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[ Premières impressions ] Romancing SaGa – Minstrel Song – Remastered International: Un miracle auquel je n’ai pas su m’accrocher

marypokegamesland5 décembre 20254 décembre 2025

Sorti en 1991 sur Super Famicom, Romancing SaGa fait partie des jeux méconnus du genre de son époque tout en ayant une certaine réputation. Malheureusement, il est très longtemps resté exclusif au pays du Soleil Levant. Il faudra attendre 2005 pour qu’un remake voit le jour, Romancing SaGa – Minstrel Song, sur PS2, mais qui lui aussi esquivera une sortie européenne, le jeu n’étant disponible qu’au Japon et en Amérique du Nord. Il faudra attendre 2022 et Romancing SaGa – Minstrel Song Remastered pour que les joueurs européens puissent mettre les mains dessus, si toutefois ils sont anglophones. Puis, un miracle s’est produit, un miracle qui porte le nom de Red Art Games. Avec ses ambitions et son amour pour les jeux d’antan, l’éditeur français s’est donc lancé à la poursuite d’une version internationale, celle qui apporterait, entre autres, une localisation française. Et elle est enfin une réalité. Pour la toute première fois depuis 34 ans, Romancing SaGa premier du nom, est enfin jouable en français. Et c’est fichtrement beau. C’est donc avec une joie immense que je me suis lancé dans l’aventure, après avoir adoré le remake de sa suite, Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven, je n’ai qu’une envie: savoir comment tout a commencé. Malheureusement, la magie n’a pas opéré et cette réédition m’est tombée des mains… en moins de 10 heures de jeu. C’est pourquoi, je ne peux décemment pas appeler cela un test. Engagée à produire du contenu, je vous propose donc mes premières impressions.

VersionNumérique sur Nintendo Switch, fournie par l’éditeur
Temps de jeuMoins de 10h
Histoire terminéeNon
Complétion totaleNon communiquée
DifficultéUnique
Genre(s)Action, Aventure, RPG, Solo
Date de sortie9 décembre 2025
Prix (maximum conseillé)29.99€ en version numérique, 44€99 en version physique
Plateforme(s)PS4, PS5, Nintendo Switch
VoixFrançais, Anglais
Textes françaisOui
Connexion obligatoireNon

Nous sommes plongés dans le monde de Mardias, dans lequel une terrible guerre, durant laquelle s’opposaient 3 dieux maléfiques, la Mort, Schirach et Saruin, et la déesse Elore, a fait rage mille ans auparavant. Une guerre qui a vu la Mort et Schirach être destitués de leurs pouvoirs, pendant que Saruin fut emprisonné grâce aux Pierres du Destin, aujourd’hui dispersées aux quatre coins du monde, lui permettant d’être libéré.

Notre périple démarre dans la peau de pixels d’un personnage que nous aurons choisi, parmi 8 disponibles. Chacun a sa propre histoire, sa propre voie, mais un même but, trouver suffisamment de Pierres du Destin pour venir à bout une bonne foi pour toute de ce dieu maléfique. Avant de commencer notre aventure, le jeu nous offre donc le choix de notre personnage parmi Albert, Aisha, Jamil, Claudia, Hawk, Sif, Gray, et Barbara, chacun ayant sa propre histoire, sa propre personnalité, son propre statut social (Albert, par exemple, est l’héritier d’un noble seigneur de Rosalia, Sif est une vaillante guerrière de Valhalland, etc) ainsi que son propre point de départ.

Sur le papier, Romancing SaGa – Minstrel Song a tout pour plaire, de son univers, à son game design en passant par son gameplay et ne peut qu’être une aubaine pour tous les amoureux de JRPG. Dans la pratique c’est un peu plus compliqué. En effet, on est ici face à un jeu non linéaire, autrement dit, le jeu peut se faire dans l’ordre que chacun souhaite, en terminant les quêtes que l’on veut et repose sur une liberté totale et organique. Et c’est là qu’il m’a très rapidement perdue, à mon immense regret.

Dans une construction très « old school », Romancing SaGa – Minstrel Song nous laisse être portés par notre instinct pour suivre notre propre route et écrire notre propre histoire. De ce fait, chacun pourra donc avoir vécu une aventure foncièrement différente de son voisin, et c’est ce que fait tout son charme. Malheureusement, la proposition se veut aussi très vite austère puisque dépourvue de quelque indice que ce soit. On trouvera maints PNJ à recruter (dans une équipe de maximum 5 personnages) ou maintes quêtes à terminer. Mais impossible de différencier ce qui est secondaire du fil rouge scénaristique. Donc on choisit une quête un peu au hasard, en se disant qu’elle nous mènera bien quelque part, pour finalement être totalement perdu entre le point de départ et la destination.

