
⚠️ NDLR: Au 1er octobre 2025, l’éditeur Cult Games a communiqué sur la page Steam du jeu quant à l’utilisation de l’IA générative sur certaines séquences du jeu (dans le New Game +). S’il a expressément demandé au studio White Owls de corriger cela au profit d’un travail humain et artistique, nous nous devons, à notre échelle, de vous prévenir. Si nous sommes tombés dans le panneau pendant nos phases de test, il n’en reste pas moins que nous ne cautionnons en aucun cas l’utilisation de l’IA générative dans quelque domaine que ce soit.
Avec la participation à son projet en 2019 d’un certain Goichi « Suda51 » Suda (No More Heroes, Killer 7, et The Silver Case), Hidetaka « Swery65 » Suehiro (Deadly Premonition, The Missing et The Good Life) nous propose un tout nouveau jeu une nouvelle fois ultra barré appelé Hotel Barcelona dans lequel nous allons prêter main forte à Justine, une US Marshal habitée par l’esprit d’un tueur en série. Enfermée dans un hôtel hanté, elle devra faire le ménage pour avoir une chance de fuir. Le jeu est développé par le studio de Swery65, White Owls, sur une idée de et supervisé par Suda51 et édité par Cult Games. Si il y a beaucoup d’idées sur le papier, on peut dire que cela peut tourner court une fois manette en main. Hotel Barcelona sortira sur PS5, Xbox Series S/X et PC le 26 septembre 2025.

Version | Numérique sur Xbox Series X, fournie par l’éditeur |
Temps de jeu | Environ 9h |
Histoire terminée | Oui |
Complétion totale | G/1000 |
Difficulté | Facile |

Genre(s) | Action, Horreur, Roguelike, Solo, Coop |
Date de sortie | 26 septembre 2025 |
Prix (maximum conseillé) | 29.99€ |
Plateforme(s) | PS5, Xbox Series X|S et PC |
Voix | Anglais, Japonais |
Textes français | Non |
Connexion obligatoire | Oui/Non |
Le format du Test en duo fait son grand retour ! Mary se joint à moi afin de mieux vous retranscrire tout notre expérience sur Hotel Barcelona. Toutes ses parties seront en italique.
Ecrit à quatre mains, comme notre test d’ailleurs, Suda51 et Swery65 nous proposent alors l’histoire de Justine, une US Marshall enfermée dans l’Hôtel Barcelona. Elle découvre alors très vite deux choses : elle est « possédée » par l’esprit d’un tueur en série avide de sang, le Dr Carnival, avec qui elle doit sceller un contrat et doit faire le ménage dans ce beau bordel en éliminant une certaine Sorcière. Mais pour se faire, elle devra également tuer 7 boss, tous issus du folklore du cinéma venant du courant du slasher.
L’occasion pour elle, comme pour nous, d’évoluer à travers 7 niveaux en 2.5D afin d’aller faire la peau sur le boss du niveau en question et de recommencer au suivant et ainsi de suite. Sauf que… Hotel Barcelona se veut être un roguelite bien vénère et qu’il n’a aucune pitié envers le bon goût, les chatons, ses joueurs (rayez la mention inutile s’il vous plaît), et où il pleut des effusions de sang (ou de popcorn si l’hémoglobine vous rebute). De plus, et je finirais là dessus, mais à chaque mort du joueur, son prochain essai le gratifie d’une ou plusieurs illusions, appelées Slasher Phantoms, reproduisant les faits et gestes des précédentes tentatives, mais qui peuvent surtout infliger des dégâts et servir d’appâts. Entre chaque tentative, sachez qu’un menu vous sera proposé afin d’acheter vos compétences contre des denrées récupérées en abattant les ennemis (des dents, des oreilles et des os) que vous perdrez obligatoirement une fois ce menu fermé. Il y a tout de même votre argent, vos clés spéciales et vos pièces que vous garderez jalousement mais qui serviront beaucoup plus au Casino, afin d’augmenter la puissance de vos armes au corps à corps (couteaux, hache etc…) et à distance (pistolet, fusil à pompes etc…).

