Aujourd’hui, petit article surprise qui tournera autour d’un autre de mes coups de cœur de ces dernières semaines, j’ai nommé Ark Survival Evolved. Communément appelé simplement Ark, ce jeu de survie est arrivé sur PC il y a maintenant 2 ans, 6 mois plus tard sur Xbox One pour enfin finir son invasion sur PS4 en décembre 2016. Petite mise au point : il est toujours en Early Access, en plein développement par les Wild Card, et il faudra attendre (aux dernières nouvelles) encore quelques mois pour une sortie définitive.
Encore un énième jeu de survie me direz-vous, mais Ark à tout ce qu’il faut pour tirer son épingle du jeu et durer longtemps, très longtemps. Comment se différencie-t-il de ses concurrents ? A-t-il les épaules assez large pour nous tenir en haleine un bon moment ? Après quelques dizaines d’heures passées dessus entre deux parties d’Horizon, Ark a su conquérir mon cœur d’apprentie éleveuse de dinosaures.
Mon beau dino, roi des dinos
Minecraft, DayZ, 7 Days To Die, et j’en passe, les jeux de survie font leur petit bonhomme de chemin sur les différentes plateformes vidéoludiques et Ark en est un parmi tant d’autres. En ce qui me concerne, j’ai été conquise par son univers original : l’ère jurassique. Jurassic Park, Robinson The Journey, je me sens attirée comme un aimant par tout ce qui touche aux dinosaures et cette « petite » production s’adresse à tous ceux qui ont un jour rêver d’être l’heureux propriétaire (virtuel) de ces passionnantes créatures disparues il y a des millions d’années. Tyrannosaurus Rex, tricératops, velociraptors, diplodocus, ptéranodons et j’en passe, Ark Survival Evolved vous proposera de tous les attraper apprivoiser, le tout dans des environnements toujours plus hostiles les uns que les autres.
Construire, crafter, chasser, cultiver, protéger vos précieux nouveaux animaux de compagnie, ou vous lancer dans leur reproduction par incubation d’œufs, Ark vous propose une multitude de choses à faire, à découvrir, d’endroits à explorer, si vous vous lancez dans l’aventure, attendez-vous à y passer du temps, beaucoup de temps. C’est d’ailleurs son gros point fort, vous ne tournerez jamais en rond, une nouvelle idée vous traversera toujours l’esprit pour améliorer votre expérience.
De base, Ark propose 2 cartes appelées The Island et The Center permettant déjà de faire un sacré bout de chemin aux côtés de nombreux dinosaures divers et variés, mais si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner, ne passez pas à côté de sa carte additionnelle nommée Scortched Earth qui vous permettra de chevaucher de majestueux dragons, les Wyvernes, une grande fierté pour tout possesseur de cette belle bête (ultime), dans de dangereuses terres désertes. Il y est d’ailleurs bien plus difficile d’y survivre, le climat y étant beaucoup plus hostile avec des tempêtes de sable ou encore électriques. Un vrai défi pour les plus forcenés.
Un chez soi douillet
Avant de vous lancer dans votre quête d’obtenir une terrifiante armée de prédateurs, il faudra commencer par vous installer confortablement et vous trouver un petit pied à terre. Et quel plaisir que de pouvoir faire absolument ce que vous voulez (ou presque) avec les matériaux de votre choix avec l’allure que vous souhaitez. En parcourant un peu les serveurs, on se rend très vite compte que certains joueurs ont de vrais talents d’architectes en herbe. Comptez déjà quelques heures à construire votre base en prévision de l’arrivée de vos futurs colocataires. Il faudra d’ailleurs au passage être très prévoyant en cas d’attaques d’animaux sauvages ou d’éventuels yeux fourbes et curieux (si toutefois vous choisissez de vous lancer sur un serveur multijoueur).
Dans tous les cas, quoi de mieux que de construire sa maison dans un environnement graphique propice ? Car il faut bien le dire, Ark ne fait que de s’améliorer graphiquement au fil du temps. Pour ceux qui s’y tenteraient sur PC, une petite machine de guerre est de mise si vous souhaitez le passer dignement. Pour les joueurs sur consoles, pas de panique, il est très très propre et les nombreuses mises à jour l’améliorent toujours plus. Les possesseurs de PS4 Pro seront d’autant plus ravis puisqu’Ark, malgré son jeune âge sur la console de Sony, dispose déjà d’une optimisation pour cette nouvelle PS4. Je vous mentirai si je vous disais qu’elle passe inaperçue. En effet, les détails et la netteté bien supérieurs en font presque un jeu graphiquement totalement différent.
