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[ Test ] Atelier Ryza: Ever Darkness & The Secret Hideout DX – Il lui manque juste un ingrédient

marypokegamesland12 novembre 202512 novembre 2025

En 2019, la série Atelier créée et développée par Gust depuis 1997 et éditée par Koei Tecmo a pris un nouveau tournant avec Atelier Ryza: Ever Darkness & The Secret Hideout. Un tournant synonyme de succès, celui que la série peinait à atteindre malgré ses plus de 20 ans d’existence. Alors que la trilogie dédiée à cette alchimiste s’est clôturée en 2023, Ryza revient dans une version définitive grâce à Atelier Ryza Secret Trilogy Deluxe Pack sur Nintendo Switch, Switch 2, PC, PS4 et PS5, ce 13 novembre, comprenant donc les 3 jeux originaux avec quelques ajouts. Découvrant la trilogie grâce à cette réédition, j’ai décidé de ne pas me contenter d’un seul test de ce Secret Trilogy Pack mais bien de proposer 3 tests bien distincts traitant chaque jeu en profondeur (à l’instar de Yakuza Remastered Collection en 2020). On commence évidemment par le début, instauré par Ever Darkness & The Secret Hideout. Bref, l’année 2025 est l’année d’Atelier qui revient pour la troisième fois cette année. Et si vous souhaitez en savoir plus sur le succès de la trilogie, je vous invite à lire mon dossier lui étant dédié.

VersionNumérique sur PS5, fournie par l’éditeur
Temps de jeu37h
Histoire terminéeOui (+ 2 épisodes)
Complétion totaleNon communiquée
DifficultéNormale + facile pour le boss de fin
Genre(s)Action, Aventure, Solo, RPG
Date de sortie13 novembre 2025
Prix (maximum conseillé)89€99 pour la trilogie ou 39€99 à l’unité
Plateforme(s)PS4, PS5, Nintendo Switch, Switch 2, PC
VoixJaponais
Textes françaisNon
Connexion obligatoireNon

Nous sommes sur l’île Kurken, dans le village de Rasenboden, où sont nés et vivent Reisalin « Ryza » Stout, et ses amis Lent et Tao. Trois adolescents qui ont soif d’aventure et d’évasion dans une vie qu’ils jugent trop monotone et ennuyante. C’est alors qu’ils décident de traverser le large en catimini pour écrire leur propre histoire et vivre leur première aventure. Au cours de leur voyage, ils rencontrent un mystérieux couple de voyageurs, Empel, un alchismite, et Lila, un vaillante combattante. C’est alors que Ryza se prend de passion pour l’alchimie, une bien mystérieuse magie qui lui permet de créer des objets à partir de matériaux trouvés dans la nature. Et plus leur aventure va se dessiner, plus le passé de l’île Kurken va se dévoiler devant leurs yeux, leur apprenant que leur village natal renferme de bien lourds secrets.

Et c’est tout ce que vous aurez pour l’histoire de ce premier Atelier Ryza. Je l’évoquais en début d’article, Atelier Ryza: Ever Darkness & The Secret Hideout a été un véritable tournant en termes de succès pour la série alors que rien ne le prédisposait à être accueilli avec de tels bras ouverts. En tout cas, rien avant que l’on comprenne que Gust lui même avait lui aussi décidé de prendre un tournant pour sa série: celui de la maturité. Ce premier Atelier Ryza est clairement le nouveau visage de la série (celui qui a permis d’avoir aujourd’hui des épisodes tels qu’Atelier Yumia ou Atelier Resleriana), avec une écriture mature, des personnages qui le sont tout autant, alors même qu’ils sont ado. On oublie le côté enfantin, candide et bonbon rose des épisodes précédents (je suis encore traumatisée par Lydie & Suelle) pour laisser place à une histoire plus profonde et sombre, en commençant par ses têtes d’affiche que sont Ryza et ses amis (on inclura également Klaudia, rencontrée en cours de route). Ryza, jeune fille un peu garçon manqué, fille de fermiers et les obligations que cela impose, Lent, un véritable combattant au passif familial difficile, Lao, l’intello du groupe, qui lui aussi a ses problèmes à gérer, Empel et Lila, deux voyageurs aux histoires poignantes, en passant par Bos, le fils de l’homme le plus puissant de l’île, et j’en passe. Seul vrai faiblesse de son scénario, le début très poussif, qui ne décollera qu’au bout d’une dizaine d’heures de jeu.