Si la partie scénario, du moins sur le papier, se veut être simpliste, la présence du duo Suda 51 et Swery 65 nous réserve son lot de surprises narratives comme on peut aimer et attendre du duo le plus punk de la scène vidéoludique. Les références au 7ème art sont nombreuses, dans le genre dans lequel le jeu se positionne, un horror-show déjanté, tout le temps, partout, pour peu que vous réussissiez à poser le regard le temps de quelques secondes sur les décors. Sauf que première déconvenue, Hotel Barcelona n’est pas traduit en français et propose seulement une traduction en anglais et en japonais. Pour ma part, j’ai beau aimer le duo, qui ici, se voit être réuni, mais le simple fait de ne pas proposer à minima une traduction française l’élimine d’office du débat. Parce que je considère qu’une traduction locale aussi chère puisse t’elle être, est au moins requise pour le distribuer sur le marché visé (ici la France donc).
Néanmoins, plutôt que de l’écarter comme un malpropre et comme je me dois d’en faire un papier à minima plus honnête que cette tentative cachée de nous prendre notre argent sans nous dire qu’il fait beau, je pousse le truc du côté du gameplay en me disant que j’allais m’y investir et que j’allais passer un bon moment parce que du côté du gampelay, c’est toujours propre…

Hé bien, c’est là que ca coince autant qu’un chat dans un volet roulant. Même dans la difficulté la plus basse, Hotel Barcelona est pour ainsi dire injouable pour le vieux papy que je suis. Que ce soit les petits ennemis, mais également les boss, je suis tout simplement incapable de jouer à Hotel Barcelona. J’ai beau avoir obtenu les platines de Returnal, de Stellar Blade et de Rise Of The Ronin (pour ne citer que ces trois là, je pourrais également rajouter The Evil Within 2 et sa difficulté Akumu qui en calme un paquet), je suis donc incapable d’accomplir Hotel Barcelona à cause d’une difficulté exacerbée, punitive, ne me donnant pas envie de me retrousser les manches pour m’y investir.
C’est donc là que j’interviens, en prenant le train fantôme en marche, histoire de voir de quoi retourne cette histoire d’hôtel hanté, de possession de tueur en série et d’un duo de créateurs réputés pour leurs productions complètement déjantées. Tuer, mourir, recommencer. C’est le slogan du roguelite en tant que genre. L’échec fait partie intégrante de l’expérience, autant dire que si vous n’êtes pas spécialement friand, autant passer votre chemin de suite. En tout cas, ce sera vrai pour les débuts de ce Hotel Barcelona. Parce qu’aussi impitoyable puisse-t-il être, cette escale dans un hôtel hanté par une flopée de tueurs en série a eu le bon goût de proposer plusieurs modes de difficulté, de facile à slasher. Un petit espoir pour la novice dans le genre que je suis pour tenter de terminer le jeu avant de publier un test. Et, miracle, alignement des planètes ou simple coup de chance, j’ai effectivement terminé le jeu, en tout cas ce qu’il considère être sa fin, puisque le jeu ne s’arrête pas vraiment après les crédits de fin (mais j’y reviendrai plus tard).

