Cela faisait tout de même 7 ans que Pokégamesland.fr n’avait pas proposé de test de casque et voilà que Mary me passe le flambeau pour cet exercice. Et pour mon second article high tech, voilà que je jette mon dévolu sur le Turtle Beach Atlas 200 dont la date de sortie est fixée au 12 septembre 2025 en 3 versions différentes. Si je ne pensais pas que j’allais autant accrocher à un casque, voilà qu’au final, la marque Turtle Beach a réussi à me faire changer d’avis sur l’un des éléments les plus essentiels de notre passion : le moment où il faut se choisir un casque parmi une pléthore de propositions. Laissez moi donc vous parler de mes 15 jours sur cet Atlas 200 de chez Turtle Beach !
Cela fait donc à peu près une quinzaine de jours, à date de l’écriture de cet article, que j’ai entre les mains ce casque Atlas 200 dans sa version Multiplateformes (il existe également en version PlayStation sous licence officielle, ainsi qu’une version exclusivement PC). Entre mes besoins pour mes tests de jeu vidéo et mes occupations personnelles, j’ai fait en sorte de me servir au maximum du casque, sans le lâcher.
Côté jeu vidéo, exclusivement sur PS5 Pro, j’ai accompli Daemon X Machina Titanic Scion, Metal Eden et Cronos The New Dawn, qui lui, est en cours de progression, avec le casque vissé sur la tête pour toujours plus de sensation (de ce côté là, je suis servi !). Toujours sur PS5 Pro, j’ai visionné du contenu sur HBO Max avec le casque sur la tête. Enfin, j’ai visionné des vidéos sur Youtube à partir de mon téléphone, un Redmi Note 9 Pro.
Test effectué à partir d’un Turtle Beach Atlas 200 multiplateformes fourni par le fabricant.



Avant de vous donner mon avis sur la « bête », parlons un peu de ses caractéristiques techniques puisqu’il y a tout de même deux-trois choses à en dire, du moins sur le papier :
- Le poids : 280g
- Compatibilité multiplateformes (Consoles PlayStation, Xbox, Nintendo Switch et Switch 2, PC et Smartphone) ou alors exclusivement PlayStation (dans sa version sous licence)
- Coussinets d’oreilles doté d’une maille respirante, avec une mousse à mémoire de forme qui peut soulager les porteurs de lunettes (par exemple)
- Connectivité filaire de 3.5mm à 4 pôles d’une longueur de 1.2 mètres
- Transducteurs (les écouteurs si vous préférez) : Nanoclear de 50mm
- La fréquence de la réponse des transducteurs : 20 Hz à 20 kHz (identique à ce que l’audition humaine perçoit, donc)
- Microphone unidirectionnel, désactivable par basculement
- Le prix : 59.99€ pour la version Multiplateformes et Only PlayStation et 69.99€ pour la version Only PC
Elles sont bien belles toutes ces caractéristiques techniques et un peu abstraites lâchées comme ça mais qu’en est-il une fois pleinement lancé dans le feu de l’action ? Pour commencer, quelques précisions sur mon comportement en tant que joueur : pour tout vous dire, en temps normal, il est devenu vraiment plus que rare que je me serve d’un casque. Pourquoi ? A cause, principalement, de l’arceau qui a tendance à m’écraser le crâne et me peser sur le haut de la tête. J’ai tendance à « sentir » la présence du casque sur la tête et de ce fait de me sentir « oppressé », surtout quand il fait chaud (en été principalement).


Esthétiquement, le Turtle Beach Atlas 200 est particulièrement beau, mêlant un style très sobre, et simple, tout en étant assez original. En effet, contrairement à énormément de casques disponibles sur le marché, l’Atlas 200 mélange les matériaux. Si on remarque la prédominance du plastique, tout ce qu’il y a de plus classique (c’est fantastique), on retrouve ici un arceau en toile, réglable de chaque côté grâce à des « scratch ». Oui, c’est assez inattendu pour ne pas dire surprenant en termes de choix et pourtant, cela lui donne une esthétique assez classieuse tout en arborant un style gaming mais pas agressif ni monstrueux. Enfin, il dispose d’une molette à l’arrière de l’écouteur gauche, permettant de régler le volume à l’envie sans passer par des menus divers et variés (consoles, écran, etc).