Si cet épisode repose sur son casting éclectique qui aura droit à une écriture profonde et l’évolution de chaque personnage, Atelier Ryza c’est aussi un fond que je ne lui aurais soupçonné mais que je ne peux développé sans tendre vers le spoil. Toujours est-il que 6 ans après sa sortie initiale, l’histoire n’a pas pris une ride, et aide même à mieux comprendre comment la série a évolué depuis. On est donc face à un JRPG, celui que j’aime, qui a des choses à dire, et qui les raconte bien.

Oui mais cette version DX, elle apporte quoi? Concrètement, elle apporte quelques scènes supplémentaires durant l’aventure, qui apporte un peu de matière à l’écriture de certains personnages (je pense par exemple à Bos, qui a le droit à toute une scène où il en est au cœur) et embarque d’emblée le DLC Secret Solitary Island. De plus, la version DX donne accès d’office au mode « Episode » (des DLC de la version originale) qui permet de prolonger l’aventure grâce à de courtes histoires dédiées à certains personnages. Des épisodes qui se passent pendant ou après l’histoire principale et qui permettent d’étoffer un peu tout ça. Si on retrouve les 5 épisodes proposés en DLC sortis entre novembre 2019 et janvier 2020, cette édition DX apporte un ultime épisode inédit se déroulant entre Ryza 1 et Ryza 2.

Manette en main, cet épisode reprend les codes de la série avec son cycle habituel divisé en plusieurs parties: l’histoire, l’exploration, la récolte, l’alchimie et les combats. Si je n’ai pas besoin de revenir sur le premier point, il est important de revenir sur ceux qui lui succède, formant également un tout pour comprendre la nouvelle voie prise par Gust.

Si on commence l’aventure à Rasenboden sur l’île Kurken et dans ses nombreux quartiers, notre terrain de jeu va peu à peu s’agrandir sur plusieurs grandes zones, divisées en sous-zones, utilisées pendant le déroulement de l’histoire évidemment, mais aussi à des fins d’exploration qui serviront la récolte et de facto l’alchimie. On explore donc tout au long de l’aventure une multitude de zones plus ou moins grandes. Le but est simple, trouver le plus d’ingrédients possible, de bonne qualité, en variant l’utilisation de nos outils de récolte (qui permettent d’obtenir des ingrédients différents selon l’outil), afin de vaquer à l’une de nos occupations principales qu’est l’alchimie.

On retrouve donc la mécanique qui fait l’identité de la série, celle de confectionner des objets à l’aide de recettes et d’ingrédients, permettant par exemple de créer des objets de soutien pour les combats (soins, bombes, etc) mais aussi armes, équipements et accessoires. On combine donc à l’aide de nos recettes des ingrédients en tous genres, permettant d’acquérir des effets et une certaine qualité au fil des niveaux d’alchimie passés. Et forcément, plus les heures passent plus on joue le jeu de la Recipe Morph, c’est à dire transformer une recette à l’aide d’un ingrédient spécial permettant d’obtenir de nouvelles recettes et donc de nouveaux objets plus puissants (et plus rares).

Là encore, Gust a pris la décision de simplifier la mécanique de l’alchimie pour la rendre plus accessible possible aux joueurs qui souhaitaient démarrer par cet épisode sans la rendre trop facile pour les habitués. Elle se révèle donc plus intuitive et est à l’image de ce qu’on a pu voir dans les épisodes qui ont succéder à la trilogie, notamment avec le système de code couleur, etc. Tout y est très clair et bien expliqué pour que l’alchimie soit une activité à part entière dans le jeu, pour ne pas dire une activité assez chronophage (merci la Recipe Morph). Ajoutez à cela, une forge permettant de reforger vos armes ou même de les améliorer (une fois seulement par arme).

C’est au niveau des combats que le gameplay est le plus déroutant. S’il conserve le tour par tour habituel, le studio a réussi à le rendre bien plus dynamique qu’à l’accoutumée. Ici, le combat est constamment en mouvement, autrement dit si chaque personnage attend son tour pour attaquer, ce qui se passe sur le champ de bataille n’est pas statique et continue de tourner. Par exemple, si vous contrôlez Ryza et que vous hésitez sur son prochain mouvement (attaque, utilisation d’un objet, etc) le reste des personnages sur le champ de bataille continuent de vivre leur vie, ennemis inclus. Et si on peut décider de contrôler un seul membre de l’équipe (avec un maximum de 3 personnages), on peut tout aussi bien tous les contrôler, le tout étant d’être réactif et rapide. Le tout repose sur un système de niveau de tactique et ses AP (points nécessaires à l’utilisation de compétences) ainsi que sur un système d’ordre (par exemple, en contrôlant Ryza, Lent et Tao peuvent vous demander d’utiliser un objet, lancer une attaque de feu, ou les soigner) permettant à vos alliés de lancer des attaques puissantes si l’ordre a été suivi. De plus, chaque personnage peut avoir son rôle en combat (attaquant, défenseur ou soutien) dont on augmente les niveaux grâce aux équipements.