Pour avancer dans Hotel Barcelona, il faut tuer et récupérer le cœur de plusieurs tueurs en série. Ainsi donc on parcourt plusieurs niveaux pour les atteindre un à un. Chaque niveau se déroule de la façon suivante: il se décline en plusieurs étages, composés de plusieurs « chambres » et donc de plusieurs portes à ouvrir pour atteindre l’ultime chambre, celle du boss. Chaque porte propose ses propres bonus, de la restauration de santé (ma préférée) à l’augmentation d’attaque de notre/nos Phantom Slasher en passant par l’apparition du Casino à l’étage suivant, le tout généré aléatoirement (la même porte ne proposera pas forcément toujours les mêmes bonus). Autrement dit, chaque niveau vous propose plusieurs chemins pour arriver au même endroit, à vous de décider des bonus que vous préférez avoir et d’ouvrir les portes qui vous semblent les plus avantageuses en fonction de votre façon de jouer (en ce qui me concerne, j’ai opté pour « j’ouvre la première porte que je trouve »). Sans oublier que le tout doit être fait dans un temps imposé de quelques minutes seulement.
Attaque au corps à corps ou à distance avec une arme à feu, tout en récoltant un maximum de ressources en tuant tout ce qui bouge (ou presque), en cassant tout ce qu’on peut (afin d’acheter un maximum de compétences) et en prenant soin de remplir la jauge de notre attaque ultime, nommée Carnival Awakening, voilà comment vont se dérouler les sessions de jeu. Et si les premiers essais se verront infructueux doublés d’un échec cuisant, Hotel Barcelona a tout de même plus d’un tour dans sa manche pour vous motiver à ne pas abandonner, le premier étant le concept de Slasher Phantom. Quand vous recommencez un niveau (ou le boss contre un ticket spécial), vous le faites aux côtés de votre double qui se comportera de la façon dont vous avez parcouru le niveau jusqu’à ce que vous périssiez lamentablement. Autrement dit, si vous pourrez l’observer tailler de l’ennemi sur la route, vous pourrez tout aussi bien le voir trancher dans le vide si au moment de votre nouveau passage il n’y a rien à l’endroit précis où il passe. Plus loin encore, il sera présent jusqu’au moment où vous êtes mort précédemment. Si vous avez réussi à survivre quelques temps au boss, il sera là jusqu’à ce moment. Et c’est là que cette fonctionnalité est la plus intéressante, d’autant plus si vous vous retrouvez à 4 fantômes en plus de vous. Je le disais donc, chaque attaque, qu’elle atteigne sa cible ou non, est mémorisée, et cela vaut aussi pour l’attaque ultime. Vous voyez où je veux en venir?

Ainsi donc, ce qui était un jeu hautement punitif, un roguelite à la difficulté exacerbée, en devient un jeu accessible qui sait aussi s’adresser à un public plus néophyte si tant est qu’il réussisse à tenir bon (oui, lâcher l’affaire c’est ok). Mais, parce qu’il y a forcément un mais, Hotel Barcelona aussi défouloir puisse-t-il devenir au fil des heures ne manque pas de dévoiler de nombreuses fulgurances de gameplay. Trancher dans tout ce qui bouge, et faire en sorte, malgré nous (ou pas d’ailleurs), d’être aidés par des doubles fantomatiques c’est facile. Exploiter les nombreuses mécaniques de gameplay pour apprécier l’entièreté du jeu, beaucoup moins, surtout quand ce dernier manque de réactivité. Par exemple, vous avez beau avoir appuyé sur la détente de votre calibre, le coup ne partira qu’une fraction de seconde plus tard. Une fraction de seconde qui peut être décisive. La parade parlons-en. L’animation est tellement à retardement qu’on peine même ne serait-ce qu’à bloquer les attaques. Les combos auront tendance à s’activer un peu aléatoirement pour peu que vous vous la jouiez « je fais tout et n’importe quoi sur un malentendu ça passe » (on a tous fait ça sur un jeu de combat). Bon, j’exagère sur ce point très précis. Le jeu dispose également d’un système de jours qui passent ainsi que d’une météo aléatoire qui influera sur l’apparition de certains ennemis, leurs forces, leurs faiblesses mais aussi sur Justine dont la taille pourra varier par exemple. Là encore, le système peut s’avérer réellement punitif, au point où on préférera esquiver certains ennemis tant ils sont intuables même en facile.
Enfin, il faudra évidemment composer avec la répétitivité qui peut vite s’installer, tant en matière de game design que de level design, le jeu n’ayant même pas peur de vous demander de rebattre certains boss (et les niveaux complets qui vont avec) pour avancer dans le scénario. Bref, en matière de gameplay, il y a de l’idée, beaucoup d’idées qui transpirent ce côté punk rock d’un duo réputé pour sortir des sentiers battus et proposer les expériences les plus décalées du medium, mais dont finalement le principal défaut c’est son genre de prédilection doublé d’une exécution qui souffle la volonté d’être accessible et l’envie de ne faire aucun cadeau, avec un gameplay qui aurait dû transpirer la nervosité.

