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[ Test ] Bye Sweet Carole – Un diamant brut, sublime et imparfait

marypokegamesland26 octobre 202526 octobre 2025

La première fois que nous avons entendu parler de Bye Sweet Carole, c’était pendant la Gamescom 2023, en tout cas la première fois qu’il nous apparaissait vraiment au travers de ses premiers trailers, n’ayant eu droit qu’à de rares images jusque là. Tout droit sorti de l’imagination du réalisateur italien Chris Darril, que l’on connait pour sa saga de survival horror, Remothered, développé par le studio Little Sewing Machine (littéralement Petite Machine à Coudre), édité par Maximum Entertainment, Bye Sweet Carole titille, subjugue, et intrigue. Deux ans passent et le jeu continue timidement de faire parler de lui. Chaque nouvelle image révélée rappelle un peu plus les films d’animation classiques de Disney, le tout dans son propre univers, à la frontière de l’horrifique. Le 9 octobre 2025, Bye Sweet Carole est enfin une réalité, disponible en version numérique sur Nintendo Switch, PS5, Xbox Series et PC et physique (sur Nintendo Switch et PS5). Et je faisais partie de ces joueurs qui l’attendaient avec une impatience inestimable mais palpable. Me voilà donc une petite dizaine d’heures plus tard, voyant les crédits défiler devant mes yeux, prête à vous livrer mon avis.

VersionNumérique sur PS5, fournie par l’éditeur
Temps de jeuEnviron 10h
Histoire terminéeOui
Complétion totale51% des trophées débloqués
DifficultéNormale puis facile en endgame
Genre(s)Action, Aventure, Solo, Enigmes, Horreur (?)
Date de sortie9 octobre 2025
Prix (maximum conseillé)24.99€ (en dématerialisé), 39€99 (en physique)
Plateforme(s)PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC
VoixAnglais, Italien
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Bye Sweet Carole nous raconte l’histoire de…Lana Benton. Lana est une jeune fille, pensionnaire au mystérieux orphelinat de Bunny Hall, dans une Angleterre fictive du XIXe siècle. Mais sa meilleure et seule amie, Carole Simmons, une jeune fille rêveuse, presque même visionnaire, a mystérieusement disparu sans laisser la moindre trace. Bien déterminée à la retrouver et à découvrir ce qui lui est arrivé, Lana se lance à sa poursuite, en quête d’indices dans la seule chose qu’il lui reste d’elle: une lettre. Mais son investigation va vite être ralentie par la mystérieuse apparition de créatures terrifiantes…

Voilà grossièrement comment commence l’histoire de cette jeune fille à l’esprit un peu rebelle et des 10 chapitres qui la composeront pour une durée de vie d’environ 8 à 10h. Tout au long de ce périple teinté de mystères, de magie et de créatures, c’est un scénario prenant et haletant qui se profile devant nos yeux, épaississant parfois le mystère pour démêler l’intrigue au fur et à mesure que l’on avance. Malheureusement difficile d’en dire plus sans trop en dire afin de garder la surprise intacte. Car on pourra également citer la puissance de ses thèmes qui se dévoilent à nous au fur et à mesure que Lana avance et qu’elle découvre la vérité.

Indéniablement, la marque de la souris aux grandes oreilles rondes, Disney, est sur toutes les lèvres tant Bye Sweet Carole s’en est grandement inspiré. Et si c’est flagrant artistiquement, ça l’est aussi en matière d’écriture et de thèmes traités. On pourra donc déceler de nombreuses inspirations à des films d’animations de nos enfances, de Cendrillon en passant par Alice au Pays des Merveilles, et peut-être même un soupçon d’autres classiques des années 90 que je tairais pour éviter le trop plein d’indices. En cela, le scénario de Bye Sweet Carole, mêlant codes horrifiques et fantastiques, réussit tout particulièrement à nous happer dans son univers, et nous scotche manette en main, parce qu’on veut savoir nous aussi ce qui se trame dans cet orphelinat lugubre. Le tout est particulièrement touchant pour ne pas dire poignant à de nombreuses reprises.

Le jeu ne quitte jamais les couloirs de Bunny Hall, de son dortoir à son clocher en passant par ses salles de classes et le tout se joue en 2D. Chaque chapitre se concentre sur une zone bien particulière du bâtiment et nous fait avancer, tout ça pour dire qu’on ne revient jamais à une zone déjà visitée en cours de route. Alors que Lana se donne corps et âme pour résoudre le mystère de la disparition de Carole, elle devra se heurter à de nombreux obstacles pour lesquels elle devra résoudre de nombreuses énigmes. Voilà donc le pan principal du gameplay, résoudre des énigmes pour avancer à la prochaine étape de son investigation. Si globalement toutes les énigmes se résolvent de façon intuitive, elles présentent (presque) toutes le même défaut: les allers-retours. En effet, chaque zone se découpe en plusieurs petites salles qu’il faudra visiter et revisiter. On active un interrupteur en haut, pour pouvoir déverrouiller quelque chose en bas, à gauche ou à droite, pour revenir sur nos pas pour autre chose, le tout en se faisant parfois surprendre par l’apparition du gardien des lieux et dont il faudra se cacher pour éviter un tragique destin.

De temps à autre, le gameplay gagnera un peu plus en profondeur avec l’utilisation de la forme de lapin de Lana, lui octroyant de nombreuses capacités, ou alors quand elle devra collaborer avec un mystérieux allié, M. Baesie, lui aussi possédant une deuxième forme, afin de résoudre des énigmes en équipe voire même de combattre des ennemis. Malheureusement, malgré sa volonté d’étoffer sa boucle de gameplay, il peine à quitter ses quelques poncifs répétitifs.

