
Fort du succès de sa première production, Ruiner, sorti en 2017, le studio Reikon Games marque son grand retour avec Metal Eden, édité par Deep Silver, un FPS qui se veut être à la fois d’une férocité et d’une coolitude rafraichissante. Disponible sur PS5, Xbox Series S/X et PC depuis le 2 septembre, je vous propose mon avis sur l’une des plus belles surprises de ce beau mois de septembre ultra chargé.

Version | Numérique sur PS5, fournie par l’éditeur |
Temps de jeu | 9h |
Histoire terminée | Oui |
Complétion totale | 13 trophées sur 26 pour 52% de complétion |
Difficulté | Facile |

Genre(s) | FPS, Solo, Cyberpunk, Science Fiction, Plateforme, Tir |
Date de sortie | 2 septembre 2025 |
Prix (maximum conseillé) | 39.99€ |
Plateforme(s) | PS5, Xbox Series X|S et PC |
Voix | Anglais |
Textes français | Oui |
Connexion obligatoire | Non |

Situé très loin dans un futur que nous ne pouvons imaginer seulement dans notre imagination, Metal Eden nous raconte l’exode de l’espèce humaine, qui s’est « digitalisée » dans des « Cores », des sortes de sphères métalliques devenues le berceau de notre âme. Souhaitant à tout prix fuir la Terre, l’humanité maintenant transcendée technologiquement parlant s’est réfugiée sur la planète Moebius, là où elle a finit par tomber dans un piège mortel. Pensant naïvement qu’elle avait son futur entre ses mains, c’est bel et bien dans une prison d’un nouveau genre qu’elle a terminé. Détenue d’une main de fer par les ingénieurs, Moebius et la Tour de la Ruche, les cores des humains sont à la merci de leur bourreau. Mais c’était sans compter sur Aska, une hyper unité avancée, seule espoir de l’humanité…
Résumé ultra rapide de ce Metal Eden sans vouloir entrer dans le spoil mais sachez que le lore est plutôt bien détaillé, sans non plus vouloir partir dans trop de détail, c’est réellement sur sa narration que l’œuvre du studio va réussir (ou non) à vous raconter son histoire. Centrée sur la folle quête d’Aska, l’histoire nous est contée au fur et à mesure des 8 chapitres que compose Metal Eden. Un mot sur votre « acolyte », qui vous accompagnera tout au long de votre quête, répondant sous le doux nom de Nexus, le bougre se permet d’avoir quelques propos bien intéressants. Un mot sur la Direction Artistique, c’est tout simplement superbe et inscrit Metal Eden dans le genre auquel il appartient d’une bien belle manière.

En vue FPS (et même TPS quand on passe en mode sphère), Metal Eden se veut être à la fois arcade, technique et tactique, puisque vous devrez très souvent faire le ménage dans des arènes avant de reprendre votre route. Rappelant des œuvres comme Doom, Metroid voir même un certain Unreal Tournament, vous aurez à votre disposition pouvoirs et armes en tous genres pour faire le ménage. Que ce soit votre fusil d’assaut, votre arme de poing ou votre fusil à pompes, sachez que toutes vos armes peuvent être améliorées contre un système de ressource, nommée poussière, aux marchands, leur permettant d’avoir un tir alternatif en plus d’être plus puissantes. Enfin, sachez que le « Core » des ennemis peut à la fois servir de projectiles explosives ou de power up au corps à corps pour un court laps de temps.
Si la construction de l’exploration ainsi que des combats pourrait faire penser à une boucle répétitive (exploration, combat en arène et ainsi de suite), je n’ai nullement ressenti cette impression puisque les sensations renouvellent aisément ce constat. C’est fun en permanence, on est sans cesse surpris de ce que l’on voit ingame et j’en redemanderais presque une fois l’aventure accomplie !