Quand j’ai déballé le fameux bestiau qu’est ce Atlas 200, ma première réaction fut la surprise. En effet, j’ai découvert que le plus important, l’arceau donc, était différent de mes autres casques et je vous avoue avoir eu un premier avis plus que positif, n’en attendant pas forcément plus. Car évidemment si ce choix de matériaux peut être purement esthétique, on remarque finalement que c’est bien plus que ça dans la pratique. Maintenant sur la tête, que ce soit lancé dans un jeu vidéo ou bien un contenu vidéo, la première surprise vient bel et bien de l’arceau dit flottant ainsi que des coussinets à mémoire de forme. Si habituellement j’ai tendance à vite ressentir la présence d’un casque sur ma tête, par son poids d’une part, mais aussi par le confort de ses écouteurs et vous l’aurez compris par le confort de l’arceau posé sur la tête, qui dans la majorité des cas laisse grandement à désirer, concernant l’Atlas 200, il ne m’a fallu finalement que peu de temps avant de comprendre ses particularités et ses forces. Confortable, il l’est indubitablement et en ce qui me concerne, il gagne la plus importante des batailles. En d’autres termes, on félicite sa légèreté, mais surtout son design atypique qui me permet enfin de porter un casque pendant plusieurs heures durant sans ressentir aucune gêne particulière (j’oublierai presque que je porte un casque).

En ce qui concerne ses écouteurs aérés à mémoire de forme, bien que ne portant pas de lunettes, ils sont particulièrement plaisants à avoir sur les oreilles tant par la légèreté de leur tissu, leur permettant donc de ne pas être désagréables à porter et de ne pas tenir chaud, notamment en été, quand on est plus susceptible d’être sensible à la chaleur et à la transpiration. Je tiens à mettre un point d’honneur quant à l’utilisation d’un tissu et non pas d’un similicuir, matériau certes très à la mode et particulièrement esthétique, mais qui aura aussi tendance à plus vite s’user et à s’effriter au fil des sessions de jeux et du temps. Si je ne parle ici que d’une quinzaine de jours de test de l’Atlas 200, il n’en reste pas moins que les coussinets n’ont absolument pas bougé après une petite soixantaine d’heures d’utilisation en tout et pour tout (je ne pourrai pas en dire autant de certains casques avec des écouteurs en similicuir qui s’est effrité en moitié moins de temps).

Maintenant du côté du son, là encore, Turtle Beach coche pas mal de cases et nous offre un sans faute dans la gamme à laquelle il appartient (on parle ici d’un casque d’une soixantaine d’euros). Le son nous offre une spatialisation 3D vraiment étonnante (notamment dans Cronos The New Dawn ou bien l’une des vidéos les plus récentes du Grand JD) sans proposer de technologie embarquée particulière. Les basses sont très bonnes, et il en est de même pour ce qui est des aigus, lui octroyant donc un rendu sonore particulièrement clair et agréable, idéal pour les jeux qui nécessitent donc d’avoir une oreille toujours tendue sur ce qu’il se passe autour de nous ingame.
Enfin, du côté du micro, là encore, c’est vraiment très bien puisqu’il atténue les bruits ambiants et parasites (de mon côté, mon ventilateur est quasiment à 2 mètres de moi et pourtant le micro atténue une grosse partie du bruit sans pour autant totalement l’éclipser soyons clairs) grâce à la présence d’une couche de mousse afin de laisser votre voix la plus claire possible. A voir toutefois si sur le long terme cette mousse ne s’use pas ou pire se décolle (difficile à dire à l’instant T). Unidirectionnel, on ne risque jamais de le déplacer malencontreusement et donc de l’éloigner de notre bouche. Pour ce qui est de sa fonction « mute » par basculement c’est aussi un certain confort, inutile de cherche un bouton quelconque si on a besoin de couper le micro en urgence.

Après 15 jours sur la tête, j’ai un réel coup de cœur pour le nouveau casque de Turtle Beach puisque doté d’un arceau et de coussinets qui offrent un confort indéniable lors de longues sessions de jeu (par exemple sur Cronos, je ne le lâche pas). Que ce soit le fait qu’il réussisse à se faire oublier, tout en nous proposant un son de bon aloi et gérant la spatialisation 3D (je m’en suis rendu réellement compte avec Cronos et encore plus avec une vidéo du Grand JD qui nous propose un mixage en 3D digne d’un pro). Je n’ai donc rien à lui reprocher, pas même son prix, puisque vendu 59.99€ dans sa version Multiplateformes, celle que j’ai justement testée. Si j’utilisais habituellement pour les grandes occasions (la dernière en date étant la sortie de Silent Hill 2 Remake) mon Steelseries d’une gamme équivalente (prix identique), l’Atlas 200 l’a balayé d’un revers d’écouteur, tant il le surpasse sur tous les points. Me réconciliant avec les casques gaming, notamment grâce à son arceau, je ne lâche plus cet Atlas 200, qui porte décidément bien son nom ! Bon allez, je retourne sur Cronos The New Dawn maintenant !

- Esthétiquement sobre et classieux grâce à un mélange de matériaux atypique
- Le confort incontestable, on ne le sent pas même après plusieurs heures sur la tête
- L’arceau léger et qui n’appuie pas la tête
- Les écouteurs en tissu, légers à porter, aérés, qui ne tiennent pas chaud
- Le micro d’excellente qualité, dotée d’une mousse pour atténuer les bruits ambiants
- Un excellent rapport qualité/prix

- Proposer des coussinets détachables et donc lavables et changeables en cas d’usure aurait été un plus