NDLR : A la sortie du jeu le 27 novembre 2025, le studio de développement a communiqué sur la page Steam du jeu avoir utilisé l’IA pendant le développement : « Tous les éléments graphiques, voix, musiques, personnages et l’histoire de ce jeu ont été créés par des humains. Cependant, des outils d’IA ont été utilisés pour certaines textures décoratives et certains détails mineurs. Bien que leur utilisation soit minime, leur présence visuelle peut gêner les personnes sensibles à ce sujet. Si vous êtes mal à l’aise avec l’IA ou si son utilisation dans les jeux vidéo vous dérange, nous vous recommandons d’en tenir compte avant l’achat. »
Après en avoir débattu avec ma rédac cheffe, j’ai décidé de lui maintenir sa note que je comptais lui attribuer. Si cela vous gène toujours dans votre opinion en ce qui concerne l’utilisation de l’IA générative dans le développement d’un jeu vidéo, divisez la note que je lui adresse par deux.

Développé par le studio Indigo Studios qui en est à sa quatrième production et édité par Jandusoft, The Last Case of John Morley nous propose de résoudre un crime vieux de 20 ans. Au programme : de l’investigation, des énigmes et une histoire qui se laisse suivre avec un plaisir non dissimulé. Disponible sur PS5 et PC depuis le 27 novembre dernier.

| Version | Dématérialisée sur PS5, fournie par l’éditeur |
| Temps de jeu | 6 heures |
| Histoire terminée | Oui |
| Complétion totale | 21 trophées sur 23 pour 91% de complétion |
| Difficulté | Unique |

| Genre(s) | FPS, Investigation, Enigmes |
| Date de sortie | 27 novembre 2025 |
| Prix (maximum conseillé) | 12.49€ |
| Plateforme(s) | PS5 et PC |
| Voix | Anglais |
| Textes français | Oui |
| Connexion obligatoire | Non |

« Le temps ensevelit toute vérité dans l’ombre, mais le passé trouve toujours le chemin vers la surface… exigeant d’être entendu, quel qu’en soit le prix. » The Last Case of John Morley
Dans la peau de John Morley, un détective privé dans l’Amérique des années 1940, vous vous voyez accepter une affaire bien mystérieuse. En effet, Lady Margarette Fordside, une aristocrate hantée par le meurtre de sa fille vingt ans plus tôt en appelle à vos services contre une très grosse somme d’argent (surtout pour l’époque). Bien que la police ait classé l’affaire, elle est convaincue que le véritable meurtrier n’a jamais été retrouvé. Il en incombera alors à vous et à votre flair de faire toute la lumière sur cette bien malheureuse histoire. Direction le manoir familial, alors plongé dans une obscurité qui n’attend plus que vous pour vous partager tous ses secrets.
Et je n’en dirais pas plus côté scénario (vous me connaissez, ici c’est zéro spoil). Mais l’écriture, la narration, les thèmes soulevés, bien que vus et revus un sacré paquet de fois dans ce genre d’œuvres fait mouche puisque traité avec une sacré justesse de la part de son studio.


Manette en main, il ne faut pas vous attendre à vous battre, puisqu’aucun combat ne vous attendra. A la place, vous allez explorer de multiples environnements, suivre le scénario, récolter des indices pour faire avancer l’histoire (et donc la dérouler et la comprendre au fur et à mesure) tout en résolvant des énigmes bien trouvées et pour le coup, assez ludiques, s’intégrant bien dans l’aventure.
Si je ne connais pas le moteur graphique ici à l’œuvre, sachez que The Last Case Of John Morley souffle le chaud et le froid. Si, dans sa direction artistique, sa gestion du clair obscur et ses environnements, il se « défend plutôt bien » (rappelons toutefois que certains détails mineurs ont été « créés » par IA), il se perd un peu plus dans son character design qui renvoie à une époque maintenant révolue du jeu vidéo. Cela ne m’a pas trop dérangé puisque le titre est lâché à un petit prix mais cela pourrait vous rebuter. Côté technique, si je n’ai rien de négatif à vous en dire, puisque tout s’est bien passé, je soupçonne le trophée « Maître des indices » d’être bugué, me privant du saint Platine.

Maintenant que j’ai fait le tour du propriétaire, je vous livre mon avis. Je n’en attendais absolument rien et la symbolique derrière le fait qu’il représente mon ultime test de 2025 compte un peu dans mon avis. Que ce soit son écriture et les thèmes ici traités, The Last Case of John Morley a réussi son pari, celui de m’avoir fait passé un très bon moment manette en main, sans crispation, sans aucune prise de tête. De plus, sans vouloir rentrer dans les détails, sa fin contribue fortement au fait que j’en garderais un bon souvenir. Cela étant dit, gardez bien en tête que le titre est proposé à un prix plus que doux (comptez 12.49€ dans sa version PS5) et qu’il vous propose, au passage, un Platine quasiment donné. Si vous cherchez un titre qui ne vous prendra pas la tête, il se peut que le titre développé par Indigo Studios soit une bonne idée, pour peu que l’IA générative ne vous gène pas.



J’en attendais absolument rien et il est arrivé de sorte qu’il soit mon ultime test de cette année 2025 ultra surchargée. Ca se laisse suivre avec un grand plaisir, sans prise de tête. The Last Case Of John Morley vous propose pour un petit prix, une enquête classique, qui se révèle vraiment plaisante à suivre, pour un platine facile à aller chercher. Que demander de plus, vraiment ?

- Un scénario qui se laisse suivre avec plaisir
- La fin, qui marque
- Des environnements qui immergent vraiment
- Une courte durée de vie (comptez 6 heures pour le compléter)
- Un prix plus que doux (12.49€)
- Un platine facile à aller chercher

- L’utilisation de l’IA générative, c’est moyen comme procédé (mais on remercie le studio et l’éditeur d’être transparents)
- Des visages d’une autre époque
- J’ai peut-être mon dernier trophée bugué, c’est pas cool