Le fabricant et accessoiriste PDP (pour Performance Designed Products) est présent dans nos rayons depuis de nombreuses années devenant l’un des leaders du marché. Fondé en 1991 à Los Angeles, le fabricant s’est toujours efforcé de proposer une large gamme d’accessoires en tous genres. Manettes, câbles, stations de rechargement, casques pour tous les constructeurs présents sur le marché. En 2003, PDP créé la marque Afterglow, dont nous allons parler du modèle Wave compatible Nintendo Switch et Nintendo Switch 2 dans ce nouveau test High-Tech. Depuis 2024, PDP appartient à Turtle Beach, lui aussi fabricant accessoiriste renommé.
L’Afterglow Wave ici testée est une manette sans fil (disponible également en version filaire) blanche (existe également en noir) pour Nintendo Switch compatible avec la Nintendo Switch 2. Pour ce test, elle a été exclusivement testée sur Nintendo Switch 2. La compatibilité n’est ici pas mentionnée sur l’emballage puisqu’il s’agit d’un ancien packaging.
Ce test a été réalisé à partir d’une manette Afterglow Wave fournie par Turtle Beach.


Au termes de la lecture de ses fonctionnalités présentes sur le packaging, voici les promesses de cette manette:
- Eclairage RGB avancé, disposant de 8 zones éclairées avec 4 modes programmables
- 2 boutons mappables
- Equipée d’une batterie rechargeable et long durée (autonomie précise non spécifiée)
- Contrôle de mouvement
- Connexion sans fil de 9m
La manette est fournie avec un câble de rechargement USB-A vers USB-C d’1 mètre ainsi que d’une pseudo notice, qui vous permet de la paramétrer sur la console. Pour apprendre à utiliser ses autres fonctionnalités, il est nécessaire de scanner un QR code, disponible à l’arrière de la manette.
Au déballage, la manette est soigneusement calée dans un carton, la marque ayant abandonné les supports plastiques toujours d’actualité l’année dernière.



D’un point de vue purement esthétique, l’Afterglow Wave propose une certaine sobriété. D’un blanc immaculé, arborant en son centre le logo Nintendo Switch rouge. On aperçoit également rapidement les zones qui s’éclaireront à l’allumage. Et c’est éclairée que la manette se dévoile sous son plus beau jour avec ses vaguelettes et les supports de joysticks allumés. Disposant de 4 modes programmables, grâce au bouton « Fonction », il est possible de personnaliser à l’envie les lumières de la manette, de leur luminosité (avec possibilité de les éteindre complètement) à leur mode (Vague, Statique, Fondu, etc) et leur couleur. En clair, l’Afterglow Wave est une manette esthétiquement originale qui ajoute une petite touche de couleurs à nos sessions de jeux. Pour ce qui est de sa recharge, elle s’éclaire en rouge quand elle est en charge, vert quand elle est chargée.


Concernant cette version blanche en particulier, il faut savoir qu’elle est particulièrement salissante notamment au niveau des joysticks qui auront tendance à jaunir à force d’être sollicités. Si vous en avez, je vous recommande d’installer des capsules de protection pour éviter d’avoir à les nettoyer souvent.