Romancing SaGa – Minstrel Song est un jeu qui demande de l’investissement, il requiert qu’on se donne corps et âme pour le comprendre et trouver l’histoire que nous voulons écrire. Il faut aussi accepter une narration très discrète, qui ne se manifeste que très rarement lors de courtes « cinématiques ». Et alors que je partais enjouée et enthousiaste, les premières heures ont été plus fastidieuses que ce à quoi je m’attendais. Je finissais par me forcer « parce que j’ai un test un à rendre » mais ne ressentais aucun plaisir à y jouer, et aucune envie de m’investir. Mais si le jeu peut être perçu comme peu accueillant, presque même inhospitalier pour certains, je m’en tiens également pour responsable, m’attendant à un système de jeu à l’ancienne mais qui se rapprocherait de l’excellent remake de Romancing SaGa 2 sorti l’année dernière, plus dirigiste. Mais malgré mes nombreuses tentatives, je n’ai pas réussi à m’immerger dans son univers et à m’impliquer comme je l’aurais espéré.

Sa construction en tant que RPG est également très déroutante. En effet, pas de niveaux à proprement parlé qui nous font simultanément augmenter vie, force, défense, etc. A la place, ce ne sont que certains attributs qui sont augmentés en fonction de notre façon de jouer, des attaques utilisées, par exemple. Parfois on verra la vie et la force augmenter, la fois d’après la défense et l’agilité, etc. Pas d’arbre de compétences moderne non plus, puisqu’il faudra obligatoirement passer par un mentor pour changer de classe si on le désire ou encore acheter de nouvelles compétences telles que miner et sauter, pour ne citer que quelques exemples.

Concernant les combats, quand on a fait Revenge of the Seven, on est déjà en terrain un peu plus connu, tout en étant drastiquement différent. Toujours en tour par tour, on retrouve le système d’apprentissage d’attaques au fil des combats ainsi que le système de PV, autrement dit le nombre de fois où un personnage peut mourir en combat avant de définitivement disparaitre de l’équipe et ne plus être jouable.

Le monde de Minstrel Song est régit par 2 facteurs: les ER, ou Event Ranks, et les BR, Battle Ranks, tous deux évoluant en fonction de nos combats. Autrement dit plus vous combattez d’ennemis plus ces rangs augmentent. Le premier influe sur les événements disponibles, comme par exemple les quêtes que nous pouvons accepter et terminer. Un ER trop élevé, trop tôt, nous mettra dans l’incapacité de terminer certaines quêtes. Le BR quant à lui influe sur les monstres rencontrés mais surtout sur leur force. Un BR trop haut, trop vite, nous fera combattre des ennemis bien trop forts pour nous. Le monde de Minstrel Song est évolutif, en fonction de ce que nous faisons mais peut également s’avérer difficile à gérer. En effet, dans un JRPG on aura tendance à farmer un peu naturellement pour se sentir serein face aux boss à venir, ici, au contraire, le jeu essaye de nous freiner dans nos (bonnes? mauvaises?) habitudes pour que nous puissions évoluer en même temps que lui.

Graphiquement, le jeu est le même qu’en 2022. On retrouve donc une version plus affinée graphiquement que la version de 2005 tout en restant « dans son jus ». Pour autant, il ne manque pas de charme, notamment grâce à son character design assez unique.

La véritable nouveauté de cette nouvelle mouture, c’est évidemment la traduction française totalement inédite pour ne pas dire miraculeuse, tout en étant d’excellente qualité.


C’est avec un certain enthousiasme et une certaine impatience que j’attendais la sortie de Romancing SaGa – Minstrel Song – Remastered International. Après avoir adoré le remake de sa suite, impossible pour moi de passer à côté de cette nouvelle édition miraculeusement traduite en français. Malheureusement, malgré ma persévérance, je n’ai pas réussi à m’impliquer, à m’investir et à m’immerger dans son univers. Impossible de lui retirer sa richesse, sa volonté de nous laisser libres, seuls avec nous-mêmes, pour façonner notre propre aventure et écrire notre propre histoire. Malheureusement, son gameplay très (trop pour moi) austère m’a fait lâcher la manette plus vite que je l’aurais jamais imaginé. Il n’en reste pas moins qu’il faut saluer le risque et la détermination de Red Art Games pour avoir réussi à faire traduire le jeu, permettant à bon nombre d’amoureux de JRPG de se lancer dans cette aventure, presque 35 ans après sa sortie initiale sur Super Famicom. Si vous savez à quoi vous attendre, ne passez pas à côté de cette belle opportunité.

Auteur / autrice

  • marypokegamesland

    Mangeuse de JRPG depuis 2017, infatigable joueuse des jeux Atlus et RGG, curieuse de nature, dévoreuse de pages noircies.

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