Accompagnée de la bande son electro bien énervée du duo Wiolation et Sonic Mayhem, l’Original Soundtrack de Metal Eden rappelle furieusement un autre artiste du même courant : l’artiste Hyper. Mais si, vous savez, son morceau « Spoiler » accompagne l’un des meilleurs trailer de Cyberpunk 2077, hé oui ! Un mot sur le doublage, uniquement en anglais, mention plus que bien au personnage de Nexus, où l’on sent toute l’implication du doubleur.
Du côté de la technique, développé sur le moteur Unreal Engine 5 (encore), le gameplay de Metal Eden, pourtant exigeant avec son joueur, n’accuse d’aucun souci, j’ai malheureusement essuyé un très gros bug du côté des cinématiques en chapitre 6-7 et 8 lors de leur complétion, m’empêchant de découvrir le fin mot de l’histoire. C’est un peu ballot quand je suis en parti devant mon écran pour ça mais fort heureusement, le studio est au courant de la situation et travaille déjà sur un patch. En attendant, il préconise de désinstaller le jeu et de le réinstaller, uniquement pour les versions PS5. C’est bien ma veine (puisque je l’ai appris un poil trop tard, après avoir déjà terminé le jeu, ne disposant pas d’une sélection de chapitres, ce qui pour le coup aurait été une riche idée)… En mode performance, je n’ai eu aucun souci de fluidité sur mes 9h de jeu cela étant dit.

Allez, le tour du propriétaire c’est fait, place à mon avis, ma partie préférée quand je vous écris un test (avec tout mon amour). Pour commencer, je n’attendais pas du tout ce Metal Eden. On m’a juste dit « tu va voir, c’est dans tes goûts ! ». Alors j’ai foncé sans rien voir du jeu en lui même et… Quelle claque ! Le gameplay est d’une nervosité addictive, les sensations sont vraiment bonnes et surtout l’univers, les propos avancés par l’œuvre (sans toutefois rentrer dans le débat, l’œuvre ne souhaite que vous divertir) sont très intéressants, puis l’héroine, Aska est vraiment charismatique au possible.
Mis à part une absence notable d’un mode photo ainsi que d’une version physique, je n’avais, alors que j’approchais doucement de sa fin, rien de négatif à dire sur ce Metal Eden. Malheureusement, le fait est que les cinématiques de fin des chapitres 6 à 8 et le fait que le trophée de complétion de l’aventure soient bugués va pencher dans la balance de la note. Je pourrais passer outre, mais vu que j’étais, en partie, du voyage pour le scénario, me voir priver de certaines cinématiques, c’est comme me punir de la fin d’un film que je trouve excellent, c’est franchement moyen. C’est dommage, puisque dans sa globalité, surtout au prix auquel il est proposé, Metal Eden assure dans tous ses domaines et fait un travail extraordinaire pour immerger son joueur dans une folle aventure rappelant une petite partie de Unreal Tournament (mais si, rappelez vous du fameux FOLIE MEURTRIERE !!!). Si vous aimez les FPS nerveux et exigeanst et que vous ne savez pas trop vers quoi vous tournez, je ne peux que vous recommander vivement ce Metal Eden, tant il accompli vraiment une belle prouesse !


Il a failli obtenir la note maximale mais les cinématiques buguées vers la fin de l’aventure penchent dans la balance. Il n’en reste pas moins que Metal Eden est particulièrement réussi, tant dans son lore, son histoire, son héroïne ainsi que son gameplay, d’une nervosité qui rend l’expérience addictive. Si je l’ai accompli en 9h, je sais que je le relancerais quand j’aurais un peu de temps, tant j’en ressors un peu sur ma faim vu comment ce Metal Eden réussit à marquer le joueur que je suis. Addictif, spectaculaire et réjouissant, j’aurais aimé lui mettre une bien meilleure note pour le soutenir vu à quel point le studio nous propose là une œuvre bien singulière !

- L’univers, inédit comme je les aime !
- Une Direction Artistique du feu de dieu
- La bande son ! C’est le feu dans la platine, hé ouais !
- Les propos de Nexus, je trouve qu’il « tape » dans le vrai
- Aska, ultra charismatique
- Une parfaite durée de vie
- Un gameplay bien addictif !

- Absence notable d’un mode photo
- Une version physique aurait été une bonne idée
- Le bug des cinématiques en fin de jeu, c’est franchement moyen…
- Un NG+ aurait aussi été une bonne idée (ou au moins une sélection de chapitres pour que je puisse voir ces cinématiques manquées)!