Une équipe au taquet
Le jeu de Wild Card est à ce jour toujours en pleine effervescence, et l’équipe de développement est à l’affût de la moindre amélioration à apporter à leurs joueurs et c’est tout à leur honneur. Nombreux sont les jeux en early access qui finissent par être à l’abandon, sans suivi, et sans voir le jour en version finale, malheureusement pour certains. En tout cas, les développeurs d’Ark sont bien loin de cette idée puisque nombreuses sont les mises à jours qui apportent leurs lots de nouveautés.
Nouveaux dinos, nouvelles structures, nouvelles possibilités, chaque mois se sont des petits DLC (gratuits) qui viennent s’ajouter à votre expérience pour la faire durer encore et toujours. Le temps passe et les défauts s’effacent (petit à petit) pour le plus grand plaisir des habitués.
Les copains d’abord
Ark est un titre qui convient à tout le monde. Vous êtes plutôt solitaire et tenez à votre espace vital ? Pas de problème, vous pouvez apprendre à survivre seul. A savoir que le « mode solo » n’est absolument pas restrictif à l’image du mode créatif de Minecraft mais avec quelques lignes de codes à rentre et la possibilité d’augmenter les niveaux de votre personnage qui frôle l’indécence. Qu’on adhère ou pas, c’est un bon moyen de s’amuser sans se prendre trop la tête. Pour les adeptes de coop entre potes, il faudra pour l’instant se contenter de rejoindre des serveurs en ligne publics pour y créer votre tribu et vous lancer dans l’élevage de vos bêtes féroces préférées aux côtés de vos frères d’armes. Wild Card proposera certainement dans un futur plus ou moins proche de créer des serveurs privés pour ne pas s’encombrer de joueurs au fair-play douteux. Ceux qui veulent pimenter un peu l’aventure pourront s’attarder sur des serveurs en joueur contre joueur et se lancer dans une guerre acharnée contre d’autres tribus. Il y en a vraiment pour tous les goûts.
Inutile de vous avouer qu’à plusieurs les activités paraissent moins pesantes et sont nettement plus fun. Ce qui aboutit à la perte d’une notion fondamentale lorsqu’on se lance sur Ark : celle du temps. Ça part toujours en nœud de boudin à une vitesse. Malgré un but précis on finit toujours par en dévier. Et c’est là que se trouve la plus grande force du titre : l’addiction, l’envie de toujours y revenir.
Trois kilomètres à pied, ça use, ça use
Je l’ai plusieurs fois évoqué durant cet article, Ark Survival Evolved est toujours en développement, ce qui par la force des choses engendre quelques soucis, surtout en termes de stabilité. Malgré les efforts plus que notables effectués par Wild Card, le jeu souffre de nombreux lags, qui se manifestent ici par ce qu’on appelle des « roll back » : le fait de revenir plusieurs mètres en arrière alors qu’on avançait droit vers notre but. Quand on récupère des matériaux, c’est agaçant mais pas énervant. Par contre, si vous partez à la chasse ou dans l’optique d’apprivoiser une nouvelle bestiole et que vous êtes victime de ces lags, priez pour que votre monture (si vous êtes parti à dos de votre plus féroce animal) n’en fasse pas les frais. C’est là que ça devient rageant et frustrant. Parfois, vous vous en sortirez sans encombre, vous réussirez à vous dégager d’un éventuel assaillant sans trop de problèmes et d’autres fois, c’est le drame. Votre précieux animal s’est coincé dans une texture ou carrément dans votre ennemi, il n’y a rien à faire, vous êtes impuissant et vous le regardez se faire croquer. Oui, nous avons vécu l’expérience. Et ce n’est qu’une conséquence parmi tant d’autres. Certains serveurs sont plus stables que d’autres grâce à la désignation d’un hôte dont la connexion est correcte, malheureusement il est imprévisible de savoir si vous vous retrouverez avec les bons joueurs ou non. Je suis la première à insister sur le fait que le jeu n’est pas fini, qu’il n’en est pas encore à son point culminant mais on a beau le savoir et se le répéter, la pilule a parfois du mal à passer.
Ark Survival Evolved est un excellent jeu, addictif et qui saura vous détendre après une dure journée de labeur. Grâce à son gameplay riche en possibilités, il est difficile de tourner en rond, à ne pas savoir quoi faire. Malgré ses défauts, on y reviendra toujours entre deux autres jeux. Peu à peu, il se rapproche de son point d’arrivée, et c’est un énorme plaisir de découvrir les nouveautés et les changements apportés. En deux ans, le titre s’est perfectionné et le travail sans relâche des développeurs fait plaisir à voir et pousse à s’y attarder. Je souhaite de tout cœur à Wild Card une longue vie à leur titre. D’ailleurs, j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur leur projet VR Ark Park, qui s’annonce comme une petite pépite de la réalité virtuelle.
J’ai tellement envie de jouer à ce jeu :3 Ton article me donne envie
C’est un excellent jeu. Je ne le quitte plus.