Développé à partir du moteur Unreal Engine 5 (mais non je rigole) Unity, Hotel Barcelona nous propose alors des graphismes et une DA soufflant à la fois le chaud et le tiède. Je vous laisse vous faire une petite idée grâce a nos captures d’écran maison mais étant donné que j’ai toujours eu l’habitude sur cette question bien précise (Deadly Premonition fait encore partie, bien qu’il soit marquant, d’un des titres les plus moches auquel j’ai pu joué 15 ans après sa sortie), ce n’est pas vraiment ce sur quoi je les attends. De plus, à chaque lancement du jeu, juste avant l’écran titre, n’étant pas abonné au Xbox Game Pass, j’ai le droit à me faire inviter cordialement à passer à la caisse. Pourquoi me demanderez vous ? Hé bien, étant donné que Hotel Barcelona vous propose aussi de la coop, il tente de vous placer un abonnement à pas piquer des hannetons, si ce n’est pas déjà fait. C’est intrusif, loin de l’humour corrosif des habitudes du duo et surtout d’un très mauvais goût, troisième point à mettre sur le cercueil d’une œuvre qui n’a décidément pas envie que je l’apprécie.
Côté technique, le jeu souffre avant tout de très nombreux ralentissement intempestifs. Autrement dit, pour peu que vous soyez en train de trancher dans la masse d’un groupe d’ennemis un tantinet plus important que d’habitude (on est pas dans Dynasty Warriors non plus), le jeu va se mettre à méchamment saccader. Si l’échec fait partie intégrante de tout ce joyeux bordel, on aime que cela ne soit pas dû au fait que le jeu ne supporte pas un ou deux ennemis de plus à l’écran. Fort heureusement, on en est jamais arrivé à ce point là. Enfin, l’écran est surchargé d’informations en tous genres, du nombre de matériaux collectés sur la gauche en passant par une foultitude de buff en bas, la « mini map » de notre avancée, le temps restant, etc, pour le coup c’est vraiment « too much ».

On en vient à la partie où on vous propose notre avis et je vais lancer les hostilités. En ce qui me concerne, nous sommes très loin de ce que l’on peut attendre des fruits d’une association entre Suda 51 et Swery65. Le titre n’est pas traduit localement donc pour s’y immerger du mieux possible, ça part mal. C’est à la frontière de l’injouable en ce qui me concerne du côté du gameplay, à cause notamment de son genre, un roquelite no brain qui là encore manque le coche. Enfin, lors de tout lancement du titre, celui-ci nous demande de nous prendre un abonnement dans le Game Pass pour jouer en ligne alors qu’on va y jouer en solo. Ces trois points, mis bout à bout, fait que j’élimine Hotel Barcelona sans vraiment faire preuve d’aucune pitié. Il lui reste néanmoins quelques petits points positifs. Le premier, c’est sa sortie physique, en octobre. Il faut le souligner, surtout par les temps qui courent. Le second, c’est le character design, franchement réussi, signé Hiroaki Hashimoto, illustrateur réputé dans le milieu des jeux de combat et notamment ceux de SNK, God Hand et autres, qui se trouve aussi être un vieil ami de Swery. Le dernier, c’était le simple fait que deux des créateurs vidéoludiques les plus punk du JV se réunissent. Cela m’avait attiré comme le bon client que je suis, amateur de leur travail respectif mais devant ce résultat hasardeux, j’ai vraiment une petite pointe de déception pendant l’écriture de ce test.
En ce qui me concerne, je suis arrivée à la rescousse en court de route, histoire d’essayer de proposer un test le plus complet possible sans conviction de pouvoir le terminer mais à minima dans l’espoir d’avancer ne serait-ce qu’un peu. Si les premiers essais se sont révélés avoir eu le même effet que Trempette, c’est à dire aucun, à force de persévérance, Hotel Barcelona se veut ne pas être le jeu aussi punitif pour lequel il veut se faire passer. En effet, il suffira d’un peu de farm des ressources pour étoffer l’arbre de compétences permettant sensiblement d’augmenter ne serait ce que les attributs principaux de Justine (santé, défense, attaque, etc). De plus en explorant le système de Slasher Phantoms et en le comprenant, le jeu en devient même facile face aux boss. Malheureusement, il souffre d’un manque de réactivité sur certaines mécaniques, un comble pour un roguelite. Peut-être aurait-il dû abandonner ce genre, un genre surexploité dans le médium de surcroit (un peu comme les Souls Like) devenu indigeste. Tout est bien qui finit bien, j’ai malgré tout réussi à terminer le jeu, en tout cas, à voir les crédits de fin défiler devant mes yeux (avec le succès qui va avec). En effet, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis retrouvée face au boss de fin, alors que certaines zones étaient restées verrouillées. Un bug? J’ai activé quelque chose bien trop tôt? Difficile à dire, mais toujours est-il qu’en ce sens, le jeu propose du contenu end-game puisque j’ai réussi à arriver à un boss encore jamais rencontré avant ça. Pour ce qui est de son exécution, elle reste vraisemblablement la même, des étages, des portes à ouvrir, un boss à battre et ainsi de suite, rien qui transcende donc le reste du jeu (hormis peut-être quelque chose à trouver avant, mais je n’en dis pas plus).