A l’arrière, elle dispose donc de 2 boutons programmables à l’envie (une nouvelle fois en faisant appel au bouton Fonction). Sortie du carton, ces 2 boutons sont par défaut Valider (à gauche), Annuler/Retour (à droite). Si leur présence est bienvenue, et leur utilisation intuitive à force de les utiliser, on remarque qu’on aura tendance à appuyer dessus inopinément de par leur placement très précis sous nos doigts. Malheureusement, à l’instar de la manette Pro, on remarque l’absence d’une prise jack pour casque, ce qui aurait été une réelle plus value par rapport à la manette de Nintendo.
La prise en main est quant à elle très agréable et vient égaler la manette Pro officielle ou même les manettes des autres constructeurs. En effet, elle est légèrement plus grande que la manette Pro Switch 2, pour seulement 4g de plus (238g pour la manette Pro, 242g pour l’Afterglow Wave) et est légèrement plus évasée au niveau des poignées. Quant à la dureté des joysticks, elle est impeccable, ni trop souples ni trop durs, leur permettant donc d’être précis et sans lag. En termes d’ergonomie, elle est vraisemblablement la même à un détail près: le placement Home, Capture d’écran, + et -. En effet, ils sont inversés sur l’Afterglow Wave ce qui provoque une certaine confusion à leur utilisation. En jeu, on a tendance à se tromper souvent de bouton, notamment lorsqu’on veut ouvrir le menu avec le bouton + qui n’est pas à la même place que d’habitude.

En termes de bruit, il faut savoir qu’elle se voit être tout de même légèrement plus bruyante que la manette Pro notamment au niveau des boutons, des gâchettes ainsi que des joysticks. Si cela n’est pas foncièrement choquant, cela reste un point à préciser. Seule la croix directionnelle est aussi silencieuse que celle de la manette Pro.
De plus, si vous êtes utilisateurs d’amiibo sachez que la manette de PDP ne dispose pas de fonctionnalités NFC permettant leur compatibilité. Le bouton C (pour le Game Chat) est également absent. Enfin, petit « détail », l’allumage de la Switch 2 n’est pas possible depuis la manette avec le bouton Home.

Enfin, dernier point à aborder et non des moindres: l’autonomie. Si elle n’est pas précisée sur le packaging de la manette, PDP (et par extension Turtle Beach) promettent sur la fiche produit sur leur site, une autonomie de 20h. Au premier déballage, sans charge préalable donc, la manette s’est éteinte au bout d’une dizaine d’heures. Après une charge complète d’environ 4/5 heures maximum, elle était entièrement déchargée après une quinzaine d’heures (le tout avec l’éclairage RGB allumé). Une autonomie honorable qui saura donc tenir ses promesses sur les grosses sessions de jeu.

Avec l’Afterglow Wave Sans fil, PDP et Turtle Beach proposent ici un produit avec un très bon rapport qualité/prix. Avec son design lumineux et coloré, elle propose une esthétique originale et très agréable. Rien à redire sur sa prise en main, qui égale ce qui se fait déjà. L’autonomie est quant à elle tout aussi honorable avec sa quinzaine d’heures sur une charge complète de 5 heures. Néanmoins, aussi bonne soit elle, elle fait également l’objet de quelques sacrifices en l’absence de support NFC pour les amiibo, et l’ergonomie est à revoir sur les boutons Home, Capture d’écran, + et – qui sont inversés par rapport à ce dont nous avons l’habitude. Enfin, on regrette l’absence d’une prise jack qui aurait été un argument supplémentaire de taille. Avec son prix maximum conseillé de 59€99 (soit tout de même 30€ de moins que la manette Pro 2), cette manette propose une double compatibilité avec les 2 Nintendo Switch tout en se délestant de quelques fonctionnalités pour la Switch 2 (impossible d’allumer la console depuis la manette et absence du bouton C). Une version 100% Switch 2 arrive toutefois à la mi-décembre au prix maximum conseillé de 64€99.

- Lumineuse et colorée avec son éclairage RGB programmable à l’envie
- La prise en main parfaite
- Les boutons arrière mappables pratiques
- L’autonomie d’une quinzaine d’heures
- Dureté des joycticks impeccable
- Très bon rapport/qualité prix
- Câble de rechargement fourni
- Vibrations ajoutées par rapport au modèle 2024

- La version blanche, vite salissante au niveau des joysticks
- Certains boutons inversés, on aura tendance à se tromper
- On a tendance à appuyer sur les boutons à l’arrière inopinément
- Absence d’une prise jack
- Légèrement plus bruyante
- Absence d’une vraie notice