En de nombreuses occasions, le jeu vous demandera donc de jouer à cache cache avec les quelques ennemis du jeu, l’objectif étant évidemment de ne pas être trouvé. Chaque zone met à votre disposition de nombreuses cachettes, histoire de vous faire oublier avant la prochaine poursuite. Si je vous parle de cet aspect en particulier c’est aussi bien pour mettre en évidence l’aspect « horrifique » (mais qui ne fait jamais vraiment peur) du jeu au travers de ces quelques, mais tout de même nombreuses, phases, qui mettront avant tout l’accent sur un réel sentiment d’urgence mais aussi pour vous parler de quelques imperfections de gameplay.

Je pense par exemple au chapitre 7, qui se déroule sur 2 étages liés par des escaliers, menant évidemment en haut et en bas, à gauche et à droite. Alors que je m’apprête à trouver la porte de sortie, voilà que mon poursuivant se remet à mes trousses. Je me cache, en vain, il me trouve, je réussis à m’enfuir pour me diriger vers l’étage pour redescendre (en gros, pour le faire tourner en bourrique en reprenant un peu de distance avant de me recacher comme il se doit). Le jeu se joue entièrement en 2D avec une toute petite perspective sur l’arrière plan, permettant donc de se déplacer sur l’arrière pour agripper une échelle par exemple ou prendre un escalier qui mène à l’étage. Le souci étant l’inclinaison du joystick qui vous permettra ou non de dévier sur cette minuscule fenêtre de déplacement. Imaginez donc être en pleine évasion, tentant d’échapper à une créature qui ne vous veut pas du tout du bien, avec un réel sentiment d’urgence, on pourra même parler de panique, et là Lana se met à gravir les premières marches de l’escalier alors que ce n’est absolument pas où vous voulez aller. On fait demi tour pour reprendre la bonne direction et là rebelotte, là voilà qui recommence à monter. Rassurez-vous j’ai réussis à m’en sortir, mais tout ça pour dire que le gameplay, notamment durant ces phases d’évasion, peuvent donner du fil à retordre à cause d’une petite imprécision (ou est-ce par un surplus de précision?).

Là où le jeu met tout le monde d’accord c’est évidemment son aspect visuel entièrement dessiné à la main directement inspiré des classiques des années 90 de Disney mais avec sa petite touche bien à lui: son ambiance. Bye Sweet Carole nous subjugue autant qu’il nous inquiète. Impossible de ne pas tomber sous son charme tant il dégage une véritable aura.

Malheureusement, cette aura peut aussi être entachée par quelques bugs ci et là. Du bug mineur, un ennemi qui bug et ne vous voit pas, au bug bloquant, une interaction qui ne s’affiche pas et ne peut donc être déclenchée, voilà ce qui pouvait nous attendre il y a encore quelques jours. Pour être tout à fait franche, j’ai essuyé un bug bloquant au chapitre 4, à un peu moins de 5h de jeu. Si j’aurais pu prendre la décision de tout recommencer, j’ai préféré attendre une mise à jour qui est arrivée moins de 48h après. Et jusqu’à la fin je n’ai essuyé aucun autre bug aussi majeur. Et pour être une nouvelle fois tout à fait franche, dans les conditions de test qui ont été les miennes, difficile de lui en tenir véritablement rigueur. Et je n’ai surtout pas envie. Si c’est évidemment frustrant de faire face à un bug bloquant, on peut aussi saluer la réactivité du studio, surtout que c’est le seul vrai bug auquel j’ai été confrontée durant toutes mes sessions. A l’heure donc où j’écris ces lignes, la majorité des problèmes connus ont été résolus (en version 1.000.004).

Du côté de l’OST, elle est particulièrement qualitative sans être véritablement marquante mais efficace dans le contexte du jeu. Autant que le jeu, elle se joue de nous pendant les moments de tension pour s’apaiser dans les moments les plus calmes. C’est le thème de fin, chanté par Elsie Lovelock, qui double Lana en anglais, qui sait le plus se démarquer. D’ailleurs, puisque j’y suis, le doublage anglais est assez sensationnel, de Lana, en passant par Carole, M. Baesie, et les autres personnages du casting. Pour ne citer qu’elle, Elsie Lovelock, déjà entendue dans Remothered: Broken Porcelain (mais le reste du CV n’est pas en reste) nous propose une formidable prestation, impliquée et cohérente.


Bye Sweet Carole est un diamant brut, magnifique mais imparfait, qui ne demande qu’à être taillé pour être amélioré et révéler son véritable scintillement qui se cache derrière ses imperfections. Des défauts il en a, à cause de quelques poncifs de gameplay ou de quelques soucis techniques. Mais il n’en demeure pas moins émouvant, magnifique, avec un véritable fond. Il a son côté unique, son identité propre, sa sensibilité, et son originalité. Alors que je referme cette page, nul doute qu’il restera gravé dans un coin de ma tête et de mon cœur. Il n’est ni plus ni moins ce à quoi je m’attendais, une formidable aventure, à la frontière de l’horrifique et du magique, tout simplement envoutant.

  • Lana, une jeune fille attachante
  • Une histoire émouvante
  • Les phases en duo avec M. Baesie
  • Artistiquement superbe
  • Le doublage sensationnel
  • A la frontière de l’horrifique
  • Les nombreux allers-retours pour résoudre les énigmes
  • Quelques imprécisions de gameplay

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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