En temps normal, j’ai tendance à vraiment adorer le travail de notre duo d’auteurs les plus barrés qui soient, Suda51 et Swery65. Force est de constater que se tromper et faire des erreurs arrive à tout le monde. Il me faut donc être franc : Hôtel Barcelona ne m’est absolument pas destiné, je n’en suis pas la cible et ce n’est pas grave. Cela n’en retire en rien que j’attend toujours de pied ferme le prochain projet de Suda51, Romeo is a Dead Man prévu pour 2026 !
Initialement prévu pour être mon test du jeu, j’ai décidé de refiler le bébé un peu malgré moi étant en pleine course contre la montre pour terminer d’autres jeux et finaliser d’autres tests, je me suis vue finalement être embauchée à temps plein pour à mon tour venir à la rescousse sur un jeu jugé trop difficile. C’est donc finalement un test en duo qui a été décidé (et finalement ce format n’est-il pas idéal pour ce jeu en particulier?). Sans réelle conviction de terminer le jeu à cause de sa difficulté, voilà donc que je me suis lancée dans la visite de cet Hotel Barcelona. Les premiers temps ont été (très) difficiles, me demandant donc plusieurs essais avant de réussir à avancer jusqu’à le terminer. Soufflant l’accessibilité, voire même parfois la facilité, et l’exigence imposée par son genre, Hotel Barcelona peut s’avérer aussi jouissif qu’il peut être décevant. Si on apprécie grandement son système de Slasher Phantom et autres joyeusetés déjantées propre au duo, on regrette finalement son genre, mais aussi ses imperfections en matière de gameplay. Le jeu manque souvent de réactivité et de nervosité, son HUD est surchargé en informations en tous genres, nous perdant un peu dans tout ce qu’il a à proposer. Finalement c’est son côté horror-show complètement barjot qui peut le sauver, avec toutes les références qui en découlent, si tant est que vous avez la patience de faire face à une certaine répétitivité.

- La promesse d’une association Suda 51/Swery65…
- Toujours aussi barré et propre aux habitudes du joyeux duo
- Le character design pour le coup vraiment bon d’Hiroaki Hashimoto
- Une version physique de prévu, par les temps qui courent, c’est vraiment classe
- Les Slasher Phantoms, quand on les comprends, ça facilite grandement le jeu
- Des références au 7ème art du genre partout, tout le temps
- Le scénario a quand même son quart d’heure de gloire

- … Qui ne prend hélas pas pour moi, je ne suis pas la cible de Hotel Barcelona
- Pas traduit en français, c’est pour moi, éliminatoire du débat
- Avoir choisi le genre roguelite, probablement son plus énorme défaut
- L’invitation à prendre un abonnement au Game Pass lors du lancement du jeu, c’est franchement pas cool
- Manque de réactivité sur certaines mécaniques
- Une répétitivité qui s’installe très vite
- L’HUD trop chargé, on ne sait plus ce qu’il faut regarder