, et ses décors nous font voyager et réussissent à nous évader. Le changement d’ambiance de ses premières îles est un véritable bonbon. On sillonne les routes avec un immense plaisir à la recherche d’un secret, un nouvel ingrédient à faire déguster, un nouvel équipement pour notre food truck, et de nouveaux équipements de cuisine. Fruitbus nous détend, nous plonge dans son petit monde mignon et chatoyant.


Fruitbus est loin d’être un mauvais jeu, bien au contraire, c’est le type même du jeu détente, pas prise de tête, mignon tout plein, chatoyant et qui transpire la bonne humeur, un jeu qui donne le sourire en somme. Si mes sessions de test ont essuyé de nombreux problèmes techniques dont une sauvegarde corrompue, j’ai décidé de mettre cet article à jour pour vous signaler que ce dernier a été réglé via une mise à jour. Ainsi donc, je peux continuer le jeu, et le terminer (en espérant qu’un nouveau problème ne vienne pas me faire mentir). Ainsi donc, je peux mieux vous le conseiller et mine de rien ça me fait plaisir car Fruitbus est un petit rayon de soleil (même si on en pas vraiment besoin en ce moment) tant par son ambiance cozy que par sa proposition de nous faire sillonner les routes pour rendre une dernière fois hommage à mamie.

- Un gameplay addictif
- Expérimenter les mélanges de saveurs
- Sillonner les routes pour trouver de nouveaux ingrédients
- L’arrière goût de gestion grisant
- Un monde mignon et coloré

- De trop nombreux soucis techniques qui peuvent aller jusqu’à la corruption de sauvegarde (qui a été réglée le 22 juin 2025 via une mise à jour)
NB: la mise à jour 1.000.005 permet de régler le problème de corruption de sauvegarde sans avoir à recommencer le jeu.