

Sortie en février 2025, je vais aujourd’hui vous parler de la manette filaire améliorée du fabricant PowerA pour Nintendo Switch sous licence Pokémon, nommée Charizard Firestorm. Mais avant toute chose petit tour du propriétaire avant de vous dévoiler mon avis après plusieurs heures de jeu.
Ce test a été realisé grâce à une manette en don fournie par le fabricant


Visuellement et ergonomiquement, les manettes PowerA se rapprochent légèrement plus d’une manette Xbox que d’une manette Switch Pro officielle, mais avec les boutons spécifiques à la Nintendo Switch (+,-, HOME et le bouton de capture). Ici, nous avons donc droit à une manette sous licence Pokémon à l’effigie de Dracaufeu avec un visuel sur fond noir tout feu tout flamme du plus beau des Pokémon, un dos gris et est fournie avec un câble de 3m de long.

Contrairement à la manette Pro officielle, cette manette PowerA dispose d’un prise jack 3.5mm sous la flèche directionnelle et le joystick, rappelant une nouvelle fois une manette Xbox ou PlayStation.
A l’arrière, et c’est pour cela qu’elle fait partie de la gamme dite enhanced (améliorée), elle dispose de 3 boutons supplémentaires: un bouton AGL, un bouton AGR et un bouton Programme. En effet, semblables à ce que l’on peut trouver sur les manettes Elite ou Edge des autres constructeurs, ces boutons viennent remplacer les fameuses « palettes ». Je reviendrai sur leur utilisation, évidemment.
Manette filaire oblige, elle ne porte pas le poids d’une batterie. Plus loin encore elle ne dispose d’aucun vibreur, la rendant particulièrement légère. Comptez donc ici sur une manette de seulement 150g contre un peu moins de 250g pour une manette Switch Pro. De ce fait, la qualité de la manette paraît vraiment amoindrie pour un effet malgré tout assez plastique.

Cela étant dit, en main, elle reste toutefois assez agréable à utiliser. Si la différence de poids est déroutante pendant les premières heures, cela peut également s’avérer être un point fort pour les longues sessions de jeu. Moins de poids donc moins de force à fournir durant de longues heures, mais cela reste évidemment à l’appréciation de chacun. En ce qui me concerne, je m’y suis faite assez rapidement et ai même apprécié cet aspect très léger.
En termes d’ergonomie, rien de neuf sous le soleil puisque tout a été calqué sur une manette standard officielle, de la disposition des sticks à celle des boutons. Les sticks sont légèrement plus résistants que sur une manette Pro classique, se rapprochant de la dureté des sticks PS5, je n’ai donc pas été dépaysée, voire même je les préfère à ceux de la manette Pro, plus souples. Globalement chaque cliquetis est bien plus bruyant que ceux de la manette officielle Nintendo, faisant ressortir cet effet très plastique évoqué un peu plus haut, que ce soit le click sur les joysticks ou même sur les boutons.

Parlons maintenant des fameux boutons AGR/AGL et le bouton programme. Très simples à paramétrer (et déparamatrer), clairement expliqué dans la notice d’utilisation fournie dans la boîte, ils sont également très intuitifs à utiliser. Parfaitement placés de façon à être sous mes 2 annulaires, cela n’a pas pris plus de 5 minutes pour que le reflexe de les utiliser survienne, presque, naturellement. En ce qui me concerne, j’ai donc profité de mes sessions de jeu sur Xenoblade Chronicles X Definitive Edition pour m’atteler à les programmer sur le bouton saut/vol et embarquer dans le Skell, sur les gâchettes en somme. Toutefois, ce qu’il faut savoir c’est qu’ils ne viennent pas remplacer les boutons d’origine mais viennent s’y ajouter. En effet, vous pouvez donc très bien utiliser les boutons AGR/AGL mais aussi les boutons mappés d’origine sur le jeu en cours.

Dernier point de ce test, la prise jack ou plutôt le son qui en sort. Manette entrée de gamme oblige, la qualité du son qui en sortira se fera ressentir notamment avec un son plus faible qu’à l’accoutumée. Mais tout dépend également de son utilisation et cela s’adaptera plus facilement aux oreilles plus sensibles. Le son se voit également un tantinet moins net qu’à la source, la Switch elle-même. Si vous jouez donc proche de votre console, sur un bureau par exemple, préférez le son d’origine de la console plutôt que celui à la sortie de la manette.
Globalement, cette manette PowerA filaire n’est pas un mauvais accessoire, loin de là. On est sur un produit en entrée de gamme (32€99, prix maximum conseillé) assez classique. On a entre les mains une manette particulièrement légère, disposant d’une fonctionnalité de boutons « palettes » supplémentaires agréable et facile d’utilisation. L’ergonomie n’a plus rien à prouver et en termes de réactivité, là encore, c’est ce que l’on connait déjà. Les joysticks, plus durs, sont à mon sens une réussite. On pourra éventuellement lui reprocher un son plus faible sur sa prise jack et une qualité de son un peu amoindrie, mais là encore en fonction de son utilisation (une manette spéciale pour les enfants par exemple), cela peut également représenter un atout. A mon sens, son plus gros défaut est son effet très plastique, pas forcément désagréable en main mais qui se fait ressentir à l’utilisation de ses nombreux boutons et du bruit qu’ils peuvent faire, contrairement à une manette Switch Pro plus silencieuse.

- Une manette très légère, idéal pour les longues sessions de jeu…
- Un câble de 3m fourni, pouvant s’adapter à énormément d’installations
- Des joysticks plus durs
- Les boutons AGR/AGL faciles à paramétrer et très intuitifs à l’utilisation
- Une très jolie manette pour les fans de Pokémon
- Globalement un rapport qualité/prix correct

- …au prix du sacrifice des vibreurs
- Son aspect plastique qui influe sur le bruit des boutons en général
- La qualité du son par la prise jack, plus faible et légèrement moins net