En résulte un système de combat qui mêle brillamment tour par tour et dynamisme. Les combats sont en mouvement constant et nous demande de nous adapter en temps réel et, surtout, souvent dans l’urgence. Atelier Ryza dans sa proposition d’un tour par tour dynamique et nerveux et non plus statique peut être facilement mis à la même table que les Like A Dragon 7 et 8 ou encore un certain Expédition 33 (la possibilité de bloquer/esquiver en moins).

En termes de contenu, Atelier Ryza est relativement généreux dans lequel on retrouve les éternelles quêtes secondaires qui nous demandent de ramener certains objets, synthétisés ou non. Mais il faut tout de même évoquer son système de missions qui viendront servir l’aspect RPG du jeu, qu’elles soient en combats ou non, mais dont l’investissement se révèle nécessaire pour débloquer de nouvelles compétences, passives ou actives, pour chaque personnage jouable (pour un total de 9 dans cette version DX). En effet, pas d’arbre de compétences, mais des missions à terminer qui viendront étoffer les compétences des personnages lorsque terminées.

Pour cette édition DX, le jeu n’a subis aucun ajustement graphique. Autrement dit, s’il n’a que 6 ans et qu’il est toujours particulièrement joli, certaines textures ont toutefois pris un léger coup de vieux. Néanmoins il ne faut pas minimiser la beauté de sa DA, ses décors, ses couleurs, toujours très représentatifs de l’identité de la série. Le jeu est quand même très beau, mais évidemment légèrement moins abouti qu’un Atelier Yumia ou Resleriana, tous deux sortis courant de cette année.

J’ai toutefois un grief concernant ce premier jeu (mais qui sera aussi valable lors du test du troisième épisode) c’est évidemment l’absence d’une localisation française. On parle ici d’une trilogie de jeux qui a cartonné, dont le seul épisode traduit est le deuxième. On parle d’une trilogie à plus de 2.5 millions de ventes, et j’estime que pour une édition définitive, les joueurs francophones auraient mérités une localisation. Car si cette édition apporte et embarque quelques nouveautés fort bienvenues, le but est, je pense, de la vendre à des joueurs ne l’ayant jamais fait. Et si, en France, la façon la plus facile et sûre d’attirer de nouveaux joueurs était justement de traduire le jeu? A méditer. Je pourrais également parler de l’absence d’une version physique en Occident, puisque l’Asie, elle, en a une.


Alors que je découvre la trilogie grâce à ce pack deluxe, impossible de ne pas comprendre le succès qu’a eu ce premier épisode en 2019. Plus mature, plus sombre, avec un casting de personnages éclectique et attachant, un univers cohérent et abouti, Atelier Ryza n’a pas volé son accueil ni son succès. On lui vaut d’avoir fait évoluer la série de la plus belle des manières. En ce qui concerne cette édition DX, elle est évidemment pertinente pour ceux n’ayant jamais fait le jeu (ni la trilogie plus globalement) et ceux qui éventuellement n’ont pas craqué pour les DLC à l’époque. On lui apprécie également les quelques scènes supplémentaires au cours de l’histoire, tendant à se rapprocher d’une version Director’s Cut, mais qui aurait pu tout aussi bien prendre l’exemple de Yakuza 0 sorti en juin dernier et en profiter pour proposer une localisation française. Sur ce point là, Gust a clairement loupé le coche. Mais si l’anglais ne vous rebute pas, Atelier Ryza: Ever Darkness & the Secret Hideout est clairement un incontournable de la série, dont la sortie en version DX, en cette année 2025, fait parfaitement sens pour comprendre la nouvelle direction de la série dont Atelier Yumia et Resleriana font partie.

  • Un épisode mature et plus sombre
  • Le casting de personnage, brillamment écrit
  • Le tour par tour très dynamique
  • L’alchimie, une activité très chronophage
  • Le contenu embarqué de l’édition DX qui prolonge l’aventure (et la durée de vie)
  • L’absence de localisation FR
  • Pas de version physique en Occident
  • Le début un peu poussif

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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